Harry - Larry

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Je descend les escaliers et j'entend une discussion entre Louis et sa maman. Ils sont en train de prendre leur petit déjeuner et je décide d'écouter leur conversation.

- Oui. Il n'a pas très bien dormi, il était agité toute la nuit.

- Au faite, tu ne m'a pas dit comment vous vous êtes rencontrés.

Je décide de rentrer dans la pièce et de répondre moi-même à la question.

- On s'est rencontré dans un ascenseur le soir du nouvel an.

Mark me propose du café que je refuse et vais m'asseoir près de Louis. Il raconte à sa mère qu'il m'avait déjà vu, quand je lisait un livre en braille, devant la bibliothèque et qu'il avait su que j'étais différent. Son pères'invite dans la conversation en s'asseyant à côté de Jay et lui déposant une tasse de café.

- Exactement comme son père.

- Et son père, tu l'a rencontré comment ? Et Merci.

- En pleine campagne, à quelques kilomètres de Londres. Il était en panne, je l'ai aidé à démarrer, chérie.

- Il était anglais ?

- Non, il était venu la pour étudier le français.

- Il parlait combien ? Au moins 4 langues ?

- Je crois que ça doit être ça, oui.

- Karl est aussi très doué avec les langues.

- Et toi, tu avais quel age quand tu l'as rencontré, chéri ?

- Ho, c'est très simple, je devais être en deuxième année de médecine, 26 ans. Je me souviens j'avais envie de quitter la médecine, je m'ennuyais mais j'avais peur d'être trop vieux pour recommencer mes études. J'ai parlé à Harry de mes doutes et il m'a littéralement rit au nez. Il m'a dit "vas-y, fonce, sois pas idiot, la vie est trop courte." Sans lui, je n'aurais surement jamais découvert l'astronomie et la physique. Il n'avait que quelques années de plus que moi, mais il était tellement plus mur.

Jay part de la table et Mark l'a suivit. Je crois qu'elle est vexée, et c'est normal, je la comprend.

Louis et moi décidons de se balader dehors. J'attend donc Louis tout seul dehors, car il a oublié de prendre son manteau et est parti le chercher. Il revient et s'excuse du week-end pas du tout romantique que nous passons. Je l'embrasse et on continue de marcher en se tenant la main.

- Je suis désolé pour mon père. C'est super gênant. Ça devait être un sacré personnage ta mère.

- Ouai, c'était quelqu'un.

Et on parle de tout et de rien.