Le 10 novembre,
à C.Brostel
Tendre amour,
Je ne saurais t'exprimer la tristesse qui m'habite de te savoir si loin, ni même te dire si elle dépasse la haine qui violente mon âme à te rappeler arraché à mon cœur. Chacune de tes étreintes me manque si fort que les tourments m'empêchent aujourd'hui d'envisager un avenir si radieux que celui que nous nous étions promis. Je prie tous les dieux du monde pour que l'on te ramène à moi, et espère que tu vas bien, si bien puisses-tu aller dans l'atrocité de ce monde.
Affectueusement, amoureusement, passionnément,
A.
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Un jour ou l'autre
NouvellesEchange épistolaire entre deux tourtereaux, séparés par la distance mais, surtout, par tout le reste.