Amoureuse de mon prof... Et alors ?! {terminé}

2.1 Une vérité surprenante.

Ce que je venais de découvrir me fit un frisson dans le dos. Je resta devant mon ordinateur, à présent fermé, la bouche grande ouverte, les larmes aux yeux. Je contempla le paysage par la fenêtre qui se trouvait au dessus de mon bureau. Je ne savais que penser, que dire. Et surtout je ne savais si je devais ou non lui en parler. Je resta ainsi des heures que je ne voyais pas défilé. Je pensais à lui. À nous. À elle. À ce que je venais de découvrir. OUI SURTOUT à cette vérité. Je comprenais ainsi mieux son comportement lorsqu'il a vu cette femme. Je ne le voyais plus pareil. L'amour que j'éprouvais envers lui c'était à présent transformé. Par de la haine ? Par de la déception ? Par de la peur ? Je ne serai dire. Peut-être même les trois. Moi qui le dévorait des yeux à chaque fois que je le voyais, que je le désirait. Malgré tous ça je ne pouvais pas y croire. Pouvait-il avoir caché une telle chose ? Lui qui disait m'aimait ? Le prof dont je suis tombée follement amoureuse.
  D'un bond je me retrouvais debout mon sac en main prête à l'affronter et à connaître la vérité. Je pris la voiture de ma mère et partit chez lui. Je ne prit pas la peine de sonner ou de toquer. Je rentra directement. Il était sagement assis sur son canapé en train de zappé. Il avait l'air dépité. En me voyant il se leva instinctivement et était étonné.

Lui- Hail' que...que fais-tu ici ? Tu ne m'en veux plus ? Demanda-t-il avec un petit sourire.
Moi- Dis moi la vérité MAINTENANT. Criais-je.
Lui- Je ... je ne peux pas Hail' j'aimerais... vraiment mais je ne peux pas. Tu... je sentis quelque chose se brisait dans sa voix. Tu me détesterait et je ne veux pas. 
Moi- Je veux savoir. Je veux savoir si tu as réellement poignardée ton élève avec qui tu avais une relation. DIS MOI LA VÉRITÉ... s'il te plaît.

Un silence s'installa pendant une dizaine de secondes qui m'avait paru des heures. Il m'avait regardé avec une telle tristesse dans les yeux puis s'était assis dans le canapé en pleur. Je voulais aller le retrouver, le prendre dans mes bras.. le réconforter mais mes pieds, mes jambes et tout le reste de mon corps m'y interdisait. Les larmes roulait comme un ruisseau sur mes joues. En rien de temps j'avais compris. Tout c'était écroulé à la vue de cette femme. Elle avait détruit mon bonheur.