Chapitre 16: Vie ou mort

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PDV Karol:
Ruggero était rentré à l'appartement pour dormir et est venu me rejoindre à l’hospital à la première heure. Nous allions avoir les résultats d'analyse, j’avais très peur. Je serrais la main de Ruggero très fort. Le docteur entra dans la chambre et me donna une enveloppe. Je l’ouvri et explosa en sanglot dans les bras de Rugge. Le médecin partit sans rien dire. Ruggero regarda les analyses. Pendant un long moment nous restions sans parler, sauf Rugge qui me chuchotait des petits "tout va bien", "tout va bien se passer". Un autre infirmier venais d'arriver pour nos annoncer la suite du programme médical.
Infirmier: Bonjour. Comment allez vous?
Karol (essuyant ses larmes): Bien merci.
Infirmier: Votre tête dit le contraire
Karol: Nous venons de recevoir les résultats de mes examens
Infirmier: Je suis vraiment désoler pour vous. Je suis venu vous annoncer la suite des événements, si on peu appeller ça comme ça.
Rugge: Très bien.
Infirmier: Si vous le souhaitez, vous pouvez être opérée pour repositionner le bébé dans votre ventre mais le bébé où vous pouvez mourir sinon vous pouvez avorter. Le plus important pour l'instant c’est que vous restiez calme et que vous ne bouger pas. Je vous laisse réfléchir, appeller moi quand vous aurez pris votre décision. Vous avez deux heures.
Karol: Je veux me faire opérée...
Rugge: Non, je ne veux pas prendre le risque de te perdre.
Karol: Mais tu seras heureux avec cet enfant, je te vois déjà jouer avec lui...Rugge
Rugge: Je ne te laisse pas le choix. Mon plus grand bonheur c’est toi et je ne veux pas le perdre. Tu vas te faire avorter.
Karol: Mais j’étais si fière de notre enfant. (Elle se met à pleurer)
Rugge: Vien là.
Il me prend dans ses bras. Dix minutes après nous appelons l'infirmier pour lui annoncer. Pendant trois jours Ruggero venait passer ses journées à l’hospital avec moi. Mais le quatrième jour je n'ai pas pu le voir avant l'avortement. J’avais peur. Après plusieurs heurs sous anesthésie, je me réveillais dans ma chambre aux côtés de Ruggero. Il avait un sourire aux lèvres. Il me disa que tout c'était bien passé et que je sortirais dans deux heures. Je le pris dans mes bras. J’étais tellement fière.

Nous étions rentrés à la maison depuis cinq jours. J’avais reçu beaucoup d’appelles  de ma famille et de mes amis. C'était Rugge qui y répondait. Moi je me reposait. Aujourd'hui on allait retrouver tous nos amis au parc. Ils savaient tous que j’avais eu un accident mais pas que je n'avais plus l’enfant dans le ventre. J’avais peur de leur annoncer. Avec Ruggero, nous avions encore du mal à en parler. Seul ma famille était au courant.

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