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Je me réveille, doucement, nu, dans son lit. Il fait déjà jour, les volets n'ont pas été fermé hier. Je regarde la vue, et je sens un pied se frotter à mon pied alors je me retourne dans le lit. Il est sur le côté, avec les yeux fermés - alors que je sais très bien qu'il est réveillé. Je souris et parle.


- Salut. C'est le matin.


Je lui pince la joue et descend ma main pour lui caresser son bras.


- Aller, enlève ton bras, y'en a qui doivent travailler pour vivre.


Il sourit à ma remarque mais ne répond rien.


- Ho d'accord, j'ai compris tu me retiens en otage.


Et Louis sourit encore plus. Puis il ouvre les yeux, et me regarde quelques secondes.


- Tu reviendras au moins ?


Je lui répond pas et dépose un bisou sur son bras, puis me lèvre. Je m'habille avec des habits que j'avais emmené, soit un pull noir à col roulé, et un skinny noir. Louis est habillé avec pull beige,lui. Je ne sais pas où est Louis, je prend mon petit déjeuner -soit un thé - dans la cuisine. Mais Louis arrive, le calme s'en va. Il est au téléphone et parle fort, tout en margeant avec des dossiers dans les bras.


- Vous êtes sur ? Personne ne parle anglais ? Ni même espagnol ? Non, non, non, il nous faut tout !

- Je dois filer.

- Une seconde, une seconde. Attend, j'essaye de me faire comprendre en portugais.


Je souris et l'embrasse chastement sur la bouche. Je me lève du tabouret où j'étais assis et commence à mettre mon manteau.


- Qu'est ce que tu veux dire ?

- Que l'association de la forêt vierge veut acheter deux milles hectares.

- Um. je vois. Tu en es très loin.


Je prend ensuite mon sac, me retourne vers lui et lui pique le portable des mains. Je me retourne pour aller à la porte d'entrée et commence à parler portugais avec les gens qui sont à l'autre bout de la ligne, en leur expliquant le sujet. Et puis je raccroche.


- J'y vais je suis en retard.

- Attend, c'est tout ?

- Je m'envole.

Harry - LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant