Psychopathe.

Chapitre 1

Je m'ennuie des matins où je me réveillais dans mon grand lit qui sentait convenablement bon, des matins où je me faisais réveiller par l'alarme de mon portable au lieu que ce soit les gardes de cet institut qui me crient de me lever. Comme en ce moment en fait. Je me lève tranquillement pour atteindre le meuble qui est destiné à ranger mes cinq ensembles de vêtements. J'ai pas une garde-robe super diversifiée. Peu importe, je pris un de mes jeans et mon sweat préféré et parti l'enfiler. Le garde qui m'est assigné vint me chercher pour mon petit-déjeuner. 

-Alors, quoi de neuf ? lui demandais-je, comme à chaque jours.

-Pas grand chose, il y a un nouveau patient qui vient d'arriver.

-Uhn ? Il a fait quoi celui-là ?

-Je sais pas trop. Tout ce que je sais, c'est qu'il est dangereux.

-Ouuh, j'ai peur! dis-je en roulant les yeux.

La discussion se fini là, car nous sommes arrivés dans la cafétéria. Je pris une pomme et m'installa sur une table. En fait, c'est devenue ma table. Il n'y a toujours personne là-bas. Ma pomme goute étrangement la poire, donc j me leva et la lança dans la poubelle. Douée comme je suis, je rata mon lancé. 

-Félicitation! dit une voix masculin derrière moi. 

Je laissa échapper un cri et me retourna. Devant moi se trouvait un homme d'à peu près mon âge, assez grand, blond, yeux bleus, la total quoi !

-Qui es-tu ? lui demandais-je, en jetant ma pomme pour de vrai.

-Niall. Niall Horan. Toi ?

-Mary.

-Cool.

-Ouaip.

Je retourna à ma place et Niall s'asseya à coté de moi.

-T'as fais quoi pour être ici ? me dit-il, sans me regarder.

-Je peux savoir pourquoi tu me parles ?

-Je viens d'arriver ici, alors j'essaie de me faire des amis.

Oh. Le nouveau.

-Et pourquoi c'est à moi que tu parles? On est au moin 20 dans cette pièce.

-J'aimerais beaucoup t'apprendre à bien viser, rit-il.

Je ne pus m'empêcher de sourire à sa remarque.

-Et toi, pourquoi tu es ici ?

-J'ai tué mon père, me dit-il lentement.

-Tu devrais être en prison, pas ici.

-Ahah c'est la façon dont je l'ais fais, que le jury n'a visiblement pas...apprécié, sourit-il.

-Je vois.

Je commencais à être légèrement mal à l'aise à coté de lui.

-Les gens voient ce qu'ils veulent voir d'une situation. S'ils considèrent notre geste "cruel", ils ne prennent pas le temps de se mettre à notre place. On est fou et ça fini là, dit-il, à moitier présent.

Je crois que ça ne m'étais pas destiné. On aurait dit qu'il pensait à haute voix, qu'il répondait à une de ses pensées.

-Je suis d'accord. La société juge sans savoir.

-Dis...c'est quoi ton vrai nom ?

-C'est Mary, je te l'ai dis.

-Tu mens.

-Non.

-Ça se voit. Tu fronces les sourcis à chaque fois.

-N'importe quoi.

-Dis : Je ne suis pas enfermé dans un institut.

- Je ne suis pas enfermé dans un institut.

-Tu fronces des sourcis!

-Qu'est-ce que ça t'importe de savoir mon prénom?

-J'ai pas de raison particulière.

-Aby. Je m'appelle Aby. Content ?

Il hocha la tête en souriant comme un imbécile.

-Ça fais combien de temps que tu es ici ? me demanda t'il.

-Je ne sais pas, j'ai perdu le compte. Ça fais trop longtemps.

-Ça doit te rendre folle.

-Je le suis déjà, je te signales.

Il éclata de rire. Non mais, j'ai dis quoi de drole ?

-Et toi aussi, alors ris pas, lui dis-je.

Il cessa de rire et baissa les yeux. Son visage s'assombrit et je vis une lueur de colère traverser son visage.

Je ne suis pas du genre à avoir peur de quelqu'un, mais un frisson me parcourra quand je croisa son regard dur et...méchant.

-Pourquoi tu es ici, si tu ne l'es pas ? me risquais-je à dire.

-Je te l'ais dit, merde ! Les gens jugent sans RIEN savoir! cria t-il. T'es sourde ou ça se passe comment dans ta tête ?!

Avant qu'il ai le temps de faire quoi que ce soit, deux gardes le prirent par les bras et le trainèrent jusque dans la salle de ''relaxation''. Je pourrais aussi dire ''la salle de torture'', mais ça serait mal vu. Bref, ce Niall est légèrement explosif. Je dois avouer que j'ai eu un peu peur qu'il me fasse du mal. Il y a quelque chose en moi qui me disait de ne pas avoir peur de lui. Mais c'est qu'il lui ressemble tellement...