Gorillaz

Rencontre imprévue

Stuart faisait toujours le même rêve depuis son accident.

Et il se réveillait toujours un sourire idiot tranchant ses joues.

C'était un post-adolescent comme il souhaitait le dire de 21 ans à la une carrure très fine, presque féminine, des jambes si longues qu'il en est dur de lui trouver un jean allant plus bas que le haut de ses chevilles.

Pour un ado, il était très souriant, poli, se donnait tout le mal du monde pour rester dans le droit chemin et surtout pour ne pas se faire remarquer...

En vérité il cachait une forte nervosité et de longues réflexions solitaire, il n'hésitait pas à aller vers les gens mais ne pouvait rester très longtemps près d'eux, en effet il se sentait toujours exclus ou mis à l'écart .

Un type dans ce genre n'avait pas beaucoup d'amis, s'il prenait ainsi la fuite une fois une conversation terminée c'était car il ne supportait pas le regard des gens.

Cette partie de lui même était sous scellé, il se contentait socialement de faire ce qu'il pouvait de son mieux.

Il se connaissait sous toutes ses coutures, comme ses vêtements qu'il prenait le temps de rafistoler.
Il disait que ça passait le temps, il passait près de 40 heures par semaine à faire le "garde" d'une boutique pratiquement déserte.

A cette époque Il était assis à la caisse du magasin de musique Stu l'air évasif et écrivait une chanson assis derrière le comptoir de la boutique mais aussi école de musique de la petite ville de Shellbrook.

Ces yeux d'un brun si intense que l'on se croirait aspiré à l'intérieur donnait l'impression d'un chat guettant la vie par sa fenêtre.

Depuis qu'il a quitté le lycée à 18 ans, il bosse dans une boutique de musique au croisement de la Barkstreet et de la Longisland Avenue.

Ce petit local de 25m² a tout pour plaire aux amoureux de musique, les murs sont fait d'une double épaisseur d'instruments pour tout les gouts.

 
Stu chaque fois qu'il entre se souvient avoir perdu une dent sur un des support en marbre qui sert à tenir les instruments la trace est encore visible depuis l'entrée si l'on sait où regarder.

Le patron de la boutique de musique était un viel homme qui n'avait plus le temps de s'occuper de son magasin et Stu avait l'habitude de venir ici depuis son plus jeune âge.

Son amour pour la musique a commencé depuis son accident, alors qu'il jouait avec des enfants de son âge.

Ce jour là Stu, un sceau sur la tête, jouait à les trouver, l'un d'entre eux s'etait mis derrière un arbre et l'avait insulté pour qu'il s'énerve, ce qui lui a valut non seulement une belle bosse et quelques jours à l'hôpital pour sortir sa tête de ce sceau mais aussi, il commença à rêver d'unchat une musique différente à chaque fois l'accompagnant dans son rêve et c'est aussi après cet accident qu'il eu des cheveux bleu, étrange phénomène que ces médecins ne resolvèrent jamais.

Au moment où il se sentait inspiré et qu'il commença à écrire quelques lignes, la clochette d'entrée sonna ce qui le surpris et le sortit de ses pensées, une personne étrange et à la fois si familier à ses yeux venait d'entrée dans le magasin, c'était un grand type courbé, les mains dans les poches qui venait de passer la porte, son visage était couvert par ces cheveux brun.

Stu pensa que le type ne l'avait pas remarqué car malgré son look atypique Stu, par sa carrure, passait inaperçu n'importe où,
"en plus se dit-il, avec cette coupe de cheveux façon Chewbacca comment cet personne pouvait simplement voir à deux mètres".

L'intru qui avait déranger Stu de part son entrée avait une chaîne avec une croix inversée au cou sur un débardeur blanc qui faisait ressortir sa couleur de peau et la croix tatouée qu'il avait sur le bras lui donnait un style très provocant. Stu pensa que c'était un rockeur sinon que viendrait faire un tel homme dans une boutique de musique.

Le truc le plus étonnant avec ce type c'était sa couleur de peau, Stu ne l'avait pas capté au début mais il tend beaucoup vers le vert fluo.
Stu l'observait mais n'avait pas remarqué que sous ses cheveux brun l'autre aussi.

Et c'est lorsqu'il comprit qu'il était épié depuis le début que son malaise s'installa. 

Il pu enfin apercevoir le visage de la personne qui venait de le terrifier, il était bel et bien vert assez clair de peau et avait des yeux noir jais qui se confondait avec ces cheveux et fixait Stu intensément.

« Euum... bégaya 2d »
« Je cherche un synthé d'occas', t'as ça? lança l'homme d'un ton dégagé en regardant attentivement partout dans la boutique comme un caméléon. »
« Euu, oui ! Les synthés sont par ici. Derrière les guitares et les basses, je vais vous les montrer.»
« C'est combien ? »

Son client ne regardait même pas les synthés au contraire il toisait Stu du regard comme un vulgaire morceau de viande désormais.

« Ceux-là sont les moins cher, dis Stu hésitant, il ne voulait même plus le regarder tellement le client le terrifiait, ils sont à 300 livres. Bougez pas, je vous le montre. »

Lorsque Stu se retourna pour montrer le synthé au client louche, il avait disparu.
Stu prit un certains temps avant de remarquer que non seulement il n'avait pas fait de vente mais que en plus son client louche s'était tiré avec l'une des basses.

La fin de journée fut plus calme, deux ou trois visiteurs moins alarmant et des jeunes venaient prendre des cours de piano.
Sur un bout de papier froissé sur la partie basse de la caisse il était toujours écrit les premières lignes du texte qu'il avait écrit :

City's breaking down on a camel's back
They just have to go 'cause they don't know whack
So all you fill the streets, it's appealin' to see
You won't get out the county 'cause you're damned and free
You got a new horizon, it's ephemeral style
A melancholy town where we never smile
And all I wanna hear is the message beep
My dreams, they gotta kiss it

Et se terminait avec une rature il n'arrivait pas à trouver la fin elle lui échappait, il pris son papier et le fourra dans sa poche, le patron ne passera qu'en fin de semaine et il était Mercredi, Stu avait le temps de se préparé à expliquer la situation à Gill son patron.

D'un côté Stu était soulagé que ce fou à lier soit partit sans lui faire de mal mais d'un autre côté il lui semblait avoir déjà vu cet homme quelque part et Stu avait ce pressentiment que ce drôle de client venait d'enclencher quelque chose, en rentrant Stu se mit à chantonner les quelques paroles qu'il avait écris.