Fragments et personnages : quand le jeu donne envie d'écrire.

Extrait du Livre des Ombres de Jarod Gauss

Ici, un fragment sans dates, dont le debut et la fin sont manquantes. On devine une lettre, qu'on sait, comme provenant du livre des ombres de Jared Gauss, être attribué a Klaus Gauss, en heritage.

En voici le contenu brut.

C'était un soir de pleine Lune.

J'ai tendance à haïr ce genre de nuit depuis.

C'est mon père, Jacob, qui avait insinué le doute en premier.

Doute qu'il tenait d'Abel évidemment. Un sortilège de confusion, s'introduire dans la chambre... Chose encore plus simple quand on sait la haine que lui vouait son paternel.

Et moi j'ai accouru, j'ai écouté, j'ai cru, aveuglément.

Oh j'avais déjà des soupçons, certes, mais rien de sérieux. Et voila que mon père mourant, m'ayant renié quelque mois plus tôt, confirme ma crainte secrète.

J'ai foncé bêtement, cherchant à la confronter.

Elle est belle l'analyse du diplômé de Méta, incapable de faire la corrélation entre disparition furtive et Pleine Lune : bête sorcier qui ainsi pense adultère.

Elle s'est changée dans la clairière, je l'y ai vu, muet.

Elle m'y a vu, trop tard.

Elle ou moi, Abel riant dans les buissons. Se préparant à invoquer le Döppleganger et finir son uvre, impatient de les contempler brûler. Me sachant mort, sa famille sauve des "souillures" des Gauss.

Il n'est pas resté pour me voir la tuer. Sa seule erreur cette nui là.

Le reste était parfait ; le village brulé par la créature à mon image, mes frères lançant les autorités à mes trousses...

Je l'ai coincé alors qu'il renvoyait les Döppleganger, en haut de la colline, les cendres comme des glaçons, le village en contrebas tel une aurore, orangé, annonçant des jours funestes.

Je l'ai amoché. Il m'a fait des choses terribles. Nous avions fuit tout deux : moi coupable de meurtre, d'incident criminel et lui, coupable de machination.

Commença alors la Longue Course.