Chapitre 1 : La fin...

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  Depuis un certain temps maintenant, la maladie et la vieillesse l'emportaient. Ma mère a toujours été une femme forte et courageuse, la voire comme ça, sur un lit d'hôpital avec tous ces tuyaux qui la relie à ces machines, ça me fais mal.

Elle semble si sereine et inoffensive ; elle que j'ai toujours admirée et aimée.

C'est grâce à elle que je suis devenue ainsi aujourd'hui ; elle m'a appris à ne faire confiance qu'à ce qui en valait la peine mais surtout elle m'a appris à ne jamais mentir, toujours dire la vérité. Ah la vérité ! Elle ne m'a jamais menti mais elle ne m'a jamais tout dit !

Ma mère a toujours été très secrète, notamment sur son passé, sur mon père ; surtout sur mon père... J'ai 18 ans et il est temps pour moi de connaître la vérité sur mon père. Qui est-il ? Ce géniteur qui n'a jamais été là pour moi. Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu, même en photo. Comment savoir s'il a aimé ma mère.

Le nombre de fois où je l'ai questionnée sur cet homme, elle évitait le sujet.

Si je veux le connaître, voire même le rencontrer, il est impératif pour moi que ma mère me révèle son histoire.

Pour cela il faut que je trouve les mots pour lui en parler. Il faut que ce soit aujourd'hui, je n'ai plus le choix.

- " Bonjour maman, comment vas-tu ?

- Bonjour ma grande, ça pourrait aller mieux, merci. Et toi, ça va ? Comment ça se passe au lycée ?

- Je me maintient, j'ai surtout peur pour toi, les médecins disent que ça va de mal en pis, ton œdème s'aggrave. Je n'ai pas envie de te perdre maintenant. Je t'aime tellement. "

Tout en pleurant, je la pris dans mes bras avec tendresse. Ma mère commence à tousser. Non, non, non, je ne veux pas la lâcher, mais je ne veux pas lui faire du mal non plus. Pitié, faites qu'elle aille mieux.

- " Je suis tellement désolée, je ne voulais pas te faire de mal.

- Ne t'en fais pas, tout va bien, ce n'est pas parce que ma fin est proche que je vais me priver dès délices que m'offre la vie. Tu es la plus belle chose qui me sois arrivé. Ton père aurait été si fière de toi ; si seulement il était resté. "

J'en resté bouche béé, je n'en reviens pas, en 18 ans d'existence, c'est la première fois qu'elle me parle de lui, et en bien en plus.

- " Je suis tellement fatiguée. "

- Je vais y aller, je ne vais pas te déranger plus longtemps plus longtemps.

- Ne t'en fais pas pour moi. Tu peux demander qu'on me rapporte une feuille et un stylo, s'il te plaît.

- Bien sur, maman, je peux faire ça. À demain, ja t'aime, repose toi bien. "

Je sors de la chambre, déçu de ne pas avoir réussi à lui demander sur mon père. Je demande aux infirmiers que je crois s'ils peuvent apporté à ma mère ce qu'elle a demandé.

Le lendemain matin, je suis réveillée pas un appel téléphonique. Qui peut bien m'appeler à 7h28 un samedi ? Je réponds à une femme d'une voix ensommeillée. C'est l'hôpital !

- " Allo !

- Mademoiselle Guilhaumou ? Désolé de vous appeler si tôt, mais j'ai une triste nouvelle à vous annoncer. Votre mère nous a quittée très tôt dans la matinée. Elle vous a laissé un paquet.

- Oui, d'accord, j'arrive tout de suite, merci. " Je raccroche.

Les larmes coulent à flot sur mes joues déjà inondées, je les essuient ; ma mère n'aurait jamais voulu que je pleure, elle voulait que je sois une femme forte, comme elle.

Une fois prête, je me précipite à ma voiture et conduit jusqu'à l'hôpital.

On m'amène dans le sous-sol de l'hôpital, il y a des chambres,ma mère et dans l'une d'elle, allongée, les yeux fermés. Elle a la peau très palle et froide. On me laisse seule avec elle quelques instants.

Le chagrin me consume, je sais que ça va être dure, la perte d'un proche n'est jamais une épreuve facile.

Quand je relève la tête, un homme est derrière moi, il est habillé d'un jogging et d'un tee-shirts gris

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Quand je relève la tête, un homme est derrière moi, il est habillé d'un jogging et d'un tee-shirts gris. Je ne le connais pas, ce n'est pas un médecin, qui donc est-il ?

- " Toutes mes condoléances pour vôtre mère, c'était une femme extraordinaire, vous en avez eu de la chance.

- Je ... je ne comprends pas, qui êtes vous ?

- Une ancienne connaissance de vos parents. Tenez ceci est pour vous, c'est ce que votre mère voulait vous dire, je suppose. Et ça, c'est ...vous verrez pas vous même, Mais je serais vous je le regarderai en dernier. "

Il me tend un paquet et un livre. Je les prend. Il embrasse ma mère sur la joue et s'en alla. Qu'est ce qui vient de se passer ? C'est qui cet homme ? Ils se connaissent avec ma mère ? Pourquoi il m'a donné ça ?
Et ... oh mon dieu, il connaît mon père ! Il faut que je lui parle.

Je sors de la chambre et cours pour le rattraper. Une fois à l'accueil, je le vois qui passe les portes. Je me mis à hurler :

- " NON, ATTENDEZ, Ne partez pas. " ma voix avait faiblit.

Il était partie. J'étais au milieu du hall et le centre d'intérêts de tous. On me demande si ça allait, j'acquiesce à toutes ces personnes qui ont pitié de moi, à moins qu'ils compatissent, je ne sais pas, je ne sais plus rien.

J'ai l'impression d'avoir tout perdu, ma mère, mes réponses, la notion du temps. Je ne peux pas rester là, je retourne au chevet de ma mère.

Meurtre à la souris Où les histoires vivent. Découvrez maintenant