Grand Canyon en Arizona. 2017.
Le soleil se lève à l'horizon, des chevaux courent librement, le vent doux soulève la poussière du Grand Canyon. La chaleur du matin permet la sortie des êtres du désert, commencement d'une journée routinière. Assise au bord du plus haut canyon, jambe dans le vide, une jeune femme observe l'astre se lever, elle a de longs cheveux sombres dansant librement au vent. Ses yeux bleus mettant en valeur son visage fin et bronzé, elle porte une chemise courte de couleur bordeaux avec des manches retroussées jusqu'aux épaules. Elle a un short court de couleur blanche opaque, la jeune femme à des bottines de cow-boy allant jusqu'à ses chevilles.
" Je regarde le soleil éclairé le paysage, la couleur, la chaleur me fait du bien, un petit moment de repos, un petit moment de pause que j'apprécie particulièrement. Ce moment-là, je le consacre aux souvenirs dont j'ai oublié aux files du temps, souvenir de mon existence. Une ancienne promesse pour qui ? J'ai oublié également. "
La jeune femme tend sa main vers le soleil, puis ferme sont poing comme si elle veut l'attraper. Après un petit moment, elle se lève et se détourne du paysage pour se diriger à sa moto électrique livewire de couleur noire, elle récupère son casque et le met sur sa tête en mettant sa chevelure à l'intérieur avant de démarrer. La poussière projetée par la moto retomba plus loin au sol, près de deux corps sans vie et une ombre au sol brûlé dessinant une créature.
" La vitesse, se sentir libre, se sentir vivante, mais je sais que cela n'est qu'un petit moment dans ma vie, un petit moment pour ressentir quelques choses que je n'ai plus, malgré ma recherche, mes efforts, je sais au fond de moi. Ces sentiments, je ne le retrouve plus, je les ai perdus."
Un bruit de moteur, de sirène s'élève dans le ciel. La jeune femme regarde dans son rétroviseur et voit un hélicoptère, puis, plus loin, derrière elle, trois voitures de SWAT. Elle accélère, elle sourit sachant qui est la personne organisatrice de tout ça, une course-poursuite s'engage dans le désert du Grand Canyon. La jeune femme voit les trois voitures accélérées la rattrapant rapidement, au-dessus d'elle l'hélicoptère d'où provient une voix masculine.
- Mlle Smitt ! Vous êtes en état d'arrestation conformément au loi Américaine ! Rendez-vous ! Ou nous utiliserons la force !
Amusée par le tournant de la situation, elle attend que les trois voitures l'encerclent complètement, lorsqu'elle voit les policiers d'élite se mettre en formation, en la pointant de leur arme, elle ferme les yeux et écarte ses mains en signe de croix tout en continuant de conduire. Surpris par ce geste, les policiers la regardent avec méfiance, à partir de ce moment personne ne comprit ce qui allait se passer.
Smitt se lève doucement sur la moto, toujours en croix, elle plie ses genoux avant de se lancer dans les airs à six mètres du sol touchant presque l'hélicoptère. Le chef et son adjudant se trouvant à l'intérieur eurent des frissons. Les véhicules crisèrent les pneus lorsqu'ils la dépassent, la jeune femme atterrie au sol faisant s'élever la poussière, pendant que la moto continue son chemin avant de tomber sur le côté, plus loin.
" Je peux ressentir mon excitation augmentée, l'envie du sang, l'envie de voir mes ennemies à terre me remplit d'une joie malsaine. Je veux sentir leurs désespoirs, leurs peurs, quel gâchis de salir encore une fois ce bel endroit... Tant pis... Allons jouer !"
La jeune femme enlève son casque laissant ses cheveux dans le vent, le jetant au loin pendant que les policiers sortent des trois voitures, ils se mirent en position autour d'elle tout en la tenant en joue. L'hélicoptère se met au-dessus d'elle, faisant s'élever la terre et la poussière au même rythme que les cheveux.
