Je jure solennellement que cette_( oeuvre ne m'appartient pas 😀 elle appartient à Maya Banks. Je ne fais que l'emprunter et la réécrire à ma manière. Alors bonne lecture !
Enceint !
Malgré la chaleur estivale, Loan AMFREY ne pût s'empêcher de frissonner en se laissant tomber sur le banc d'un square, à quelques centaines de mètre de l'appartement qu'il partage avec Andries KARADIS. Le soleil brillait dans le ciel new-yorkais,mais il avait la chair de poule. Carlos,le garde du corps ne serait certainement pas content qu'il ait disparu sans prévenir. Andries non plus d'ailleurs,quand il apprendra qu'il n'avait pas respecté les consignes de sécurité. Mais comment aurait-il pût se rendre chez le médecin accompagné d'un garde du corps ? Il n'aurait même pas eu le temps de rentrer à l'appartement que Andries aurait déjà été au courant pour le bébé. Comment allait il réagir ? Malgré ses précautions il était enceint de huit semaines. Sans doute qu'il avait été négligent la dernière fois ou Andries était revenu d'un long voyage d'affaires à l'étranger. Andries s'était montré insatiable et lui aussi.
Il se sentit rougir en y repensant. Il lui avait fais l'amour toute la nuit ,lui murmurant en grec des mots tendres et doux qu'il aimait tant.
Jetant un coup d'œil à sa montre, il fit la grimace. Andries serait de retour dans heures mais il ne parvenait pas à se décider à rentrer pour affronter la situation. Il fallait pourtant qu'il se change avant son arrivé. Pas question de l'accueillir en Jean et t-shirt délavé. À contre coeur il fini par se lever pour regagner l'immeuble luxueuse où Andries possédait un appartement.
- Tu te montre la tête,murmura -t-il en approchant de la porte d'entrée qu'un portier ouvrir avec empressement.
Loan redevient songeur dès qu'il se retrouva seul dans l'ascenseur posant machinalement la main sur son ventre encore plat. Incapable de se débarrasser d'une sourde appréhension,il se mordilla les lèvres. Mais bientôt les portes s'ouvrirent directement dans l'entrée de l'appartement au dernier étage de l'immeuble.
Il se dirigea vers la salle se séjour abandonnant ses chaussures dans l'entrée. Il était éreinté et mourait d'envie de s'allonger sur le canapé. Il devait pourtant d'abord réfléchir à la façon dont il allait aborder avec Andries le sujet de leur relation.
Quelques jours plus tôt,il n'aurait pas vu la moindre raison de s'inquiéter. Mais les résultats de l'analyse de sang l'avait secoué et il s'interrogeait à présent sur les six mois passé avec lui. Il l'aimait de tout son coeur sans trop savoir pour autant où en était les choses entre eux. Quand il était avec lui, Andries se montrait attentionné, leur relation amoureuse était fantastique. Mais il devait se préoccuper de l'avenir de son bébé et il attendait bien plus de l'homme qu'il aimait que quelques nuits torrides lorsque son emploi du temps de PDG le lui permettait.
Il passa dans la chambre de maître et sursauta lorsque Andries sortit de la salle de bain une serviette de toilette autour des reins. Il sourit lentement en l'apercevant. Chaque fois qu'il posait les yeux sur lui, il éprouvait le même choc que la première fois et une onde de chaleur la parcourut de la tête au pieds.
- Tu... tu es rentré plus tôt que prévu, parvient - elle à dire.
- Je t'attendais, Loan répondit -il d'une voix rauque.
Il laissa la serviette de toilette glisser à ses pieds et en voyant son sexe fièrement dressé, Loan sentit le désir l'embraser . Il se rapprocha de lui comme un tigre de sa proie et l'enlaça aussitôt en s'emparant de sa bouche.
Loan poussa un petit gémissement et ses jambes se dérobèrent sous lui. Il ne pouvait se passer de lui n'était jamais rassasié. Il suffisait qu'il le touche pour qu'il sente son corps s'enflammer.
Il délaissa bientôt sa bouche, explorant de ses lèvres son visage et son cou tout en tirant impatiemment sur son T-shirt. Loan plongea les doigts dans ses cheveux noirs l'attirant encore plus près de lui. Son corps dur ,mince et musclé, était celui d'un prédateur. Ses mouvements avaient une grâce féline et il avait l'impression qu'Andries savait jouer de ses sensations comme d'un instrument parfaitement accordé.
Il noua les bras autour de son cou alors qu'il l'allongeait sur le lit.
-Tu es trop vêtu ! Murmura - t- il en faisant glisser son T-shirt au dessus de sa tête.
Il savait qu'ils auraient dû s'arrêter. Il fallait qu'ils parlent mais il lui avait trop manqué. Tout son corps le réclamait presque douloureusement et peut-être voulait - il aussi goûter ces instants une dernière fois avant que les choses ne change irrévocablement.
Il ne pût retenir un nouveau gémissement lorsqu'il se mit à caresser ses mamelons, plus sensibles que jamais. Ils étaient aussi plus sombres et il se demanda s'il l'avait remarqué.
- Je t'ai manqué ? murmura -t-il
- Tu le sais bien, répondit -il dans un souffle.
- J'aime que tu me le dises.
- Tu m'as manqué, dit-il en souriant.
Il continua à le dévêtir faisant voler Jean et boxer aux quatre coins de la chambre. Bientôt il sentit son corps sur le sien, puis au plus profond de lui-même.
Il s'arqua contre lui l'étreignant de toutes ses forces pendant qu'il lui faisait l'amour avec voracité.
C'était toujours ainsi. Leur besoin l'un de l'autre était tel qu'il les consumait tout entier. Il le sera contre lui avec passion lui chuchotant des mots tendres en grec. La caresse de sa voix les accompagna jusqu'à l'orgasme puis il se blottit contre lui comblé.
Il dut ensuite s'endormir car lorsqu'il rouvrit les yeux, Andries était allongé contre lui, enlaçant ses hanches d'un geste possessif. Il le regardait avec langueur,ses yeux dorés brillant comme ceux d'un fauve repu.
C'était le moment où jamais d'aborder le sujet qui lui tenait à coeur. Alors pourquoi se sentait -il terrifié à l'idée de parler avec lui de leur relation ?
- Andries, comme ça - t- il à mis voix.
- Qu'y a t- il ? demanda -t -il d'un air un peu méfiant comme s'il avait perçu son inquiétude.
-J'aimerais te parler.
Il s'étira de tout son long et s'écarta légèrement pour mieux le voir. Le drap glissa jusqu'à ses hanches. Il se sentit vulnérable, exposé et se mit à trembler lorsqu'il toucha un de ses seins.
-De quoi veux - tu parler ?
-De nous, répondit -il simplement.
Son visage se ferma aussitôt. Il le regarda avec lassitude et une telle indifférence qu'il en fut effrayé. Il avait l'impression de le voir s'éloigne de lui littéralement.
Un bourdonnement les fit sursauter. Andries murmura un juron et décrocha l'interphone.
-Oui ? dit-il d'un ton sec.
- C'est Alex. Puis-je monter vous voir ?
Reconnaissant la voix de l'assistant d' Andries , Loan se raidit de la tête au pieds. La soirée était déjà bien avancée mais Alex n'hésitait pas à venir à l'appartement alors qu'il n'ignorait pas qu'il ne vivait pas seul.
- Je suis très occupé pour le moment Alex. Cela peut sûrement attendre que je vous vois demain au bureau.
-Malheureusement, non. J'ai besoin de votre signature sur un contrat qui doit partir avant sept heures demain matin.
- C'est bon, monter ! répondit Andries.
Il se leva d'un bond et se dirigea vers l'armoire pour y prendre un pantalon et une chemise.
- Pourquoi vient -il aussi souvent ici ? demanda Loan à voix basse.
- C'est mon assistant, répondit Andries surpris. C'est son travail de me joindre là où je suis.
- Y compris chez toi ?
- J'en ai pour un instant, se contenta - t- il de répondre en boutonnant sa chemise . Nous continuerons notre conversation tout à l'heure.
Loan le regarda s'éloigner plus oppressé que jamais. Il aurait volontiers remis la discussion à plus tard mais il devait absolument lui dire qu'il était enceint et il ne pouvait pas lui parler du bébé sans être sûre de ses sentiments à son égard et de ses projets d'avenir.
Les minutes s'écoulaient et il devient de plus en plus anxieux . Il remis son Jean et son t-shirt pour ne pas se sentir en position d'infériorité quand il reviendrait. Et dire qu'il avait prévu d'être l'image même de l'élégance et de la sérénité au moment d'aborder cette conversation !
Andries revint enfin, l'air préoccuper. Voyant qu'il s'était rhabillé il lui lança avec un petit sourire :
- Je te préfère nettement nu mon amour.
Il sourit à son tour, ému comme toujours quand il l'appelait ainsi.
- Des problèmes au bureau ?
- Tout aurait dû être réglé depuis longtemps. Il manquait juste une signature.
Il se rapprocha de lui avec l'air d'un fauve affamé tout en déboutonnant sa chemise.
- Andries... Il faut que nous parlions.
Il eu l'air irrité mais fini pas pousser un soupir résigné en s'asseyant à côté de lui sur le lit.
- J'aimerais savoir ce que tu ressens pour moi, comment tu envisages notre relation... et notre avenir.
Il lui jeta un coup d'œil inquiet de sa réaction. Il l'a regardait d'un air morose les lèvres pincées.
- Voilà donc où on en est ! répondit -il d'un air sombre.
- Que veux tu dire par « où on en est » ? balbutia -t -il. J'ai juste besoin de connaître tes sentiments pour moi. De savoir si nous avons un avenir. Tu parles toujours de nous au présent, expliqua - t - il avec maladresse .
Andries se pencha vers lui et lui glissa une mains sous le menton pour la regarder dans les yeux.
- Il n'y a pas de «relation» entre nous, lui dit-il sèchement. Tu sais très bien que les relations ce n'est pas pour moi. Tu es mon amant , un point c'est tout.
Loan eut l'impression d'avoir été giflé. Sidéré, il le regarde d'un air bouleversé.
- Ton amant ? répéta -t-il la gorge serrée.
Il n'aurait pas eu d'objection à « petit ami » « compagnon » , « copain »... mais « amant »? Le considérait - il comme un homme entretenu, payé pour ses services sexuels ?
Il sentit la nausée l'envahir. Le repoussant il se leva et s'éloigna de lui. Il le dévisagea d'un air stupéfait.
- C'est tout ce que je suis pour toi ? Un amant ? demanda - t -il d'une voix éraillée par l'émotion.
- Tu n'es pas toi même, lui répondit-il avec impatience. Rassieds - toi, je vais aller te chercher un verre. J'ai eu une semaine fatigante et tu n'es manifestement pas bien. Ce n'est vraiment pas le moment de parler de tout ça, pas plus pour toi que pour moi.
Irrité, il se leva et se dirigea à grands pas vers la cuisine. Il avait passé toute la semaine à tendre des pièges à la personne qui essayait de le ruiner en vendant ses secrets à la concurrence et s'il y avait une chose dont il n'avait vraiment pas besoin, c'était une querelle avec un amant hystérique !
Il prépara un verre de jus de fruits pour Loan et se versa une bonne dose de cognac. Il sentait venir la migraine.
Il sourit en apercevant les chaussures de Loan en plein milieu de l'entrée ; à son habitude , il s'en était débarrassé à peine sortit de l'ascenseur et avait abandonné son sac sur le canapé.
Ce n'était pas un homme compliqué ; c'était bien pourquoi il avait été surpris par sa réaction à l'instant. Cela ne lui ressemblait vraiment pas. Loan n'était pas collant ; sans quoi leur relation n'aurait jamais durée aussi longtemps !
Leur « relation »? Ne venait il pas de lui expliquer qu'il y avait pas de relation entre eux ? Il était son amant rien de plus.
Il n'aurait pas dû lui dire les choses crûment. Il devait être souffrant et avait besoin d'un peu de tendresse. Cette seule lui donnait envie de fuir, mais après tout il avait toujours été là pour lui quand il rentrait fatigué de ses voyages d'affaires ou de ses réunions.
C'était son tour de lui donner autre chose que du plaisir sexuel.
Il s'apprêtait à regagner la chambre lorsqu'un papier dépassant du sac de Loan attira son regard. Il s'arrêta net en fronçant les sourcils et posa les deux verres sur la table.
Il ne pouvait en croire ses yeux. Il attrapa la liasse de documents et la feuilleta , sentant une colère noire l'envahir. Loan ! Loan était la personne qui le trahissait ! Il aurait voulu pouvoir le nier. Détruire les preuves et faire comme si elles n'avaient jamais existé. Mais elles étaient là sous ses yeux : il avait entre ses mains les faux documents qu'il avait volontairement laisser traîner ce matin dans l'espoir de découvrir qui vendait les secrets de l'entreprise à son concurrent . Il n'avait vraiment pas perdu son temps !
Soudain, tout devint claire. C'était à peu près à l'époque où il était venu vivre avec lui que les plans d'architectures avant commencé à disparaître. Il avait travaillé pour l'entreprise et même s'il l'avait convaincu de renoncer à son poste pour se consacrer à lui, il était toujours autorisé à circuler à sa guise dans les bureaux. Mais quel imbécile il avait été ! Le coup de téléphone de Carlos quelques heures plus tôt lui revient brusquement à la mémoire. Sur le moment, il avait juste été un peu irrité et s'était promis de rappeler à Loan qu'il devait respecter les règles pour sa propre sécurité. Alors que c'était lui qui n'était pas en sécurité avec lui ! Il s'était rendu à son bureau puis avait disparu pendant plusieurs heures. Et comme par hasard, des documents volés à l'entreprise se retrouvaient dans son sac !
Le point crispé sur les papiers, il se dirigea droit vers la chambre. Loan était toujours assit sur le lit et tourna vers lui un visage baigné de larmes. Quel comédien !
- Tu as une demi-heure pour partir d'ici, lui dit-il d'un ton sec.
Loan le fixa abasourdi.
- Je ne comprends pas, répondit-il d'une voix étranglée.
- Tu as une demi-heure pour faire tes bagages avant que j'appelle le vigile et te raccompagner en bas.
Il se leva d'un bond incapable de comprendre ce qu'il se passait. Comment la situation avait elle pu se dégrader à ce point ? Il n'avait même pas eu le temps de lui parler du bébé.
- Que se passe t-il , Andries ? Pourquoi es tu furieux contre moi ? J'ai été bouleversé ; je croyais que notre relation allait plus loin que cela.
- Il te reste vingt - huit minutes, répliqua - t -il froidement. Tu croyais vraiment que tu pourrais t'en tirer aussi facilement ? poursuivit -il en lui montrant une liasse de documents. Tu m'as menti et tu m'as trahi, tu n'as plus ta place ici.
Loan se sentit vaciller mais il ne fit pas le moindre geste pour lui venir en aide.
- Je ne sais pas de quoi tu parles répondit -il à voix basse. J'ignore tout de ces documents.
- Tu es un voleur, rétorqua t - il avec une moue méprisante. Estime toi heureux que je n'appelle pas la police. Mais je te préviens que si jamais tu t'approches de moi à l'avenir c'est exactement ce que je ferai. Tu aurais pu couler l'entreprise avec tes manigances. Malheureusement pour toi, tu es tombé dans le panneau.
- Un voleur ? répéta - t- il avec nervosité.
Il lui arracha les papiers et essaya de comprendre, mais les mots et les graphiques se brouillaient devant ses yeux. Il aperçut un courriel provenant manifestement de l'entreprise d'Andries et quelques mots lui sautèrent aux yeux : dossier confidentiel ; plans détaillés ; appel d'offres international ; photocopie des dessins d' architecte...
Il n'avait pas la moindre idée de ce dont il s'agissait.
Il leva les yeux vers lui en ayant l'impression que le monde s'écroulait autour de lui.
- Tu m'accuses d'avoir volé ces documents ?
- Ils étaient dans ton sac. N'essaie pas de nier contente toi de déguerpir : il te reste vingt-cinq minutes.
La gorge nouée, il avait l'impression de ne plus pouvoir respirer ni penser ni réagir. Il se dirigea vers la porte hébété, sans songer à prendre ses affaires. Tout ce qu'il voulait c'était fuir. Dans l'entrée il s'appuya un instant au chambranle et se retourna pour regarder Andries. Il conserva un air implacable, les traits durs le regard glacé.
- Comment as tu pu me croire capable d'une chose pareille ? murmura - t - il.
Aveuglé par les larmes il s'engouffra dans l'ascenseur et au rez-de-chaussée le portier lui proposa d'un air inquièt de lui appeler un taxi mais il refusa d'un geste et s'éloigna en titubant.
La nuit était tombée mais il n'y fit pas attention pas plus qu'aux larmes qui lui coulaient sur le visage. Il obligerait Andries à l'écouter. Il retrouverait le voir et lui parlerait. Ce n'était qu'un immense malentendu. Il y avait forcément un moyen de lui faire entendre raison.
Il était si bouleversé qu'il ne remarqua pas l'homme qui le suivait. Au moment où il allait traverser la rue, il sentit qu'on l'attrapait par le bras et ses cris de terreurs furent rapidement étouffés par un sac qu'on lui jeta sur la tête.
Il se débattit de toutes ses forces mais en un rien de temps, son agresseur l'obligea à monter à l'arrière d'un véhicule. Une portière claqua, il entendit des bribes de conversation puis le véhicule démarra.
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La mémoire du coeur
RomanceAccusé de vole, Loan est chassé de l'appartement par Andries et se fait kidnappé.