Partie 1.1 Négociation agressive

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Des matelots commençaient à descendre du navire pirate. Faisant preuve de ruse, les six compagnons se dissimulèrent dans l'ombre, attendant que le capitaine descende. Ils avaient tous vu là une opportunité. L'opportunité qu'ils attendaient pour fuir cette ville, pour tenter leur chance en mer.

Bellamy débarqua de son brick à deux mats avec son allure et sa démarche respectueuse. Il était considéré comme un excellent capitaine qui se souciait énormément du bien-être de son équipage.

Dès qu'il mit pied à terre, il fut surpris de voir six jeunes locaux venir à sa rencontre ainsi. Il ne pouvait voir leur visage, car ceux-ci étaient camouflés par l'ombre de leur capuche, laissant uniquement le bout du nez et la bouche paraître. L'un d'entre eux lui adressa la parole:

-Capitaine Bellamy? demanda-t-il.

-Oui, c'est bien moi. Que me voulez-vous? questionna le pirate en retour.

-Nous voulons embarquer avec vous, nous voulons intégrer votre équipage.

-Et qu'est-ce qui te fait croire que j'ai de la place pour vous ou que vous valez mieux que mes marins actuels?

-Laissez-nous faire nos preuves.

Entre-temps, un membre de l'équipage était arrivé, bouillonnant de colère en voyant de parfaits étrangers tenter de prendre son poste.

-Argh! Je vais te régler ton compte sale gosse, s'exclama le nouveau venu.

-Et bien je t'attend, répondit simplement le jeune en dégainant sa rapière.

Le pirate ivre de colère ne se fit pas prier et se jeta sur son adversaire à l'aide d'un imposant sabre. Son attaque était irréfléchie et très mal calculée. Si bien que dans son élan, il ne vit pas son opposant pointer son arme afin de l'empaler sans même prendre la peine de parer l'offensive. Alors que le victorieux retirait son épée dégoulinante de sang, le pirate tomba au sol, le regard vitreux, signe que la mort l'avait emporté.

-Et bien, je crois que j'ai de la place pour vous maintenant, je suis ravi de vous engager, déclara simplement le prince des pirates.

-Par simple curiosité, en quelle année êtes vous venus au monde? Vous me semblez jeunes, non? poursuivit-il.

-Nous somme nés en 1701. Cela pose-t-il problème?

-Non, pas aux vu de vos capacité. Cependant, j'aurai besoin de vous rencontrer dans ma cabine demain matin. Nous allons devoir faire connaissance.

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