- Êtes-vous prête à vous rendre ?
Smitt lève la tête.
- Vous devrez venir me chercher !
- Feu !
Les soldats tirent sur leur cible brisant le peu de silence qui reste de l'endroit. La jeune femme se baisse au sol avec une extrême vitesse, évitant les premières balles touchant par la même occasion des policiers en faces, criants, blessants, tuants. En une dizaine de secondes, sur vingt-huit policiers du SWAT, seulement douze ne furent pas toucher, quatre sont blessés gravement. Tous arrêtant de tiré, se regardant ne comprenant pas, Smitt se relève en riant horriblement, le vent amenant son écho au loin. Avec crainte, les policiers se mettant à nouveau en formation et visèrent à nouveau la psychopathe.
Smitt se met à fredonner le refrain de" Wagner, marche funèbre" . Des frissons, de la peur, de la sueur, les policiers ressentent pour la première fois, la crainte de ne plus voir le lendemain.
"Quelle musique propice à l'avenir de ses gens, magnifiques, cela me rappelle lorsque j'allais dans les concerts. Splendide."
D'un seul mouvement, Smitt se retrouve derrière un policier, elle donne un coup de pied entre les jambes et arrache l'arme de l'homme accroupit au sol, souffrant de douleur. Toujours en fredonnant, elle tire sur la tête du policier, explosant son crâne. À cet instant les collègues tirent comme des acharnés sur leur cible, refaisant la même erreur. La jeune femme court se mettre à côté d'un blessé et le soulève pour l'utiliser comme bouclier. Elle réplique en tirant sur les têtes des policiers, en fredonnant. En moins d'un quart heure, elle fait face au dernier homme, il tremble comme une feuille et s'aide de son autre main pour mieux visé.
"Magnifique ! Je ressens enfin cette peur émanant de lui ! Quel sentiment !"
D'un coup, une douleur dans le dos la prend par surprise, elle se retourne et voit une femme avec une cicatrice sur la joue la visant sans sentiment, Smitt attrape la fléchette dans le dos et l'arrache. Elle commence à avoir des fourmis dans ses membres, elle lâche l'arme.
- Je vois que tu as réussi à me surprendre, grande sœur.
Ses jambes lâchèrent se mettant à genoux devant la femme plus âgée et aux longs cheveux blonds. Cette dernière se rapproche de la plus jeune, le policier la rejoignant tout en continuant à mettre en joue Smitt.
- Tu ne vas plus faire de mal à personne, monstre.
- Voyons ma soeur, suis-je le véritable monstre entre nous ? (Souriante)
- La FERME ! ( S'écrie avec rage)
Smitt sent que le sédatif fait effet, elle continue de regarder sa sœur lorsqu'elle tombe au sol complètement, se battant contre l'endormissement.
- Tu vas enfin aller en justice.
- Justice ? Y a-t-il vraiment de la justice dans ce monde ? Ma chère Suzy...
- Je ne t'autorise pas de m'appeler ainsi !
- Ho tu préfères, Suzanne . Suzanne Smitt ?
Ladite Suzanne regarde la plus jeune avec dégoût et tristesse.
- Tu déçois énormément, Luna sera encore déçu de toi, Naria.
La concernée souffre horriblement et fit un clin d'œil avant de s'endormir vraiment.
- Ça va Suzy ? demanda son supérieur.
- Oui.
Elle continue de regarder sa sœur emmener par le policier restant dans l'hélicoptère, avant de suivre le mouvement.
Quelques heures plus tard, dans la prison la plus sécurisé et la plus secrète de l'Amérique, une personne est mise en isolement, le nom de cette méthode est la plus radicale, solitary confinement. La personne allongée et attachée dans une camisole de force au milieu de la pièce a de longs cheveux noirs, ses yeux ouverts regardent le plafond, son sourire se fait de plus en plus horrible lorsqu'elle entend les pas d'une personne s'approcher de sa cellule.
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A suivre !
