Douce promenade nocturne

A mon échappatoire

Cris, larmes et hurlements, braillements incessants

Ils hurlent sur le jour, ce dernier s'en nourrit !

Et s'amuse sans remord de cette morbide vie

De frustration, tension jusqu'à l'éclatement !

Puis mon âme épuisée, battue sous les orages,

Ratatinée, rendue si faible sous les cris

Vient trouver réconfort dans les bras de la Nuit,

Qui vient me prendre la main, m'emmenant en voyage.

Dans ses doux horizons, ils n'y a plus de nuages

Hormis ceux de cotons qui caressent ma peau

Et qui me font voler vers de doux paysages ;

De si larges prairies où le ciel est plus beau,

Couvertes de fleurs poussant de l'imaginaire ;

Des lilas, des jasmins ou d'autres inconnues

Viendront de leurs pétales couvrir les songes austères

Rassurer d'une caresse mon âme mise à nue.

Elle donnera l'illusion, pour cette nuit salvatrice,

D'un bonheur immortel, cette douce bienfaitrice.

Je n'aurais qu'une crainte, que revienne le matin

Que le jour me reprenne, et m'arrache à Sa main.