Chapter one : A day like the other.

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Septembre 2015.
Pov : Olympe Horan

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Il y a maintenant un an j'ai décidé de quitter mon Angleterre natale pour m'installer aux États-Unis. En arrivant sur le territoire américain j'étais pleine d'espoir et de rêve, ce qui est toujours le cas, là n'est pas la question. Mais je ne m'attendais pas à ressentir le manque, l'Angleterre en soit ne me manquait, ni même ma vie là bas mais j'avais dut laisser là bas mon frère et mon meilleur ami. J'avais toujours vécu avec ces deux énergumènes alors me retrouver du jour au lendemain sans eux avait été dur. J'aurais put me mentir à moi même en me disant que ce ne serait pas si dur que je les reverrais quand je "rentrerais" mais il n'y avait pas de retour prévu. L'Angleterre n'avait jamais rien eu à m'offrir. Ils étaient venus une ou deux fois me voir mais mon petit frère travaillait beaucoup et Matthew n'avait pas les moyens de se payer un billet d'avion aussi souvent qu'il le voulait.

Aujourd'hui était donc un jour spécial car Matthew me rendait visite, je ne l'avais pas vu depuis plus de 6 mois, ce qui était soit dit en passant notre plus longue séparation. Avant que je parte nous ne passions pas une journée sans nous voir. On pourrait alors croire que Matt était peut être gay ou alors qu'il n'avait pas de succès avec les filles mais bien au contraire, cette tête brune plaisait beaucoup mais grandir sur une base militaire renforçait les liens. Je n'avais pas fait d'effort particulier pour aller le chercher à l'aéroport, il ne s'agissait pas du Prince Harry. Un jean huilé noir, un top noir lui aussi et une veste en cuir bicolore noire et rose feraient amplement l'affaire. Je m'engouffrais dans le métro New Yorkais, mes écouteurs dans les oreilles j'étais excitée comme une puce. En réalité cela faisait une semaine que je ne tenais plus en plus à l'idée de le revoir. On ne pouvait pas vraiment dire que je m'étais fait des amies dans la grande pomme, je ne le vivais pas mal du tout. Il paraîtrait simplement que j'ai un fort caractère, pour ne pas dire un caractère de cochon. Enfin soit avec Matthew en ville cela importait peu.

En chemin pour l'aéroport je m'arrête dans un Starbucks car je sais très bien qu'en sortant de l'avion il va être épuiser. Il a bau vouloir faire l'homme fort qui n'a peur de rien, je sais qu'il a peur de l'avion et qu'il n'a certainement pas dormi du vol. Je m'adosse contre un mur juste en face de la porte de débarquement et attend patiemment tout en sirotant mon propre café. Matthew ne m'a signalé aucun retard mais l'avion devrait déjà avoir atterri depuis une bonne dizaine mais toujours pas de Matthew à l'horizon. Je ne peux m'en empêcher mais je commence à m'inquiéter et si il y avait eu un problème. J'essaye alors de rationaliser autant que possible, si l'avion s'était crashé les infos auraient relayés l'information. Peut être qu'il y a juste un léger contre temps. Pourvu qu'il y ait eu un contre temps. Mes doigts tapotent frénétiquement contre le gobelet en plastique tandis que je regarde dans tous les sens sans savoir vraiment ce que je cherche.

Enfin je vois une petite tête brune se démarquer d'une masse de personne qui marche bien plus vite que lui, derrière ses lunettes de soleils doivent se cacher des cernes monumentales. Je n'attend pas une seconde de plus pour me jeter sur lui. Il fait quelques pas en arrière pour contenir mon assaut et m'entoure à son tour de ses bras. Ça fait tellement de bien qu'il soit ici, en chair et en os. Je dépose un baiser sur sa joue et rit doucement.

- Oly, t'aurais pas un peu grossi ?

Je lui assène un légère tape sur l'épaule en riant tout en me détachant de lui et de lui tendre le café que j'avais acheté plus tôt pour lui. Il m'en remercie d'un baiser sur la joue.

- Non mais je te jure, tu pouvais pas me dire un truc plus mignon du genre : toi aussi tu m'as manqué Oly !

- Ouais j'y ai pensé mais je me suis dit que se serait pas très correct de te mentir dès mon arrivée !

Je le bouscule légèrement tout en levant les yeux au ciel. Après avoir récupéré sa valise nous nous dirigeons vers la sortie de l'aéroport. Je ne compte pas faire subir à Matthew le métro New Yorkais juste après son vol et hèle donc un taxi. Le trajet ne doit pas durer plus de 15 minutes tout au plus mais il n'en a pas fallut beaucoup plus au brun pour s'endormir sur mon épaule et le pauvre n'est pas au bout de ses peines puisqu'il va devoir monter  5 étages sans ascenseur. Mon appartement n'est pas sans aucun doute pas le plus beau ni le plus grand de New York mais je l'adore. Ce n'est qu'un petit deux pièces sans chichi. Matthew laisse sa valise son entrée et ne perd pas un instant pour aller se jeter sur mon lit ou plutôt notre lit pour le temps de son séjour. Cela pourrait sembler étrange mais c'est quelque chose que nous avons toujours fait.

Nos pères étaient tout deux dans l'armée et quand ils partaient en mission, mon petit frère et moi allions vivre avec la mère et les frères de Matthew. Au début je ne m'entendais pas vraiment avec la fratrie Jefferson ou plutôt nous ne cherchions pas vraiment le contact. Mais un soir alors qu'un orage faisait rage dehors, je devais avoir 5 ans je me suis glissée dans le lit de Matthew. J'ai toujours une peur bleu des orages et était incapable de dormir seule dans ces cas là. Depuis ce jour là, nous ne nous étions plus lâché, nous avions commencé à dormir tous les soirs ensemble puis à passer tout notre temps ensemble. Même quand nos pères étaient là, ils nous arrivaient de dormir ensemble. Si il y avait un orage, Matthew remontait tout le quartier à vélo pour venir se faufiler dans ma chambre. Au début nos parents n'avaient pas vu notre relation d'un bon œil et avaient essayé de nous éloigner, ils avaient usé de différents stratagème. Pendant une de leur mission notre père nous avait confié à la voisine plutôt qu'à Madame Jefferson mais le soir même je m'étais enfuis pour aller chez Matthew. Ils nous avaient également interdit de dormir ensemble car au fond c'était surement ce qui les dérangeaient le plus seulement encore une fois nous en avions fait qu'à notre tête. Alors ils avaient simplement fini par s'y faire et aujourd'hui rien changé. Mis à part le fait que depuis un an quand il y avait un orage Matthew ne pouvait pas venir dormir avec moi.

- Oly ?

- Hm

Je venais de remettre ma veste dans la penderie tandis que je me jetais sur le lit à ses côtés, il était 19h30 passé mais pour son organisme il était près de 2h du matin alors le pauvre tombait de fatigue.

- Tu m'as manqué..

- Je sais patate va !


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Je sais qu'il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre mai je voulais mettre leur relation en place correctement plutôt que de balancer un truc comme ça mais le prochain chapitre risque d'être plus.. comment dire... palpitant avec l'arrivée d'un autre personnage ;)

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Something else (provisoire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant