chapitre 8: Tel est pris qui croyait prendre

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Rachel terminait son steak avarié, et mit à exécution son plan.
Sa mère les regardait étrangement, avec des yeux affamés. Serait - elle devenue cannibale suite à cette histoire?
Mieux valait ne pas y penser. Rachel commença, sûre d'elle:
-Dis donc, j'aimerais bien me lancer dans la politique, dominer le peuple pour m'enrichir sur leurs dos.
Yvan faillit exploser. De plus, il était si déshydraté qu'il ne transpirait même plus.Elle poursuivit à son attention:
-C'est vraiment ridicule de transgresser les règles, elles sont faites pour le respect et la prospérité, n'est ce pas, Yvan?
Cette fois il ne put se contenir, et vociféra:
-AH OUAIS, ET C'EST PAS DÉBILE DE NE S' INTÉRESSER QU'À L'ARGENT ALORS QUE L'ÊTRE HUMAIN A DES VALEURS, TELS QUE L'AMOUR, LA DIGNITÉ ET LA LA LIBERTÉ QUI N'ONT PAS DE A ÊTRE DIRIGÉS PAR DES LOIS CAPITALISTE!!!!!!!
Soudain, le diable Hitler sortit dans une explosion de feu par un cadre de la maison, bouche grande ouverte, prêt à saisir l'âme d'Yvan, qui déjà hurlait de peur.
Les espérances de Rachel s' avérérent vraie.Ni une ni deux, elle sortit le livre d'incantations caché derrière l'horloge de la salle à manger, l'ouvrit à la page "représentation du diable", se posta devant Yvan et lui dit haut et fort:
"Hey! Touche pas à mon frère, et retourne en enfer!
-QUOI?! S' interrogea Hitler. NOOOOOOON!
Et il fut littéralement aspiré dans le livre, qui se referma aussitôt dans une spirale infernale de flammes et de cris plaintifs et retomba lourdement sur le sol.

Ils se pencher ent tous sur le livre, puis Barbara demanda:
"Mais je pensais que tu ne pouvais pas lire ou toucher de livres avec ce pacte qui visait nos faiblesses?
-Non, contrairement à vous, ma peine était de culpabiliser de vous avoir andoptriné là-dedans.
Elle serra très fort son frère et sa mère dans les bras:
-Je suis tellement navrée...pleura t-elle
-C'est ma faute, avoua Barbara, les larmes aux yeux, je m'emporte toujours...
-Et moi je joue à chaque fois au plus malin...poursuivit Yvan.
-Et moi alors, acheva Franck, je suis un looser fini.
Et ils soufflèrent tous de joie et de soulagement, comme reliés par l'amour et la compassion qui émanaient d'eux et donnaient à la maison une ambiance amicale.

Puis Yvan Affirma, tout heureux:
-Hé! On peut de nouveau être nous même!
Et les disputes reprirent de plus belle...

Le pacteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant