Noir est la rose...

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Je m'en fous qu'elle me le rembourse où pas. Mon regards ne la quitte pas, elle est belle, vraiment, une beauté naturelle sans retouche ni artifice. Elle est sombre, elle est timide, elle quitte mon appartement en laissant la porte ouverte, je souffle et baisse la tête, je ferme la porte et éteins la télé et la lumière je pars dans mon lit, le sommeil ne vient pas, c'est yeux, c'est lèvres, c'est pas possible c'est qu'une gamine... sa main qui me touche le torse, je retire mon t-shirt, j'ai chaud, c'est pas possible, c'est vraiment pas possible...

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Point de vue Neïra

Je referme la porte de l'appartement, celui-ci est plonger dans le noir, je vais directement dans ma chambre, Esra dors, je sors l'enveloppe de mon sac et la range dans ma cachette. Je referme ensuite mon placard, je pars prendre une douche et me couche, ce n'ai pas pour au temps que j'ai sommeil, Tarik, son regards, son inquiétude, pourquoi veux-t-il que j'arrête de travailler la nuit, j'ai besoin de ce boulot pour aider ma famille, e doit le faire, même-ci c'est vrai que je suis fatiguer, que je passe mes dimanches a dormir, que je n'ai pas beaucoup d'amies, que je ne sors pas vraiment, en faîte pas du tout.

Mais mes frères et sœur, ne manque de rien. Le lendemain quand j'ouvre les yeux c'est avec difficulté, les jours s'enchaîne. Je remarque qu'a chaque fois que je croise Tarik, celui-ci me regarde, m'observe.

Un soir après que Aline m'ai déposer devant mon bâtiments, j'entre dans celui-ci et je m'arrête tout de suite, je ne trouve pas Bilal mais Tarik, quand il me vois, il relève la tête.

- Salut, lui dis-je.

- Salut, me répond-t-il.

Je passe devant lui pour me rendre à l'ascenseur.

- Neïra attend, me dit Tarik.

Je me retourne et me rapproche de lui.

- Ecoute, sa fait plusieurs jours que je t'observe...

- Oui, j'avais remarquer, tu n'ai pas très discret, lui dis-je.

- Je m'en fous de ça, tu travaille encore la nuit?

- Oui, j'utiliserais l'argent en qu'a de gros problème, mais je doit toujours travailler.

- Mais pourquoi? Je t'offre une porte de sortie, pour que tu profite de la vie!

- Ma vie c'est eux, c'est mes frères et ma sœur, je ferais n'importe quoi pour eux, toi même tu la fait non? Et tu le fait encore, dis-je.

- Ouais je l'ai fait, je ne regrette rien de ce que j'ai fait, mais moi je ne me suis pas tuer a charbonner, j'ai fait de la taule certes, mais j'ai profiter de la vie.

- Oui, mais nous deux, nous ne sommes pas pareils, lui dis-je.

- Je vais partir, me dit-il.

- Très bien, où ça?

- En Espagne, deux semaines, tourner un clips.

- Profite bien du soleil, dis-je avant de partir. 

Je rentre chez moi, j'en ai rien a foutre qu'il s'en aille sérieux! Qu'est ce que sa peux me faire? C'est pas comme si nous étions amis!

Une petite semaine c'est écouler, nous sommes dimanche et je suis réveiller par les cris de Bilal, je quitte mon lit épuiser, j'ai travailler hier soir jusqu'à très tard dans la nuit. Il n'ai que 9h00 et j'ai un horrible mal de tête, je me rends dans la cuisine. Bilal cris sur Esra et tout de suite sa me rend folle, la petite pleure.

- Arrête de crier Bilal!

- Quoi! Qu'est ce que tu a ?!

- J'aimerais dormir, je suis épuiser mais comme tu gueule comme un veau c'est impossible!

J'attrape une éponge et nettoie la table où le lait a été renverser.

- C'est pas un drame, tu n'a pas besoin de hurler comme ça! Dis-je a mon frère.

Enervé, il quitte la cuisine, je prends Esra dans mes bras et je l'emmène dans notre chambre, je nous met sous la couette, dans mes bras, elle se calme tranquillement. Je fini par m'endormir de nouveau.

Vendredi soir, je ne travaille pas, je vient de rentrée à l'appartement et je trouve bizarre qu'il n'y ai personnes. Je trouve un mot sur la table de la cuisine, ma mère est parti chez la voisine avec les petits. Comme il n'y a personne, je décide d'aller prendre une douche, je pars dans ma chambre, tout est s'en dessus-dessous. La moitié de mes affaires sont éparpiller par terre, je jette mon sac et me dirige vers mon placard.

Non, non, non, non, c'est pas possible, je suis en panique ma boîte où contenait tout l'argent que je mettait de côté a disparut, l'argent de Tarik! Non, putain, je quitte l'appartement, et descend en bas de l'immeuble, je trouve Salim un très bon pote de Bilal.

- Il est où Bilal?!

- Hey Neïra.

- Bilal! Il est où? dis-je en perdant patience.

Salim me regarde gêner.

- Il est parie en Italie.

- En Italie? lui demandais-je.

- Oui, Neïra ne t'occupe pas de ça, il est parti pour charbonner plus.

- Si je comprend bien, il est parti en Italie chercher de la cam'!

Salim ne me réponds pas, putain quel conard! Il m'a piquer tout mon fric pour cette merde! Je pars m'installer sur un banc, j'ai envie de pleurer, l'argent que j'économisait depuis des années, il m'a tout pris, tout! J'essaye de l'appeler mais bien sûr je tombe sur sa messagerie.

- Neïra? Ca va?

Je relève la tête et vois Sana.

- Oui dis-je, ça va et toi?

- Oui, me dit-elle. J'allais me chercher un pizza, tu veux m'accompagner?

- Oui, je veux bien.

- On pourrait ensuite ce regarder un petit film.

- D'accord, dis-je en me levant du banc.

Je pense que cette soirée va me faire du bien. On passe prendre des pizzas et nous montons chez elle, j'appelle ma mère pour lui dire que je suis chez Sana.

- Sinon, tu taffe toujours au temps? me demande-t-elle

- Oui, comme toujours et toi? Tu travaille toujours à Sephora?

- Oui, toujours, me dit-elle.

Je regarde au tours de moi, il y a pleins de photos d'elle et de son copain Lukas, de sa famille et de ces amies.

- Et ta le temps pour les amours? me demande-t-elle en souriant.

- Non, dis-je en riant. Je ne cherche pas non plus.

- Pourtant tes jolie, je trouve bizarre.

- Arrête tes bêtises, dis-je en riant.

- Non mais c'est vrai, pourquoi tu ne prends pas le temps?

- Je m'occupe de m'a famille, c'est plus important pour moi que l'amour.

- Tu verra quand tu tombera amoureuse, tu changera vite d'avis.

- On verra bien mais pour l'instant je suis loin d'être amoureuse, dis-je en riant.

Nous passons toute la soirée a discuter, plus qu'a regarder le film qu'elle a mis en route. Elle me parle de sa vie amoureuse, de quelques histoires dans le quartier. Elle me redonne le sourire Je rentre à l'appartement et je perd aussitôt mon sourire. Bilal m'a piquer tout mon argent, et Tarik qui rentre dans une semaine, moi qui avait pris ma décision d'arrêter de travailler la nuit, je pense que c'est raté...