XI.

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NDA : Toutes les répliques écrites en gras et en italiques sont dîtes en anglais, mais traduites en français.

Dernier chapitre avant l'épilogue !

Bonne lecture ! 🔥

*~~~*

"- Salut Chérie.

- Bonjour, je suis Taïs.

- Très joli nom, je suis Abel. Même si je pense que tu le sais déjà, 'fin si tu fais partie des filles complètement folles de moi bien sûr, disait-il en m'adressant un clin d'oeil.

- J'ai appris votre nom dans une interview, je ne suis pas du genre à faire beaucoup de recherches sur les stars que j'apprécie.

- Assis-toi, mais tu es donc en train de me dire que je ne t'intéresse pas tant que ça, parlait Abel en se désignant tel un Dieu.

- Si, bien sûr que si ! Sauf que... je suis pas une psychopathe comme certaines personnes.

- Tant mieux, j'aime pas trop les gens qui connaissent ma vie autant que moi, c'est d'un vulgaire ! Je suis bien content de savoir que tu penses la même que moi d'ailleurs, souriait-il en dévoilant quelques dents blanches.

- Je peux vous poser quelques questions ?

- Bien sûr, fit-il en se relevant pour appuyer ses avants-bras sur ses genoux. Je t'écoute Taïs.

- Cela va peut-être vous paraître étrange comme question mais, pourquoi toutes vos chansons parlent uniquement de sexe ?

- T'es perspicace, j'aime ça. Pour tout te dire, je respecte énormément les femmes, et particulièrement ma mère qui m'a mis au monde. Pourtant, toutes les femmes que j'ai fréquenté étaient là que pour profiter de moi, telles des veuves noires, tu comprends ? Toujours là pour que je les baise, désolé pour le langage, ou pour mon fric. Jamais pour ce que je suis réellement, c'est en partie pour ça que j'écris des chansons relatant d'érotisme, expliquait Abel.

- Et quelle est l'autre raison ? Persistais-je, intriguée par cet homme.

- J'aime beaucoup le sexe, comme presque tout homme qui se respecte.

- Hmm..., répondis-je, gênée.

- Et toi alors ? Je veux pas parler de sexe, mais comment as-tu appris mon existence ? Me demandait The Weeknd, dissimulant un sourire.

- Je dirais que c'est avec un de vos plus grands succès, soit The Hills, avant je n'avais jamais entendu parler de vous. Pourtant, peu de temps après, j'ai lu une histoire sur Internet avec une application très utilisée, j'ai écouté la chanson Wicked Games qui m'a beaucoup plu, répondis-je en lui adressant un sourire gêné.

- Ouais, c'est vrai que The Hills m'a fait décollé dans ma carrière, confiait-il. Mais, j'ai toujours pas compris en quoi elle a pu autant marché ?

- Le style de musique, qui rejoignait un peu l'électro mais pas trop, la musique, la voix, et le clip aussi.

- Ah... oui, c'est vrai que c'était totalement différent de ce que j'avais fait avant, ni même après avec ma collaboration avec les Daft Punk ou encore avec Lana Del Rey.

- C'est ce que les gens cherchent, enfin la plupart je dirais, parce que certains en ont horreur, mais tant pis pour eux. Ils savent pas ce qu'ils ratent de toute manière, soupirais-je.

- T'as l'air de t'y connaître, je me trompe ?

- Non, juste que j'aime beaucoup un rappeur français, sauf qu'il a sorti une nouvelle chanson avec un autre style, ce qui a déplu a beaucoup de monde. Moi, j'étais ravie au contraire, c'est une de mes chansons favorites désormais...

- Monsieur Tesfaye, cette entrevue est terminée maintenant. Cela fait déjà trente minutes, nous avertissait le garde du corps.

- Richard, je finis de parler avec cette jeune fille avant, accompagne ses amies à leur hôtel s'il te plaît, ordonnait Abel à ce fameux Richard.

- Je pense que je devrais rentrer-

- Reste avec moi, profite donc un peu. Tes amies te retrouveront tout à l'heure.

- D'accord.

- Merci Richard. Bref, je pense que tu meures d'envie de me poser certaines questions ? Osait-il après le départ de son garde du corps.

- C'est peut-être trop indiscret, mais pour quelles raisons, vous vous êtes lancé dans la musique ?

- Eh bien... Quand j'étais petit, à l'école primaire, mon meilleur ami m'a toujours poussé à chanter, c'était ce que j'arrivais le mieux. À la kermesse, j'ai pas eu le courage de chanter devant autant de personnes, surtout devant mes parents qui voulaient pas que je me tourne dans cette voie-là... Sauf que quelques temps plus tard, j'avais appris que mon meilleur ami, le seul qui me soutenait depuis le début, était malade, un cancer au foie. Quelque chose de pas remplaçable, et puis c'était déjà trop tard pour agir, alors il passait ses derniers moments à l'hôpital avec ma compagnie à ses côtés. Je le voyais s'affaiblir de plus en plus, il pleurait de douleur parce que la morphine ne lui faisait plus aucun effet. C'était la fin pour lui, alors la veille de son décès, j'avais écrit une chanson pour lui pour le rassurer et le soutenir dans ce combat... malheureusement il est parti pendant la nuit. J'ai jamais eu le temps de le remercier pour ce qu'il avait fait pour moi, de m'avoir poussé à ça ou même lui dire au revoir. Rien de ça. Je suis tombé dans une dépression silencieuse qui m'affecte encore d'ailleurs, j'ai arrêté de chanter jusqu'à mon adolescence où un inconnu m'avait entendu chanter dans un coin reculé du parc où j'allais me réfugier. Il m'a conseillé de faire part de mon talent aux autres, chose que j'avais faite dès le lendemain et qui me rapportait pas mal d'argent. Un beau jour, un homme s'est approché de moi et m'a dit que c'était un célèbre agent de stars, et qu'il voulait m'aider. D'ailleurs, c'est toujours le même qu'aujourd'hui, finissait-il en souriant.

- Je suis tellement désolée de vous ranimer de vieux souvenirs douloureux, c'était pas mon intention.

- Ce n'est rien, me rassurait-il. Ça fait près de quinze ans maintenant, j'ai réussi à ne plus pleurer.

- Désolé encore, mais je suis sûre que votre meilleur ami vous sourit et vous pousse à ne pas baisser les bras malgré les obstacles.

- T'es vraiment optimiste comme fille, c'est ce que j'apprécie chez les gens...

- Moi aussi, malgré que j'en connais beaucoup de pessimistes avec le monde de nos jours, soupirais-je. Merci beaucoup pour cette entrevue, j'ai été ravie de vous rencontrez, mais je vais devoir y aller...

- Merci à toi, j'ai enfin rencontré une personne qui pouvait enfin me comprendre, me rassurer autrement que par l'union des corps. Et pour cela, je t'en suis énormément reconnaissant. Tu es la seule fille qui a eu autant d'effet sur moi, bye Stargirl."

C'était sur ce surnom que je quittais la pièce en lui adressant un dernier sourire avant de dire : "Salut Starboy." le faisant sourire aussi.

Til We Overdose | The WeekndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant