Petit, tu m'offrais des bouquets de fleurs et des biscuits au chocolat tout les mercredis. Tu me faisais de jolies dessins de Toi et Moi,des cœurs dans les yeux. Tu me disais que j'étais la plus belle, la plus gentille, la plus grande malgré ma petite taille. Dans la cour de récréation tu me tenais la main. Et pour clôturer la journée, après nos leçons de français, tu me faisais un câlin et m'embrassais la joue gauche. Toujours la gauche. Tu disais que la droite c'était pour dire un vrai au revoir. Un au revoir à tout jamais. Tu disais aussi que la joue gauche tu ne l'embrassera jamais, parce que jamais tu voudras me dire un vrai au revoir. Tu me disais des je t'aime tout bas pour pas que la maîtresse nous sépare mais une fois dehors tu les criait si fort.
Du haut de nos six ans on disait savoir ce que l'amour signifie.
Mais une fois le petit garçon devenus grand, je ne suis plus celle que tu adore. Les bisous sur la joue gauches que tu me faisais Si souvent ne te suffisent plus. Tu m'a demandé des bisous sur la bouche. J'ai cédé pour te garder.
Tu grandi toujours et les simples bisous qu'on faisait en primaires sont pas aussi grands, dis-tu. Alors tu demande des bisous bizarres où on doit faire danser nos langues. Ce que je ne comprends pas pour autant d'ailleurs.
T'as grandi encore. T'en veux plus. Tu m'as demandé quelque chose qui m'a perturbé. Tu m'as dit qu'à la télé tu as vus la veille des amoureux se caresser les tétons. Tu m'as proposé d'essayer. Je t'ai pourtant dis non plusieurs fois mais tu as essayé. Je t'ai supplié d'arrêter et même après mes menaces, tu m'as "torturée".
Je t'en ai tellement voulus de continuer que je t'ai frappé. Tu t'es vite stoppé puis tu m'as fais un bref bisou sur la joue gauche. L'au revoir. Tu t'es levé puis tu es parti.Il t'en as toujours fallu plus. Tu as toujours été plus mature que moi j'ai toujours gardé mon âme d'enfant à préférer les petits bisous sur la joue droite. T'es parti parce que je t'ai dis non. J'ai pleuré ton départ alors que toi, je t'ai revus la semaine d'après au bras de la jolie blonde qui me rendait jalouse. T'as croisé mon regard, tu m'as fais un clin puis tu as embrassé si fort sa bouche que je crois que tu as aspiré sa langue. J'en ai vomis mes yeux.
Tu disais que plus tard on se marierait. Tu hurlais des je t'aime et tu promettais que jamais on se séparerait. Je sais pas si je dois regretter de t'avoir aimé Sans que toi tu puisse comprendre ce que ces simples mots m'ont fait espérer.
Moi.

VOUS LISEZ
NOIR ETOILE
PoesieJe ne suis que perdue entre le ciel et la terre. Alors avant de rejoindre les étoiles, je reste la tête dans les nuages. Entre temps je haire dans ma chambre, à imbiber les feuilles d'encre de mes écrits. Quelques lignes de citations, Quelques vers...