Mélodie 1

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«Mélodie 1: Des notes de piano, une voix, quatre visages.»

Elizabeth

Le bruit du vent parvient à mes oreilles.
"-Da da da da da da..."
Me voici à nouveau sur ce ponton, chantant ta mélodie. Je me rattache les cheveux en un chignon, comme d'habitude en bataille. Des mèches rouges me tombent dans la nuque et d'autres sur le visage. Mes yeux marrons se perdent face au lac artificiel face à moi. Je noue à mon cou ce ruban noir. Représentation de ma promesse de ne plus chanter lorsque je le porte. Mes jambes m'emmènent à l'arrêt de bus devant l'entrée de cet endroit magnifique. Le bus y arrive cinq minutes après moi. Je monte dedans, enfile mes fidèles écouteurs. Me jouant cette nouvelle musique du groupe Butterfly: "Attachons-nous". Elle passe en ce moment assez souvent à la télévision et sur les sites de téléchargements musicaux.

Quelques minutes plus tard nous arrivons devant le lycée. J'entre en seconde cette année. Il est vrai que la couleur rouge bordeaux attire le regard des autres élèves. Mes yeux restent fixés devant moi. Je n'enlève pas mes écouteurs, ceux-ci me permettant de profiter un peu plus du son qu'émet la moindre mélodie.

Je suis les panneaux indiquant la salle de réunion, qui doit être utilisée pour les événements importants. Ils n'ont pas mis assez de chaises, ce qui fait que la plupart sommes debout. Nous avons tout d'abord droit à un discours du directeur, comme chaque année je pense. Il nous présente chaque club, un à un. Je sens un bras passer autour de mes épaules. Je découvre un lycéen, de mon âgé apparement, les cheveux noirs, en épis grâce à du gel, ainsi que des yeux bleus assez foncés.
-Comme on se retrouve Elizabeth!
Je le fixe un moment, avant de le reconnaître. Je trouve bizarre qu'il m'ait reconnue mais j'en suis contente.
-Ça faisait depuis l'école primaire Mattéo!
On se sourit. Il touche mes cheveux.
-Cette coloration te va à ravir.
J'éclate de rire, sachant que ce pauvre garçon ne pourrait jamais changer, aillant eut des échos de sa vie collégienne. Soudain les lumières s'allument.

C'était le tour du club de musique...

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