Dix-sept

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La Lune me consomme

Petit, lorsque nous roulions en voiture la nuit, mes parents mes frères et soeurs et moi, la Lune nous suivait. Plus les kilomètres défilaient, plus la Lune nous suivait...

C'est un peu comme avec toi. Plus je m'éloigne, plus tu me suis; lorsque je te fuis, tu me retiens, puis, par dessus mon épaule je te regarde faire regrettant un peu plus à chaque fois, le jour ou je t''ai acceptée, toi.

Comment une une ame aussi belle que la tienne peut contenir un cur aussi fade que le tiens? Je me le demande. Pourtant je ne préfère avoir de réponse. Seul le silence me satisfait.

Je fuis et tu me retiens,

Puis encore, je me retrouve entre tes mains.

Triste vérité du passé

Qui me ramène au présent?

Tu as un jour réussis à me charmer, et aujourd'hui tu parviens encore à faire divaguer...

Et comme la Lune que je fuis sur la Françillienne,

Tu me suis pour l'amour, pour la haine.

MOI.

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