Chapitre 23

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Manoir démesuré, herbe coupée au millimètre près, fontaine, et une allée de 200 mètres de long; voilà la propriété de mon demi-frère. Je sortis Ritsu de son sommeil et lui indiqua qu'on était arrivé. Je vins lui ouvrir la portière et il sorti, pas serein. Je m'apprêtais à sortir nos valises du coffre quand mon demi-frère et les futurs mariés vinrent nous voir.

Tiens ta petite pute est venue avec toi Yūutsuna-san ?, me demanda Wasaki-san en riant de bon coeur avec les deux autres.

Pauvre chaton, il a peur. Tu as peur qu'on t'utilise comme jouet ? Désolé, nous ne sommes pas aussi pathétique que Yūutsuna-san, ajouta mon cousin en voulant toucher Ritsu.

Je saisis aussitôt son poignet et Ritsu sorti les valises du coffre.

Touchez-le je me tire, menaçai-je en le lâchant, et dans le genre pathétique tu es bien placé, cousin. Tu te maries avec une salope qui t'a déjà trompée !

Ton cousin est d'une vulgarité mon amour, lança la future mariée (faut que je la jette d'une pont elle).

J'ai envie de dire, vous insultez quelqu'un que vous venez à peine de rencontrer ! Et sérieusement la prostituée, va faire le trottoir.

Sur cela, je saisis le poignet de Ritsu et pris ma valise. Je refermai le coffre et on parti rentrer dans cette demeure. Un majordome vint nous voir dans l'entrée et regarda de haut en bas Ritsu. Les gens qui passèrent firent de même.

Désolé monsieur, le marié n'aime pas les animaux, nous dit le majordome en voulant toucher Ritsu.

Primo c'est pas un animal, deusio vous le touchez je vous colle un procès au cul, et troisio je me fous de ce qu'aime mon cousin !

Oh excusez-moi, vous êtes le second cousin. Je suis sincèrement navré. Je vais vous emmenez à votre chambre.

Ce n'est pas à moi que vous devez des excuses, et je suis capable de me débrouiller seul ! Je sais monter trois marches sans qu'on me tienne la chandelle !

Bon tu te dépêches d'emmener ta pute à l'étage cher cousin Yūutsuna-san ? Ton animal sera mieux dans son panier !

Je m'approchai de mon cousin avant de le gifler et d'emmener Ritsu à notre chambre. Celui-ci me suivit et une fois arrivé à la chambre je l'entendit sangloter. Nous rentrâmes et je le fis asseoir sur le lit.

Eh Ritsu pourquoi pleures-tu ?, demandai-je en m'agenouillant et prenant ses mains.

C'est de ma faute... Je ne te cause que des ennuis.

Ne les écoutent pas...

C'est facile pour toi ! Tu crois que c'est simple de ne pas écouter les gens t'insulter ?!

Il retira ses mains des miennes et vint au milieu du lit. Il me tourna le dos et sanglota, tête dans les bras. Discrètement, je vins derrière lui et le serra à la taille, posant sa queue à côté de lui. Je posai un baiser dans son cou et ma tête sur son épaule.

Eh petit chat... Tu vas pas rester dans ton coin pendant trois jours quand même...

Je suis venu pour te tenir compagnie nya... Je t'attends ici, en plus je peux dormir autant que je veux !

À t'entendre on dirait que tu es juste venus pour-

Je tiens à être le seul à qui tu donnes du plaisir.

Quelle charmante façon de présenter les choses Ritsu.

Tu préfères que je dise que si tu vas baiser une pute ou un enfoiré je te ferais passer l'envie de recommencer ?

Ritsu !

Il ricana et se retourna complètement avant de me donner un fougueux baiser. Je tombai en arrière et il vint s'asseoir à califourchon sur moi. Tranquillement, ses mains défirent ma chemise et se promenèrent sur moi avant de descendre. Elles défirent ma ceinture et la queue de Ritsu vint caresser mon bas-ventre.

Mais je n'es pas de soucis à me faire... n'est-ce pas Yūutsuna ? Je suis...le seul...

Ngh Ritsu pas maintenant ! Je dois-

Chuuut... Ferme les yeux.

Mais je-... Ngh non !

Menteur tu aimes... et moi aussi j'aime.

Je fermais les yeux et le laissa faire. Ses lèvres vinrent me faire un suçon dans le cou pendant que ses mains s'agitèrent en bas. C'était tellement bon, ces mains si douces... La luxure est vraiment une mauvaise chose, mais qu'est-ce que c'est bon en même temps !

Eh Ritsu... Laisse-moi faire... Je veux te prendre...

Et pourquoi...un tel privilège ?

Ritsu... ngh ! Ça fait mal... je peux plus tenir... !

Yūutsuna... ne soit pas si impatient.

Ritsu !

Patience...

Je veux te prendre maintenant ! Ritsu je te veux maintenant !

... Tu m'excite encore plus quand tu t'énerves...

Ri... Ritsu maintenant...

Il lécha mon cou et enleva enfin son pantalon. Oh joie ! J'allais enfin me soulager ! Il s'amusa à me titiller encore un peu avant de se laisser prendre. Il se planta sur mon membre en gémissant et je soupirai de soulagement. J'attendis qu'il vienne m'embrasser pour nous retourner. Mon membre alla toujours plus loin au fil des vas et vient.

Ngh Yūutsuna... Je... Je voulais...

Je préfère comme ça... C'est plus facile.

Ahh... Siii bon...

Héhé... Tu l'as voulu Ritsu...

Ouii ! Envie de toi ! Envie... d'avoir ton corps...

Je sens bien cela... Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Tu ne sens rien...de différent ?

Non pourquoi ? Ngh... Je devrais ?

... Ngh... Yūutsuna je...

Je ?

Il ne termina pas sa phrase et serra les draps de toutes ses forces. Je souris et accéléra, le voyant avoir encore plus chaud. Mais bientôt, il me fit comprendre et entendre qu'il était au bout de ses limites. D'ailleurs, je ne mis pas plus de temps à atteindre les miennes.

Jeu de chat (yaoi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant