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Durant notre période de photographie libre, tu m'avais demandé si on pouvait aller dans la cour d'école, là où il y avait les estrades. J'avais accepté, et nous nous étions dirigés vers le lieu.

Rendu là-bas, tu m'avais demandé de m'asseoir sur une estrade, à un mètre de toi. Je m'avais exécuté, me demandant à ce que tu allais faire.

Par la suite, tu avais commencé à prendre des clichés de moi et je me rappelle t'avoir crié dessus, sautant sur toi pour bloquer ton objectif.

« Que fais-tu, putain! » j'avais hurlé.

Tu m'avais observé avec confusion avant d'avoir répondu: « je photographie ce qui me fascine le plus. Les émotions de l'humain. C'est impressionnant, quand même. En quelques secondes, tu as réussi à éprouver de la confusion, de l'obéissance, de la colère et maintenant, de la surprise, » tu avais expliqué tout en me fixant, comme si tu essayais de percer mes secrets les plus profonds.

« et pourquoi me photographies-tu? » je t'avais questionné.

« parce que tu es belle et aussi parce que cela va faire des semaines que je souhaite te photographier lorsque tu seras à ton état le plus vulnérable, » tes yeux avaient baissé vers mes lèvres.

J'avais rougi et durant le restant du temps qui nous était accordé, je t'avais laissé me photographier, le vent fouettant mes cheveux, mon regars fixé sur toi alors que des millions de questions volaient dans ma tête.

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⏰ Dernière mise à jour : May 26, 2017 ⏰

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