Dicomo #1

16 4 3
                                    


Jacobée était une jeune fille qui adorait les fleurs, normal quand son nom désigne aussi une plante. Elle habitait à Rennes en France. Toute sa courte vie, elle chercha désespérément la plante se nommant «ers». Mais elle faisait preuve d'un grand fatalisme et son destin lui avait prédis un échec cuisant. Elle ne pu jamais trouver cette plante. Pourtant c'était son seul souhait et elle voulait tellement qu'il se réalise mais le destin l'emporta.

Un jour, elle tomba gravement malade du scorbut et elle resta entre vie et trépas. Chevillard, son père, ne voulait pas qu'elle meurt et chercha des produits antiscorbutiques. Il trouva du cassis, riche en vitamine C (la vitamine ascorbique (environ 200mg pour 100g d'aliment)) , mais malheureusement le trépas gagna malgré les efforts de son père.

Celui-ci, voulu, pour rendre hommage à sa fille, accomplir son seul vœu. Il alla à la rencontre de Tommy son ami d'enfance qui habitait en Espagne à Mérida. Tommy était surnommé par Chevillard Tom l'étirable car il faisait preuve d'une grande souplesse. Elle provenait de son activité favorite: la nivologie et par dessus tout l'étude des séracs. Tommy vivait avec son émerillon louvet et son cheval ramingue. Chevillard demanda de l'aide à Tommy, il lui indiqua qu'il trouverait l'ers dans les régions méditerranéennes. Mais comme Tommy était créancier, il demanda à Chevillard un nantissement (pour le plaisir de faire remplir des papiers) que celui-ci s'empressa de le faire (il mettait en gage son buffet préféré provenant de sa grand-mère auquel il tient énormément). Tommy et Chevillard se mirent donc en route avec le soutien du peuple pour aller chercher l'ers.

A mi-chemin, Tommy aperçut un étalon et en pleura. Il pensait à son cheval resté chez lui. Il demanda à son partenaire de route de l'emmener avec eux, ce qu'il ratifia d'un sourire. Après tout, il sera peut-être utile plus tard. Une fois arrivés au niveau de la mer Méditerranée, il fallait encore traverser le tunnel sous la Méditerranée (qui a dit que ça devait se passer de nos jours? En plus ce tunnel est en projet...). Leur voyage fut rythmé entre le sapement des côtes par la mer, le flot de la mer et les discussions très mouvementées entre ces deux compagnons. Ils discutaient tantôt des mammifères et de leur blastoderme, tantôt des organes surrénaux, tantôt de portières de tout et n'importe quoi, ou encore du survitrage de leur établissement scolaire quand ils étaient jeunes. Lorsqu'ils étaient en désaccord direct sur les choses, ils faisaient abstraction de cela ou quand cela dégénérait, ils devaient se donner des astuces pour se décrisper et régulariser leur rythme cardiaque. Quand le train arriva au Maroc, ils traînaillèrent un peu pour découvrir les alentours. Ils entrèrent dans une fabrique à papier et découvrirent l'existence de la peille. En parallèle, ils eurent une superbe exemplification de la soumission du stylo pour nos mains. Ils formulèrent le souhait de revenir au Maroc plus tard avant de se remettre en route vers le littoral méditerranéen afin de trouver définitivement l'ers. Le moment tant attendu était arrivé, les ers étaient devant eux. Une de ces plantes allait pouvoir rejoindre la tombe de Jacobée. Ils arrachèrent ensemble une d'entre elles et partirent avec, égratignés. De retour à Rennes, ils déposèrent librement l'ers sur la tombe de Jacobée sans freiner leur mouvement . Et c'est ainsi que Jacobée pu reposer en paix laissant son père heureux de son acte.

C'est l'histoire des mots!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant