Chapitre II

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— Tu n'avais pas l'air concentré par le film traumatisant que j'ai vu hier soir.

— Quoi ? Bien-sûr que si.

— Ok, donne moi le titre alors.

— Le titre...

L'horrible sonnerie qui était d'ailleurs plus traumatisante que tous les films d'horreur qu'avait pu voir Régine me sauva de cette discussion sans intérêt.

Je m'éloignais discrètement et rejoint ma salle de cours. Par miracle, cette année là je n'étais pas dans la même classe que Régine. Je la connaissais depuis ma plus tendre enfance. C'était pourtant ​ma meilleure amie. Enfin, c'est ce que j'en avais déduit puisqu'elle hurlait à tout bout de champ que j'étais son meilleur ami. Je ne pourrais pas mettre de mot sur la relation que l'on entretenait.

Régine était à la fois très intelligente et complétement conne. Elle n'était pas très jolie, mais pas moche non plus. Elle s'habillait comme une sainte mais ne pratiquait aucune religion. Elle attachait toujours ses cheveux en chignon serré mais qui ne ressemblait pas à grand chose à la fin de la journée. Je crois bien que c'est sa mère qui la coiffait le matin et comme Régine ne savait pas le faire elle attendait de rentrer chez elle pour libérer sa chevelure fougueuse.

Je m'asseyais donc seul à ma table comme à ma plus grande habitude. Je regardais par la fenêtre les quelques lycéens voulant se faire passer pour des rebelles en restant un peu plus longtemps dehors pour fumer et arriver ensuite en retard en cours.

— Tu peux t'installer là bas.

Je reconnus le voix de mon professeur parmi les cris hystérique des autres élèves qui se racontaient la fantastique soirée qu'ils avaient passé.

J'entendis la chaise à côté de moi grincer. Je supposais que le professeur venait de changer un de ses éléments perturbateurs de place. Je me rappelais ensuite la courte phrase que j'avais entendu quelques secondes avant. Je supposais alors qu'un nouvel élève était alors assis à côté de moi.

Je m'autorisais à tourner la tête discrètement pour apercevoir la figure de mon nouveau camarade.

Des cheveux bruns, une veste en cuir... Pas la peine de continuer je l'avais bien reconnu. Le garçon de la grille.

— T'as un problème ? me demanda t'il d'un ton extrêmement froid.

— Euh... non pourquoi ?

— Tu me relooke depuis 5 minutes connard.

— Pas du tout.

Ma repartie venait de s'envoler comme une hirondelle. Quelle pute. Enfaite je doutais en avoir eu un jour. Je me rappelais ensuite la froideur avec laquelle je répondais fréquemment à Régine quand elle m'énervait et sa tête qui me regardait ensuite pleine d'innocence et de tristesse. Ces souvenirs me firent sourire.

Je détournais rapidement la tête vers la fenêtre et cela jusqu'à la fin du cours. Je passais ensuite la même journée merdique que toutes les autres journées que j'avais passé depuis ma naissance.

Je rentrais chez moi en mettant mon Wiko Goa en mode avion pour éviter tout appel de Régine. Je m'enfilai 4 pains au chocolat de chez Lidl. Je défaisais ensuite les lacets de mes veilles Air Max défoncées que j'avais depuis 3 ans et demie.

Je montais les escaliers 3 par 3 jusqu'à ma chambre et m'écrasai brutalement sur mon lit. Je m'endormais pour que la mère me réveille à l'heure du dîner. Je passais encore toute la nuit à glander sans rien faire pour me relever tôt le matin et suivre le même rituel quotidien pour ensuite arriver en cours épuisé, la tête dans le cul.

— Marius ? Tu t'es endormi je crois.

La voix strictement et rugueuse de Régine me sortit de mon rêve. Des images de Bubulle me restaient malgré tout en tête.

— Un conseil, ferme ta gueule, la coupai -je d'un ton ferme.

— Je... C'est parce qu'on est au self... Je me disais juste que tu ne voulais pas arriver en retard en cours parce que ça va bientôt sonner.

— Non tu voulais juste me faire chier pour changer et tu dis éperdument que je m'en bât violement les couilles de louper 5 malheureuses minutes cours.

— D'accord. Je... je vais chercher les livres dans mon casier, tu m'accompagne ?

— À ton avis ?

— Comme tu voudras.

Elle s'en allait. Je la suivis du regard. Mes yeux se perdirent sur son corps et atterrirent sur son postérieur. On aurait dit qu'elle avait des gants de toilette à la place des fesses.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 12, 2017 ⏰

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