J'en veux treize

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Avez vous déjà eu cette sensation d'eau chaude quand il gèle à l'extérieur? Ou des rayons du soleil qui courent sur votre peau quand le vent souffle fort et qu'il a plu beaucoup? Cette espèce de chaleur addictive. Et bien moi je l'ai et je n'ai pas envie de la quitter. Jaloux. Je me suis réveillée il y a de cela une heure et j'ai remarquée à quel point cela était agréable de Dormir avec Zachary alors je ne me suis pas gênée, on a qu'une vie.

-Love.

C'est la quatrième fois qu'il murmure mon nom puis me rapproche de lui. Et j'adore! Mon cerveau refonctionne aujourd'hui et j'ai finis par comprendre le truc d'âme soeur et j'adore le principe. Je vous explique. Quoi, vous vous aviez déjà compris! M'en fiche. Donc en gros t'es un loup garou tu croises une fille bim c'est ta meuf, ta wife, ta one and only, la femme de ta vie. C'est mieux que meetic le truc. Et de l'autre côté t'es la fille, mais c'est mille fois mieux, premièrement pas de prise de tête, c'est le tien genre à la vie à la mort. Deuxièmement, il est beau gosse de chez beau gosse et il est fidèle. Que demande le peuple?
Quoi ça fonctionne pas exactement comme ça. Et bien tant pis.
Des coups de porte brisent le silence et réveille le loup. T'as compris, pardon j'arrête de rire. Ah non t'as pas compris. L'expression réveiller un loup et c'est un loup, enfin bref, tu viens de gâcher le truc.

-Alpha des gens sont là pour la jeune fille.

Il se lève en un instant.

-J'arrive.

Il a l'air d'avoir mal dormi. Quoi je bouge quand je dors. Tout le monde n'est pas Aurore. Il me fixe puis prend ma main sans rien dire, j'en connais un qui n'est pas du matin. Je me lève et il me rapproche de son torse et de sa chaleur addictive. Étrange quand même car je déteste le chaud, la chaleur suffocante, ou pas et l'été. Mais la sienne c'est comme manger une tarte bien chaude. Pas que je le mangerais, quoi que. On arrive dehors près de la forêt et je suis toujours dans ses bras. Mon visage se liquifie face aux trois êtres maléfiques qui se tiennent devant nous: le diable, la diablesse et le diablotin.

-Nous nous sommes inquiétés Love tu aurais pu prévenir.

Hypocrisie bonjour. Je léve mes yeux au ciel si fort que j'ai mal. Bien sur vous vous êtes inquiété de savoir si votre punching ball vivant vous avait filée entre les doigts. Je meurs d'envie de leurs dire leurs quatre vérité. Mais qu'est ce qui m'en empêche?

-Pour ne pas nettoyer votre maison ou pour ne pas subir vos coups. Ah non, je sais si je ne suis pas chez vous, vous touchez plus votre argent.

Son visage se décompose, Cania n'était pas très belle de base. Entre les fausses dents pas réguliéres, le botox qui lui donne un air de clown et ses défauts qu'elle a acquit à la naissance. Il n'y a rien de très agréable à voir. On sait pourquoi Johny va voir ailleurs. Ou peut être pour d'autre raison. Qui sais ce qu'elle lui offre au lit.

-Je t'interdis de me parler ainsi après tous ce qu'on a fait pour toi.

La c'est trop j'avance laissant Zach derrière.

-Arrête ton cinéma veux tu? T'essaie de prouver quoi à qui? Tu veux que je te remercie pour quoi? Pour quand je suis arrivée à l'école sans un cheveu sur la tête au primaire et que tous les enfants ont cru que j'avais un cancer. Ou pour quand j'ai découvert ce que c'était les règles en plein cours d'histoires sous les moqueries des autres au collège. Mieux je sais tu veux que je te remercies pour quand ton déglingué de fils m'a battu à mort et a pris des photos de moi à poil avant de le publier sur le net et de ruiner le misérable restant de vie sociale que j'avais.

Ouah. Ça fait un bien extra de se vider comme ça.

-Tu le méritais de toute façon.

-Je quoi!

J'ai eu ma dose retenez moi. Personne pour me retenir pas de chance. Je me jette comme un furie.

-Tu m'as pris onze de ma vie salope et tu oses débarquer pour que je retourne jouer les martyres dans ta maison. Hors de question. Je préfère mourir ici.

Un grognement parviens et je perd le nord tandis que Cania me rend mes coups. L'amour maternel c'est étrange enfin c'est ce qu'elle prétend me donner quand elle parle à l'assistante sociale. Mon corps est récupéré par Zach qui la met k.o d'un coup.

-Sortez sur mes terres avant que mes hommes vous poursuivent et vous tuent et ne venez jamais plus récupérer ce qui m'appartient.

Hep hep hep l'ami. Qui appartient à qui? Je rêve les hommes et leurs égos de mâles. Le jour où je deviens un meuble qu'on peut acheter, retrouve moi chez Ikea.

-T'es une dur à cuire. J'adore ce côté chez toi.

-C'est vrai, moi j'aime bien .... ta chaleur.

Il me regarde et sourit.

-Sinon t'aime les haricot verts?

-Pas vraiment.

-Ah. Et t'aimes les glaces?

-J'ai les dents fragiles.

-Les livres?

-Barbant.

-Le sport?

-Épuisant.

Il a une mine dépitée si c'est ce qu'il aime on a aucun point commun . Ça me déprime moi aussi.

-Mais j'aime le thé.Je tente.

-Pas moi.

-J'aime la viande.

-C'est vrai moi aussi.

Ouf j'allais finir par dépresser, oui c'est un verbe qui existe.

-Ma couleur préférée c'est le bleu. Et toi Zachary?

-Pareil.

On marche et je croise des enfants qui s'accumulent à mes jambes, on dirait des fourmis adorables.

-Tu veux des enfants?

Je les regarde émerveillé. Je vais tous les garder c'est comme des chats géants. Je veux repartir avec eux vrai de vrai.

-Je peux les garder tous. Je repars avec toi et toi et toi et toi aussi.

Je regarde des fillettes et un garçon blond.

-Non pas eux, ils ont des parents. Genre dans le futur.

-Ah dommage. Ouais pourquoi pas, j'en veux treize comme dans le film où le père est coach de football américain.

-Treize. Je peux en avoir autant.

Quoi il veut des enfants avec moi? Ah oui c'est vrai on est en couple. Bon ben on fait avec.

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