L'encens

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Dans cette lente volute aux danses si légères

Dont les douces odeurs viennent éveiller les sens

Apparaît une femme et qui s'élève et qui danse

Et qui vient d'un voile blanc battre et jouer avec l'air.


Délicate funambule sur son bâton d'encens

Défiant de sa grâce la terrible gravité

Elle s'enfuit et s'envole jusqu'à l'immensité,

Elle se joue de nos yeux, sans cesse disparaissant.


Seules les odeurs persistent : présentes mais invisible

Et notre regard se perd au spectacle volatile

Des vagues de fumées rejoignant l'horizon ;


A un monde de rêve où mènent mille passions

Où l'on  glisse la nuit quand nos yeux viennent s'éteindre

Et où juste devant nous des songes viennent se peindre.

Douce promenade nocturneWhere stories live. Discover now