VII.

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Aujourd'hui, c'était le grand départ pour aller chez mes grands-parents qui habitaient à 45 kilomètres de chez moi. J'avais vraiment hâte de les revoir, cela datait des vacances d'octobre que je n'avais pas eu l'occasion de les revoir, et puis mes parents étaient entrés en conflit avec eux.

"- Taïs ! T'es prête ? Demandait mon père en hurlant dans la maison.

- Oui oui ! J'arrive dans deux secondes !

- Magnes ton cul alors ! Rétorquait Maxime."

Je riais doucement avant de finir mes lacets et d'attraper ma valise rouge pour venir dévaler les escaliers en courant malgré le poids de mes affaires.

"- Ah bah enfin ! Tu sais qu'il y en a qui sont morts comme ça, se moquait mon frère avant de se faire réprimander par notre père.

- Et toi alors ? T'es pas mieux quand tu dois te coiffer pour te faire beau.

- C'est vrai ça, quand tu veux plaire, hein ? Tu sais, cette fille à qui tu parles souvent... elle s'appelle comment déjà ? Ah oui, Marina.

- Tais-toi donc, coupait mon frère en posant sa main sur ma bouche."

Je lui lèchais le creux de la main, qui s'empressait de retirer avec dégoût alors que je riais aux éclats.

"- T'es vraiment dégueu Tata, fit-il en tentant d'essuyer sa main baveuse sur mon haut.

- Dégage ! Disais-je en m'écartant avant de courir auprès de ma mère qui rangeait la vaisselle. Maman, Maxou veut essuyer sa main sur moi !

- Maxime, c'est sale. Laves-toi donc les mains, et avec du savon, insistait-elle en le fixant du regard.

- Mais...

- Il n'y a pas de 'mais' qui tienne."

Il grognait en me tuant du regard alors que je lui tirais la langue avant de retrouver mon père.

"- Allez, en route pour la gare ! Tu as ton billet au moins ?

- Je l'ai ici, répondis-je en sortant l'objet de ma poche. J'ai de l'argent aussi, avec mon téléphone, son chargeur et tous les vêtements dont j'ai besoin. Ah oui, j'ai aussi des chaussures de rechange si besoin.

- Bien, souriait mon père. J'ai mis ton sac et ta valise dans le coffre déjà, alors dis au revoir à ta mère avant qu'on y aille.

- Et Maxime ? Demandais-je.

- Il vient avec toi, il va profiter de les revoir un peu, répondit-il en m'adressant un léger sourire.

- Oh cool ! J'vais dire au revoir et j'arrive !"

***

Le train démarrait doucement avant de se mettre à accélérer de plus en plus pour atteindre sa vitesse maximale. Mon regard se déviait sur les divers éléments de la nature qui étaient jonchés sur le paysage lui donnant un volume plus important. Mes écouteurs étaient enfoncés dans mes oreilles de façon à ce que je n'entende pas les plaintes incessantes de mon frère, qui d'ailleurs était en train de gigoter sur sa place.

"- Qu'est-ce que tu as ? Demandais-je, déjà lassée en ôtant un de mes écouteurs.

- Moi ? Rien. Pourquoi ?

- Bah... Je sais pas, mais t'es en train de gigoter sur ta chaise comme si tu avais des vers aux fesses.

- Ne t'inquiète pas, il y a rien, assurait Maxime en tournant son regard derrière moi."

Je me retournais alors, voyant ainsi une très belle jeune femme qui écoutait sa musique tout en griffonnant sur un cahier épais. Je me tournais alors vers mon frère avec un sourire en coin avant de remettre mon écouteur qui diffusait Willy William avec Voodoo Song.

***

Enfin, arrivés à bon port ou plutôt bon quai. Bref, je récupérais ma valise et rejoignais mon frère qui commençait déjà à avancer en m'oubliant derrière lui.

"- Maxime ! Attends-moi un peu !

- Qu'est-ce qui t'arrive ? Me demandait-il en se stoppant.

- Ma valise est super lourde, et j'ai des petites jambes moi !

- C'est pas ma faute, Madame-je-fais-la-taille-d'un-microbe.

- C'est pas ma faute non plus, Monsieur-je-fais-la-taille-de-géant-vert, répondais-je à mon tour."

Il soupirait avant que nous reprenions la sortie pour aller retrouver nos grands-parents devant l'entrée. Nous poussions les portes avant d'avancer vers la Citroën Cactus noire et blanche de nos ancêtres, tous deux étaient dehors avec leurs sourires aux lèvres.

"- Papy ! Mamie ! Souriais-je en courant pour les prendre dans mes bras.

- Ça va ma puce ? Me demandait ma grand-mère.

- Ça va, souriais-je. Et vous ?

- Ça va. Et toi mon grand ?

- Nickel, répondit-il avec son éternel sourire en coin. Je mets les bagages dans le coffre et on y va ?

- Je vais t'aider, fit notre grand-père en prenant mon sac en main."

Ils chargèrent nos affaires avant de grimper dans le véhicule et de nous emmener à leur demeure.

*~~~*

Désolé pour l'absence, mais j'étais en pleines révisions de BAC et tout...
J'ai déjà passé la philo et l'histoire-géo, donc le plus dur est passé.

Encore désolé et à bientôt !

Til We Overdose | The WeekndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant