Spitting out the demons.

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Murdoc avait de gros ennuis.

En effet, un inspecteur de police l'interrogeait sur les récents évènements.

L'officier commença la discussion :

"Murdoc, tes potes t'ont lâchés, tu vas me dire ce qui s'est passé et avec qui tu étais et j'essaierai de raccourcir ta peine."

"Des lâches comme tu le dis ; il sourit et ajouta maintenant on le sais."

"Joue pas au plus malin."

Un duel de regard avait débuté entre Murdoc et le policier.

Après un bref silence Murdoc reprit:

"On raconte que vous avez les meilleurs prisons du coin, télé et table de billard en plus d'une cellule par personne."

"C'est ça... dit le policier exaspéré du comportement de sa nouvelle proie; mais ça ne sera pas pour toi, le juge et moi avons discutés, on savait que ça te plairais trop à toi le multi récidiviste et vu le souk que tu provoques une fois au trou. On préfère te garder dehors que dedans. Sais tu ce qui est arrivé une fois que ta bagnole a défoncé la "boîte à musique"?"

Murdoc fit semblant de verser une larmes qu'il avait du mal à faire sortir.

"Une peine exprès pour moi, mais vous êtes adorable! La seule chose que j'ai vu avant de m'endormir après m'être mangé mon volant c'est ce gamin aux cheveux bleu."

"Justement, ce gamin dont tu parles était dans le magasin quand tes potes et toi avez foncés dans le magasin et que tu as joué la belle aux bois dormant. Les débris lui ont crevé un œil il est à l'hosto pour l'heure et s'en sortira sûrement avec un œil en moins."

"Pauvre chou, si tu veux pas me foutre en taule, je vais quand même trinquer pour les dommages causés, non?"

Le policier pris une profonde respiration il s'était sûrement mit à la méditation, mais c'est pas le moment de bavarder pensa Murdoc avant de l'écouter repondre.

"Effectivement, le juge et moi même avons trouvés une peine qui te plaira.
Je peux te donner la sentence qui a été décidé pour toi. Tu écoperas de 30 000 heures de TIG (travaux d'intérêts généraux) et tu devras présenter tes excuses au jeune homme de plus nous avons décidés que tu prendras soin de lui durant tes heures et en dehors, en attendant que le juge énonce la sentence et que le jeune Stuart sorte de l'hopital tu devras rester au trou."

"Conneries, c'est une blague?"

"Non, si tu avais parlé j'aurai pû faire en sorte que tu n'aies pas à t'occuper du mome mais c'est trop tard j'ai pris un malin plaisir à te voir apprécier la sentence, le policier quitta la piéce, emmenez l'alien il reste au trou."

Une semaine s'écoula sans que Murdoc ne sorte du trou, il avait l'habitude, il connaissait l'endroit depuis ses 16 ans avait rencontré toutes sortes de types peu net. Ce lieu était un peu comme sa deuxième maison, ici l'éducation qu'on lui a donné bien que sévère l'avait aidé à s'endurcir et à mener une vie libre il s'est tourné vers la musique dans ce lieu sordide aussi, en commençant avec un harmonica qu'un vieux dans une cellule avait réussi à faire passer, en le plaçant entre ces fesses durant la fouille, c'est ainsi que dans le trou tabac alcool et toutes sortes de drogues circulait, la prison est une mini société en soi ou les prisonniers ont leurs propre système économique et où, les pauvres deviennent toujours plus pauvres et les riches encore plus riche, c'est ainsi que pensait en partie Murdoc en tout cas.

Actuellement assis en tailleur sur son lit il se demandait comment il pourrait se débarrasser du mome, il avait même pensé au meurtre mais on aurait su que c'était lui puisqu'il doit rester avec le petit. Il se résigna donc espérant qu'il ne devra pas trainer un légume.

GorillazOù les histoires vivent. Découvrez maintenant