Lettre à un inconnu - 3

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Lettre à un inconnu, numéro trois

J'ai instauré une sorte de règle, chaque jour je change de personne. Un coup un homme, un coup une femme. Aujourd'hui c'est tombé sur homme.

Alors bonjour, aujourd'hui j'écris cette lettre à un inconnu.

Cher inconnu, aujourd'hui j'aimerai vous parlez d'art. Oui d'art, aussi grande soit la notion qui qualifie plusieurs activités.

La musique est un art, un art magique est grandiose. La photo est un art, elle permet de faire ressentir les émotions des gens sur un seul bout de papier où l'instant reste figé à jamais.

Le dessin est art, un art libérateur. Prenez un crayon et déchaînez-vous sur une feuille si vous êtes en colère.
Si vous avez besoin de canaliser votre stress ou simplement de vous détendre, faite un dessin, prenez une photo sur Google ou dans un livre et en avant!

La peinture est art, un art douloureux autant qu'heureux.

Je voudrai aussi vous parler du bonheur. Après tout, soit il est constant soit il est inexistant d'après beaucoup de gens.

Croyez-vous au bonheur alors ?
Moi j'ai décidé que j'y croyais. Pour moi, si l'on ne crois pas au bonheur, il est sûr est certain que l'on restera malheureux.

Alors fouillez vos cartons, cherchez les vieux albums photos, feuilletez-les et enfin, regardez le bonheur qui émane des personnes sur ces photographies et inspirez-vous en afin de créer le votre.

Je voulais aborder le sujet de l'amitié.
Parce que, que l'on soit âgé ou non, c'est important d'avoir des amis, des vrais amis.

Voyez-vous - un pote comme moi je l'appellerait, et un ami comme vous vous le nommeriez - est indispensable dans la vie.

Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi je trouve qu'un ami c'est indispensable, mais je saurais vous le faire comprendre.

Dans mes lettres précédentes, j'y ait donné des conseils, j'y ait avoué des choses sur moi-même que je ne connaissais pas, et voyez-vous, les gens qui ont reçu mes lettres ont pu percevoir un ami en moi.

Oui, en moi, jeune fille inconnue. C'est pour cela qu'un ami est si indispensable, parce qu'il ne vous laisse jamais seul.

Dans mes lettres, j'écris cinq cents mots habituellement, mais, comme elle est célèbrement connue, je côtoie actuellement le symptôme de la page blanche.

Sachez que c'est comme une sangsue. Elle pompe vos idées jusqu'à ce qu'elle en soit rassasiée, et à ce moment là, soit elle vous lâche soit, dans ma situation, elle se cramponne et vous donne du fil à retordre.

Et pour cela, je cherche encore une solution, un conseil. Je me demande qui ouvrira cette lettre.

Êtes vous homme ou femme ? Âgé ou jeune ? Musicien ou écrivain ? Triste ou heureux ? Bon danseur ou piètre comédien ?

Après tout, je ne le saurai jamais, alors voici un dernier conseil pour la route.

Si vous avez besoin d'un remontant, d'une montée d'adrénaline, au lieu de prendre votre moto et de rouler jusqu'à avoir un accident, metez une musique très rythmée, sur laquelle vous avez de bons souvenirs et dansez, dansez jusqu'à en avoir mal aux pieds, le souffle coupé, mais jusqu'à vous sentir envahi par le bonheur.

Une inconnue un peu perdue, un peu étrange.

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