Il faut arrêter de croire que tout va bien dans une vie. Car disons que dans la mienne, rien ne va. La preuve est la suivante : vous êtes-vous déjà une fois dans votre vie retrouvé à 4h du matin à nager en plein océan Indien ? De bon gré bien sûr. Si oui, c'est que vous êtes un peu bizarre. Si non, alors c'est que tout va bien dans votre vie. Parce que je peux vous dire que si j'avais pu choisir, je ne serai pas là à me les peler, trempée de la tête aux pieds dans une eau qui ne doit pas dépasser les 8°C. Et encore je suis gentille, elle doit bien faire 2 ou 3 degrés de moins.
À vrai dire, je n'ai pas eu le choix. L'eau est le seul endroit où on peut brouiller notre trace et ne laisser aucun indice de notre direction. Je tiens à faire remarquer que justement je suis à l'initiative de cette charmante idée. Et aussi que je n'assume plus trop mon choix là. Car comprenez bien qu'une fois qu'on est perdu au milieu de l'océan indien, on n'a aucun moyen de se dire : "Bon non, c'était une mauvaise idée, faisons demi-tour". Non, ce serait définitivement trop simple. Car lorsqu'on est dans l'eau, attention je vais vous apprendre quelque chose d'incroyable, si on s'arrête de nager, et bien on coule ! Donc, ça doit faire à peu près 12h qu'on est dans l'océan, et je comprends parfaitement qu'ils m'en veulent un peu pour ce choix.
Ah oui, parce que j'ai oublié de vous dire, comme je ne voulais pas faire la traversé de l'océan seule, j'ai invité ma famille à faire un suicide général. Après tout, plus on est nombreux, plus on rit. Bon, là, j'avoue ce n'est pas la joie.
Bon, sérieusement, je vous dois des explications. Car là ça ne doit pas vous être très claire. Si je devais résumé, en une phrase, ça serait : Une mafia vietnamienne a pris notre famille en chasse car celle-ci n'est pas tout à fait ce qu'on peut appeler de "normal". La normalité et ma famille, ça fait deux à vrai dire. Mais comprenez bien que quand je dit deux, c'est bien deux milles. Car on fait jamais les choses à moitié chez les Wachtel. Vos parents vous ont-ils déjà offert des chaussures pesants à peu près 4 kilos chacune à votre anniversaire ? C'est bien ce que je disais.
Nous appartenons aux Avayès. Une catégorie d'hommes (et de femmes bien sûr) qui peuvent contrôler leur Tryal intérieur. C'est notre magie, qui chez chacun se modélise de différentes manières. Je peux vous dire que ça n'a pas toujours été la joie à la maison. Car bien sûr c'est secret défense. On connait les conséquences. Regardez, tout les livres qu'on peut lire aujourd'hui sur les gens comme nous, des personnes ayant un Tryal intérieur. De quoi ont-elles peur ? Oui, ces sujets nous tracassent comme ces héros de romans. Entre ceux qui veulent nous examiner sous toutes les coutures, ou ceux qui veulent nous tuer car ils sont terrorisés par ce qu'on peux faire. Mais ce n'est pas à eux que nous avons affaire. C'est à bien pire. Et je peux vous dire que je pèse mes mots.
Les mafieux ont appris, nous ne savons comment, notre existence. Et nous sommes sujet à leurs convoitises. Car chacun veut son Avayès à tout prix pour montrer sa supériorité face à leurs ennemis. Ils nous traquent. De jour comme de nuit. En réalité, je sais que même si actuellement je regrette d'être dans l'eau à cause de la fatigue, une fois reposé, je serais contente d'avoir fait ce choix. Car elle nous aura permis de disparaitre de leur champs. Jusque là, où qu'on aille, ils nous retrouvaient. Mais là, ça va enfin être fini. Nous allons définitivement brouiller les pistes.
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Hello hello !
Bienvenue dans ma nouvelle fiction "Vivre ou Survivre" !
Je remercie encore une fois Vikitchi pour sa sublime cover !
J'espère que ce debut vous aura plu ou du moins intrigué. Surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en penser, je suis ouverte à toute forme de critiques !
Merci de me lire ♥
Crissilia00P.S. : En réalité, j'ai rêvé de cette histoire et c'est mon rêve qui m'a inspiré à inventer la suite (Vive les rêves !!! 😂)
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Vivre pour Survivre
ParanormalCroyez-moi que si je vous dis que j'ai tout tenté pour devenir normale, c'est que j'ai réellement TOUT essayé. Mais la normalité me fuit comme la peste. Et pas qu'un peu. Je m'appelle Cassidy Wachtel. Il y a quelques mois encore, je me levais pour...