Short Story

neuf années.

Comme elle avait un joli sourire, la fille au devant de la classe.
Comme elle était studieuse, la fille au devant de la classe.
Comme elle était belle, la fille au devant de la classe.
Dommage que cette fille au devant de la classe ne m'ai jamais remarqué. Peut-être que pour elle je n'était qu'un piont parmis tant d'autre. Mais je n'osais pas y croire. La fille au devant de la classe était beaucoup trop gentille pour traiter les autres comme des pionts.

Je me rappelle la fois où elle n'étais pas venu. Tout le monde c'est inquiété à son sujet. Moi le premier. Elle était revenue quelques jours plus tard avec des lunettes très foncés et quelqu'un à côté d'elle.
"C'est son copain?" Avait demandés la moitié des gens de la classe.
"Elle a séchée pour être avec lui?".
Seul moi savait à quel point je bouillonnais. J'étais plus que jaloux de la personne à ses côtés.

Je ne supportais pas le fait qu'elle soit à ses côtés et pas aux miens. Le soir quand mes parents parlaient je ne les écoutais pas. Je ne pensais qu'a elle et à ses sourires. Je rêvais de la prendre dans mes bras. Mais non. Elle ne pouvait pas être avec moi puisqu'elle était avec lui.

La fille au devant de la classe,ou juste Rose. Ça fait presque neuf ans qu'on est dans la même classe de suite... neuf ans que j'essaye de lui parler. Neuf ans que je l'aime? Je suppose, c'est la première fois que je ressentait ça pour quelqu'un.

Mais maintenant c'est trop tard. La voiture fonce droit sur moi. Elle était trop rapide pour que je puisse m'enfuir. Et puis la peur paralyse mon corps. Je suis... pétrifié. De l'autre côté de la route,sur le trottoir, Rose avec cette personne encore. Je n'ai pas le temps de hurler. La douleur me frappe un instant puis... rien. Le noir.

Pourquoi?
Pourquoi ne me remarque-t-il pas? Le garçon au fond de la classe.
Pourquoi ne prête pas t-il toute son attention sur moi? Le garçon au fond de la classe.
J'aime tellement regarder les yeux du garçon au fond de la classe. Il était magnifique... ça faisait neuf ans que j'étais dans sa classe de suite... et je n'avais jamais le courage de lui parler. J'étais trop timide et le regarder alors que tout le monde lui tournait au tour ça me faisait mal.

Le soir quznd j'étais rentrée chez moi, j'ai commencer à voir trouble puis plus rien. J'ai appris que j'avais une maladie qui me faisait perdre la vue peu a peu. Je pensais que ce n'étais que des problèmes de rien du tout et que j'avais juste besoin de lunettes. Mais je perdais juste la possibilité de revoir le visage du garçon au fond de la classe. Ou juste Alex.

Le jour où je suis revenue en cours j'étais accompagnée de l'assistant qui devait m'aider en attendant que j'ai la canne. Personne n'avais compris. . . Personne ne savait que je n'avais plus la possibilité de les voir.

Les jours passés tellement rapidement. Et ils paraissaient triste sans le visage de Alex... je m'imaginais des fois que c'etais lui qui me tenait le bras quand je marchais. Le bruit de crissement de pneus et d'une masse qui tombait de dit entendre. Des cris puis le son d'une alarme.

- Alexandre, 18 ans, groupe sanguin O positif. Appelez ses parents! Nous l'emmenons a l'hôpital.

Je pousse l'assistant et je suis mon instinct. Je cours vers la voix et je me fait arrêté par quelqu'un.

- ne rester pas ici, ça pourrais vous choquer.

- je veux venir avec lui!

- vous ne pouvez pas!

- je dois venir avec lui! J-je peux pas le laisser sans lui avoir dit.

La masse qui me retenait semble bouger.

- Bon, montez mais c'est bien parce que il risque grave.

La masse me lâche et je tend les mains devant moi pour essayer de me diriger. Quelqu'un m'aide à monter. Les portes claques et la voiture démarre.

- vous pouvez enlever vos lunettes,la luminosité est faible.

- je verrais rien de toute manière, je suis aveugle .

Je tiens la grande main de Alex. Pendznt un moment j'eu l'impression qu'il avait resserré l'étreinte au tour de ma main.
Le voyage avait été rapide. Il avait été opéré puis mis dans une chambre seule. J'avais eu le droit de rester. Mais je devais partir même si je ne savais en aucun cas où j'étais.

A se que je sache, ça fait quatre jours que je viens pour entendre si il c'etais réveillé. Je marchais,la canne devant moi pour remarqué si il y avait des obstacles.  J'arrive devant l'ascenseur et je cherche le bouton a taton.

- laisser moi vous aidez madame.

J'entends des roues puis le fameux 'ding' que fais le bruit du bouton quand on appuie dessus. Ce vous me parraissait familière.

- Votre voix ne m'est pas inconnue. . .

Un rire semble traversé les lèvres de la personne qui m'avait aider.

- je ne savais pas que tu connaissais pas voix, Rose...

Je sursaute légèrement et souris.

- je ne savais pas que tu connaissais mon nom, Alex. . .

Il rigole encore un son magnifique, le plus beau que j'ai pu entéte depuis ce jour. . .

- pourquoi tu as une canne?

Lui aussi n'avais pas compris...

- Je ne vois pas. Ou je devrais dire plus.

Une main attrape la mienne. Elle était basse. Comme si Alex était assis.

- Tu n'es pas debout?

Il rigole encore et son pouce caresse le dis de ma main.

- Non. Je peux plus le tenir debout.

Je ressert un peu l'étreinte au tour de sa main.

- je voulais te dire une chose...

Nous avions parlés en même temps.

- toi d'abord

Le dit il comme si il souriait.

- je suis venu te voir... et toi?

- J'attend ce moment depuis neuf ans.

- comment ça? Tu attends quoi depuis neuf ans?

- pouvoir te dire que je t'aime.

Ses lèvres de posent sur ma main. Je ne sais pas trop ce que nous sommes mais y'a un truc que je sais. C'est que tout les deux on attendait ce moment.

~une petite histoire écrite comme ça, je pense qu'il y en aura d'autre,mais jamais de suite~

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