Une traqueuse...traquée.

Chapitre 8 : Je t'aime.

Budo m'avait emmené dans sa chambre. Je su tout de suite à quoi il pensait. A moins que ce soit moi qui ai l'esprit mal placé. Mais je n'avais pas tord.

-Allonge toi, me dit-il.

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Il s'allongea sur le coté et se mis à me regarder avant de m'embrasser tendrement.

-Je t'aime, Aya-chan.

J'écarquillais les yeux. Pour la première fois de ma vie, quelqu'un n'aimais. Quelqu'un m'appreciais à ma juste valeur, telle que je suis. De ce point de vu la, je comprenais mieux Budo, pourquoi il avait agit de la sorte. C'est le même cas que moi et Taro. Tiens, depuis quand j'appelle Taro par son prénom. Je sentis mon coeur battre à tout allure. Mais que m'arrivait-il? Pourquoi les mots de Budo me touchait autant? Je devrais avoir envie de le tuer, la, tout de suite, maintenant, mais rien. Je ne pensais meme plus à Taro. Je me mis à fixer Budo dans les yeux. Et je pus lire chez lui comme un livre ouvert. Il était sincère, je le voyais. Mais je ne pouvais accepter ses sentiments, j'aime Taro. Du moins, je crois. Et si je ne voulais pas qu'il soit blessé, je devais rester avec Budo. Et puis, qu'est ce que ça peux me faire que Taro meurt? Rhaaa, ma pauvre Ayano, tu débloque carrément la. Je me leva du lit et me rhabilla. Alors que je m'appretais à sortir de la chambre, Budo m'en empêcha.

-Reste avec moi. Encore un peu.

Au lieu d'avoir un ton ferme et méchant, il était doux et délicat. Surprenant, non?

-De toute façon, tu n'a pas le choix.

Je soupirais et me rallongea à côté de lui. Il ne cessait de me contempler, ce qui à la longue, finis par me gêner. Je sentis mes joues en feu. Ah non, je ne dois pas rougir! Pas pour un crétin pareil. A vrai dire, on est pareil tout les deux. Il se mis à caresser ma joue et déposa un léger baiser sur mes lèvres.

-Je t'aime, Ayano Aishi.