Journal d'un Psychopathe #19.5

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Point de vue de Blanche:

Je m'appelle Blanche Neige.
Orpheline de père, ma mère m'élève seule avec un poignet de fer !
Je suis étudiante en Licence de Lettres et plus tard,
J'aimerai être écrivain.
D'ailleurs, j'ai écrit un roman qui s'intitule "La vie a plus d'imaginations que toi".
Un roman de Science Fiction parlant d'une héroïne qui rêve d'aller sur la planète Terre pour connaître ce qu'est l'ampathie et l'amour. Elle vient d'une autre planète ne connaissant que la guerre et la haine !

Je l'avais fait lire à ma mère et elle avait adoré,
Selon elle, j'avais du talent !
En plus, elle était éditrice dans une maison d'édition !
Ma mère m'avait proposé de travailler auprès d'elle pour cet été,
Il fallait absolument une secrétaire d'urgence,
Et j'acceptais quand même.
Puis, cela me ferait des sous pour plus tard,
Ce n'était pas plus mal.
Son patron, Mr Kursten,
Il homme froid à la première vue,
Mais dés qu'on le connaissait mieux, il était cool.

L'été vint enfin, et je commençais à travailler en tant que secrétaire.
Au début ce n'était pas facile,
Mais je finis par comprendre le principe et cela allait mieux pour la suite.
La pause déjeuné vint et ma mère me rejoignait,
Nous décidâmes d'aller déjeuner au self,
Nous parlions de tout et de rien.
Je demandais où était Mr Kursten
Elle me répondit qu'il était en voyage d'affaire.
Et je repris le travail,
Et ainsi de suite...
Je n'avais toujours pas rencontré le patron,
Il était en voyage d'affaire.

Au bout de trois semaines,
Je rencontrai enfin le patron.
Il n'était pas mal mais bon il avait 10ans de plus que moi donc bon...
Quand ma mère la vit,
Elle se comportait comme une adolescente amoureuse d'un beau gosse du bahut...
La honte... Elle se dandinait c'était peine à voir !
Il me dit bonjour de façon hautaine,
Je lui répondis de façon sèche,
Ma mère me regardait mal, elle voyait rouge !

Au bout d'une semaine,
Ma mère m'annonça que Mr Kursten allait dîner avec nous ce soir !
Ce soir ? Elle avait craqué !
Je ne voulais pas le voir ce soir,
Elle insista et je finis par accepter à contre coeur...
Le soir venu, ma mère portait une robe courte et moulante.
J'avais l'impression qu'elle avait 20 ans de moins,
Alors qu'elle en avait 45...
Le patron arriva et s'installa à table.
J'étais froide, distante...
Et il commença à me poser des questions,
Voulant savoir ce que je faisais dans la vie ect.
Je répondais que j'étais étudiante en question et que mon rêve était d'être écrivain,
Et il décida de débattre à propos des auteurs français du XIXème siècles,
Ce fut passionnant et très intéressant !
Et ma pauvre mère qui s'ennuyait à en mourir !
Je sentais un lien qui commença à se nouer entre lui et moi...

Il rentra chez lui et ma mère ferma la porte...
Elle ne parlait pas, elle me regardait juste mal
Tout en débarassant la table...
Je ne comprenais pas, nous avions juste discuté.
Okay, je sentis une attirance envers lui,
Mais cela lui passera ce n'est rien...
D'un coup, elle commença à me dire des injures,
Me disant que je n'étais qu'une moins que rien !
Elle me rabaissait, je ne comprenais rien...

Ce week end était froid et tendu...
Mais le dimanche soir,
Ma mère était venue me voir pour faire la paix.
Emue et touchée j'acceptai ses excuses...
Elle décida de préparer une tisane,
Je bus et je m'endormis soudainement...
Le lendemain matin,
J'étais au lit en sueur !
J'étais dans une cave,
Je ne voyais rien !
Il faisait chaud et humide,
Il y avait une petite lumière indiquant la porte
Et j'essayai d'ouvrir...
Mais non ! Elle était fermée à clé !
Je criai à l'aide, mais évidemment personne ne m'entendit...
Je pleurai et je ne sus combien de temps
J'attendus l'ouverture de cette foutu porte !

Je commençai à avoir soif,
Je m'étouffai par cette chaleur humide éprouvante !
J'étais déshydratée...
Et quasi morte, je vis une lumière...
Est-ce le couloir de la mort ?
Non, Mr Kursten qui se demandait où avais-je pu me cacher...
Il m'emmena à l'hôpital,
Cela faisait peur à voir !
Déshydratation, cernes très noires, des jours creuses...
Heuresement, qu'il avait été là pour me sauver...

Point de vue de Grimhilde:

Je m'appelle Grimhilde Neige.
J'ai gardé le nom de mon défunt mari...
Paix à son âme...
Je suis une brillante éditrice,
Enfin je l'étais...
Aujourd'hui en prison pour otage à ma propre fille Blanche...
Je vais vous raconter mon histoire,
Du pourquoi et du comment ai-je pu en arriver là...

Je l'avais proposé en tant que secrétaire
Dans la maison des éditions,
Où je travaillais.
Voyez-vous, c'est bien beau avoir du talent,
Mais il faut se responsabiliser,
La vie d'artiste n'est pas évident !
Elle accepta et la voilà travaillant tout l'été auprès de moi !
J'étais contente.

Mon patron Mr Kursten était en voyage d'affaire
Donc elle n'allait pas le connaître tout de suite.
Elle apprenait et assimilait vite le travail de secrétaire,
C'était un bon élément.
Mr Kursten me manquait beaucoup,
Je l'aimais tellement,
Un jour je lui dévoilerai mes sentiments me dis-je...

Trois semaines après,
Mr Kursten revint enfin de son voyage !
J'étais très contente,
J'avais sauté à son cou pour lui dire bonjour !
Le pauvre il était gêné,
Cela se voyait que je lui plaisai...
Je lui proposai de passer chez moi un de ces soir,
Pour dîner chez nous.
Et il trouva cela une bonne idée,
Oh génial, je n'avais qu'une hâte,
C'était d'être à samedi soir !

Samedi j'allai faire du shopping,
Pour me trouver une tenue spéciale,
Rien que pour lui...
J'entrai de magasins en magasins,
Et je trouvais une belle petit robe noire et moulante !
Elle était simple et classe,
Elle me rajeunissait, c'était parfait !
Je l'essayai, elle m'allait comme un gant !
Je l'achetai et je rentrai chez moi.

Je préparai le diné,
Je me changeai passant de femme ordinaire en une femme fatale !
Ma fille était bouche bée,
Ce qui était positif,
J'aurai enfin Mr Kursten pour moi toute seule !
21h pétante,
Il arriva, je pris sa veste pour l'accrocher tout en l'invitant à s'asseoir.
Blanche faisait une de ces tête...
Qu'est-ce qu'elle était laide
Quand elle faisait la tête...
Heureusement que j'étais souriante
Et belle pour rattraper cette ratée...

La conversation commença,
Mr Kursten demanda à Blanche de se présenter
Ce qui est normal, la politesse.
Et vint la discussion sur les auteurs français du XIXème siècles !
Je m'ennuyais à mourir,
Je voyais Blanche comme une rivale !
Je savais qu'elle le voulait me le voler !
Je n'avais décidé qu'une chose,
C'était de me débarasser de cette sotte,
Mais je me contenais...
La soirée se termina, Mr Kursten partit chez lui
J'étais en colère, j'avais une de cette haine !
Et je m'étais mise à l'insulter,
Je la voyais les larmes aux yeux...
Je repris conscience et j'avais de la peine,
Tout ce que je voulais,
C'était de me cacher, d'où je décidis de ne pas lui parler ce week end pour me calmer...

Ce week end, j'envoyai un message d'amour à Mr Kursten,
Il me répondit que cela n'était pas réciproque...
Je me disais qu'il avait aimé Blanche
Et non moi !
Qu'avait-elle de plus que moi ?
Je menai un plan, j'allai vers elle prétextant vouloir la paix
Et préparer une tisane...
Elle était touchée, elle buvait mes paroles...
Quelle sotte !
J'allai dans la cuisine préparer une tisane,
Après l'infusion, je versai dans les deux tasses
Et une des deux contenait un puissant somnifère !
Je ne vous dirai pas lequel
Puisqu'après vous allez l'utiliser pour vos victimes,
Bande de voyous !
Elle bu et s'était endormie et je la portais,
Qu'est-ce qu'elle était lourde !
Et je l'emmenai au fin fond de la cave,
Et je fermai la porte à clé...

Le lendemain, je pris son roman pour montrer cela à Mr Kursten,
Ainsi, j'aurais ma gloire !
Je partis et en arrivant,
Je décidai d'aller au bureau de Mr Kursten
Donnant le dossier du roman demandant un avis de ce qu'il pensait de mon oeuvre...
Et je rajoutai que Blanche était malade...
Les jours passèrent, et je ne m'inquiétai pas pour l'état de ma fille,
Après tout, un être humain peut survire pendant 4j sans boire une seule goutte d'eau !
Mr Kursten me convoqua et me félicita de mon excellent bouqin,
Cela ferait un carton ! Victoire ! Champagne !

Puis, il me demanda des nouvelles de ma fille Blanche,
Ma fille ? Blanche ?
Oh mon Dieu ! J'étais en train de laisser ma propre fille pour morte !
Je lui dis toute la vérité.
Alerté, il alla jusqu'à chez moi pour la chercher.
Il l'a récupéra quasi morte,
Il l'emmena à l'hôpital
Et appela la police pour m'arrêter...

[Complexe de Blanche-Neige]

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