Le théorème des mamans

Shiman

Quittons les classifications et passons au mythe.
Connaissez-vous cette déesse à quatre bras une tête et deux jambes ?

Non.
Êtes-vous sûr ?

Cette femme que vous croisez tous les jours, avec pour attributs une colombe pour l'amour, un cœur d'or pour la générosité, un ordinateur et un téléphone pour le travail (on s'adapte à son époque ) et un fer à lisser les cheveux ( je ne peux l'expliquer celui-là ... ).

Déesse de toutes les mères, de la bonté et dure labeur, on reconnaît malheureusement assez peu tous ses efforts.

Et pourtant, elle n'a obtenue ce titre par hasard, une série d'épreuves précédèrent son arrivée au temple :

Des songes et oracles précédant sa naissance la destinant à un grand destin, elle naquit dans la douleur et les cris. Une éducation digne de ce nom lui fut accordée par un précepteur digne de ce nom, différents arts lui furent enseignés.
Ses études terminées, la première phase de la prophétie s'enclencha : il lui fallait trouver celui qui serait son compagnon de route, son dieu.
Combien de temps durèrent les recherches ? Les récits varient : des semaines, des mois, des années... Mais tous s'accordent sur un point : l'entreprise ne fut pas sans obstacles...
De la sirène aux harpies, du cyclope aux chimères le repos ne vint que le jour où enfin, son regard croisa celui d'un homme, parfait en tout points : Shipa.
La première réussie, suivie la seconde : l'embrasement. Shipa à ses côtés, c'est ensemble qu'ils affrontèrent et vinrent à bout des flammes et du feu les envahissant.
Porter le lourd poids que représentait son monde constitua la troisième épreuve, s'en décharger : la quatrième.
Ainsi Shipa et elle vécurent dans la joie et le bonheur.

Cette histoire à la fin heureuse représente un modèle de perfection dont l'atteinte se voit situé dans les cieux. Peu importe les épreuves que l'on traverse, elles nous instruisent, nous rendent plus fort de telle sorte que nous en sortons changés.