Chapitre 6 : Slow

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PDV D'Eren :

La semaine était passée à une vitesse, mais à vrai dire, il ne s'était pas passé grand chose, j'avais fais visiter le quartier à Armin. Jean, Connie et Sasha étaient passés chez moi et ces deux dernier avaient fait la connaissance du blondinet, le courant avait l'aire d'être plutôt bien passé. Mikasa n'avait pas arrêté de me spamer de messages, si bien que j'avais dû éteindre mon téléphone jusqu'à nouvel ordre.
Ce jour là, c'était Vendredi, ma mère était censée rentrer le lendemain, et je n'avais toujours pas eu le courage d'avouer mes sentiments à Armin, en réalité, j'avais peur, peur qu'il me rejette, ou qu'il me "friendzone", je ne savais pas si je pouvais le supporter. NON ! Tant pis ! De toute façon il n'y aurais pas mort d'hommes. Ce soir là j'allais prendre mes couilles et aller le lui dire.
On était en début d'après midi, Armin m'avait dit qu'il n'avait pas bien dormi cette nuit et avait donc décidé de faire une sieste. Il partit dans sa chambre, quant à moi, je décidai de comater dans le salon. Après plusieurs heures à rester affaler sur le canapé telle une pitoyable larve en train de dessécher, une idée me vint à l'esprit.
Pourquoi ne pas préparer pas quelque chose pour notre dernier jour que tous les deux ?
Je me levai non sans difficultés du canapé, me dirigeai silencieusement vers la chambre du blond pour vérifier qu'il dormait toujours, puis, ayant la réponse à ma question, je me mis à ranger et laver le salon et la salle à manger afin que ce soit nickel. Quand j'en conclus que c'était fini. Armin dormait encore. Je fonçai donc dans la cuisine sans faire trop de bruits. Je regardai dans les placards pour voir si il y avait quelque chose que j'aurais pu cuisiner sans faire sauter l'appart', oui, car niveau cuisine, Armin était bien plus doué que moi. Je trouvai dans un des placard des spaghettis, et dans le frigos de la crème fraiche et du saumon. Je regardai ensuite sur youtube une recette de pâtes au saumon. À peine le temps de savoir comment fonctionnait la plaque à induction et de commencer la recette que j'entendis des pas aller en direction de la salle de bain. Je vérifiai donc l'heure sur le four, 19H30 !! Putain ! Je m'empressai à commencer la recette. Le temps que ça cuisse, je mis la table, ensuite je me mis à dresser la nourriture dans les assiettes et les posèrent sur la table, et enfin, je préparai l'enceinte. Ça y est ! Tout était près, tout, sauf moi. Armin était encore sous la douche, je me précipitai donc dans ma chambre pour aller chercher des affaires propre et allai dans l'autre salle de bain pour aller me doucher. Et à peine j'étais entré dans la salle de bain que j'en ressorti. Ben ça alors ! Moi qui suis lent de nature, je m'épatais. C'est peut être parce que je voulais que tout soit parfait pour cette soirée, pour lui.
Il se dirigea vers le salon et fut stupéfait par la surprise que je lui avait confectionné.

Armin : Wow ! C'est toi qui a fait ça tout seul ?

Eren : Et ouais ! Je t'épate hein ?

Armin : J'en perd mon latin ! Mais tu aurai pu me demandé de aide tu sais.

Eren : Non ! Je voulais te faire la surprise, et puis tu dormais.

Armin : (Prenant un aire moqueur) Oh ! It's so romantic !

Eren : (Un peu gêné) Bon ! Passons à table avant que ça ne refroidisse.

Nous passâmes à table et discutâmes. Il me fascinAIT, je ne me lasserai avec de l'écouter, sa douce voix posée, apaisante, envoutante. À la fin du diner, je me levai et allumai l'enceinte, laissant sortir un doux son de jazz, le genre de musique idéale pour un slow.

Armin : Décidément Eren ! Tu es d'humeur romantique aujourd'hui ! Je me demande ce qui te met dans ces états.

Cette remarque me fis rougir, je me dirigeai vers lui et lui tendis ma main droite.

Eren : Armin Arlert ! M'accorderiez vous cette danse ?

Armin : Oh ! Ce serait un honneur ! Eren Jëager

Il s'approcha de moi et nous commençâmes à exécuter les premiers pas de danse. Je me sentis rouge pivoine, avoir soudain son corps contre le mien, j'étais en nage, mon cur battait la chamade, et surtout, j'avais du mal à respirer, ce qui, malheureusement, n'échappa pas à Armin.

Armin : Eren, tu suffoques ? Quelle que chose ne va pas ?

Nous nous regardâmes droit dans les yeux tout en continuant de danser, essayait de me perdre dans son regard afin de me détendre, mais en vain. C'était le moment où jamais, mais j'avais trop peur, je ne me sentais pas bien, je ne me sentais pas prêt, non, c'était la dernière ligne droite, ce n'était pas le moment de se dégonfler, au pire, si je n'avais pas le courage de le lui dire, je n'avais cas...

Armin : Eren ! Quelque chose ne...

Eren : (sensuellement) Chuuuut

Je rapprochai dangereusement mon visage du sien et collai mes lèvres aux siennes. Mon dieu ! Qu'elles étaient douces et chaudes. À ma grande surprise, il ne porta aucune résistances, au contraire, il répondit à mon baiser et mit ses bras autour de mon cou. Alors lui aussi m'aimait ?

PDV D'armin :

Alors lui aussi m'aimait ? Non ! Cela devait être un rêve ! Non ! C'était bel et bien réel, je pouvais sentir ses tendres lèvres embrasser les miennes avec passion. Une passion donc je ne n'aurais jamais soupçonné quelqu'un avoir à mon égard. Je me sentis comme quelqu'un de spécial, de moins insignifiant. M'aurait t'il fait découvrir le "Bonheur" ?
Je n'avais même pas remarqué que nous nous trouvâmes dans sa chambre, il me poussa sur le lit, se mit en califourchon sur moi et posa sur moi un regard des plus pervert. Non, il voulait tout de même pas me...
Cela me remémora des moments de ma vie que j'aurais aimé oublier.

Armin : Eren, arrête s'il te plaît

Il ne m'écouta pas et m'embrassa sur le cou et commença à déboutonner ma chemise. Je me débattit, me libérai de son emprise et m'assis sur le haut du lit, les genoux plier et les mains en guide d'appui-tête, les larmes aux yeux.

Armin : Je suis désolé, je peux pas faire ça, pas maintenant.

Il s'approcha de moi, enleva mes mains, posa son front contre le mien et sa main sur ma joue.

Eren : Non ! C'est moi qui suis désolé, je suis allé trop vite. Excuse moi. Je t'aime.

Armin : Moi aussi je t'aime.

Soudain ses yeux se posèrent sur l'ouverture de ma chemise.

Eren : Je peux quand même regarder s'il te plaît ?

Armin : D'accord.

PDV D'Eren :

Il enleva sa chemise, me laissant voir un torse aux muscles parfaitement bien dessinés mais aussi aux nombre incalculable de blessures. Soudain, la colère m'envahit, mais aussi une énorme frustration, celle de ne avoir pu buter tous les fils de putes qui lui ont fait ça. Mais je me contentai d'embrasser chacune des blessures recouvrant son torse, et le pris dans mes bras pour ensuite se laisser guider par les bras de morphée.

Du Hasard à L'Amour [Eremin] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant