Ce jour-là, Papierpeint avait décidé de cuisiner. Elle s'attela donc à la prépartation d'une tartiflette (et non d'une croziflette parce que c'est dégueulasse). Des heures et une catastrophe nucléaire plus tard, le saint Graal se trouvait dans mon assiette. Tout en protégeant mon assiette des regards envieux de Phoque -il est bien connu que les lapins ont une forte tendance à être des gratteurs professionels -, je me délectais du met délicieux.
Quelques minutes passèrent avant que mon estomac ne me fasse ressentir la terrible erreur que je venais de commettre. En effet, j'ai l'estomac très sensible, je suis un chat délicat, voyez-vous. Je filai donc à la litière et y restai deux bonnes heures. Durant ces longues minutes, j'eus le temps de méditer sur ma situation. Il est vrai que Papierpeint n'est pas une cuisinière remarquable et je commençais à me douter que mes meaux n'étaient pas dus qu'à une tartiflette mal digérée. J'entrevoyais petit à petit la possibilité que les humains ne soient pas parfaits.
C'est à ce moment-là que j'ai eu une idée ma foi fantastique: il fallait changer de stratégie, différer notre approche. Nous devions tout simplement banir la tartiflette de nos repas. Cet aliment, création purement humaine -ce qui explique ses nombreuses imperfections-, était tel une pomme empoisonnée: délicieux, mais mortel pour l'estomac de qui en mange sans compter. La tartiflette nous amadouait avec son regard de braises, elle nous faisait commettre les pires atrocités, notre ventre agonisait. Si x était égal à oeuf alors tartiflette était égale à Satan.
Conclusion: Pour bien digérer la tartiflette, mangez de la pizza (et si ça ne vous plaît pas, niquez vos génitrices -quelle que soit leur race-).
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Médor ou Visions animales sur le monde actuel
EspiritualUn chat prénommé Médor, deux chiens (dont un obèse), répondant aux doux noms de Henry et Cunégonde, un lapin appelé Phoque ainsi qu'une troupe de joyeux lurons poilus vous guideront dans cette rocambolesque histoire sans queue ni tête (c'est le cas...