VIII-Le Commencement

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La musique et moi nous sommes rencontrés dans un camping en 1998 lors de la Coupe du Monde de football durant laquelle mon père m'avais fais parié parce que pour lui la victoire de l'Equipe de France était obligée ce qui vous pensez bien à la fin, me valus de chanter au karaoké du soir. Se fut ainsi qu'en cette année 1998, la musique et moi ne firent plus qu'un du jour au lendemain, nos deux mains liés comme les dix doigts de la main. Et moi qui avait chanté Je me voyais déjà de Monsieur Charles Aznavour, chanson qu'on disait prémonitoire pour moi je me souviens. 

Aujourd'hui, grâce au public et à mes tournées en solo, mon rêve a pu devenir réalité durant déjà 24 dates pendant lesquelles il m'est toujours resté fidèle, quoi qu'il se passait. Je me souviens très bien notamment de ma tournée à l'Olympia durant laquelle au troisième passage, il m'arriva ce que tout artiste peut redouter et surtout au cours d'une tournée, de plus à l'Olympia : une extinction de voix. 

Ce soir là, à quelques minutes d'entrer sur scène il m'était impossible de sortir la moindre note mais lorsque votre public vient vous voir des quatre coins de la France, vous n'avez aucune envie de renoncer. Alors que le concert semblait tombé à l'eau, se fut après avoir sentis l'odeur d'une cigarette fumée par un employé de la salle, que je franchis le rideau rouge de la scène si je puis dire et me mettre à chanter de tout mon cœur comme tout les soirs, nourrit par la voix du public en oubliant ma fatigue. Chaque chansons me redonnaient un peu plus de voix sans jamais me laisser aller car si le public était là, j'étais là ! 

Et si en avril 2005 l'album et le single Je Deviens Moi  reçurent un accueil de 300 000 exemplaires vendus, c'était encore grâce à lui. Le public, celui à qui on dit tant de choses, que se soit des conneries, des compliments ou encore des choses que l'on avait encore jamais osé dire. Des choses comme : 

- Bonsoir l'Olympia ! Quel plaisir d'être avec vous sur cette scène mythique, c'est vraiment un réel bonheur alors je me suis dis que je vais dire : " Merci mes anges tout simplement ". 

Un simple remerciement et c'était toute une foule de cœur que vous réchauffiez d'un" Vous êtes mes anges bénis des dieux " ce que je pense encore et que j'espère encore penser.

Et parfois, on peut même aller jusqu'à se permettre dans une telle salle quelque chose que l'on aurait jamais osé dire :

- Ce soir je pense que je peux me permettre de dire que de l'ombre à la lumière il n'y a qu'un pas.

PS : Pour ce chapitre, je vous invite a vous référez au concert à l'Olympia de Greg que vous trouverez en 4 partie sur la chaîne de " Ida X ".

Grégory Lemarchal,L'Histoire d'un angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant