[En correction] Locked : La survie

Chapitre 50 : La vision de trop

J'essayais de m'endormir mais je n'arrêtais pas de penser à l'incident de tout à l'heure. Je savais qu'il y avait quelqu'un mais je me demandais pourquoi personne ne nous faisait signe de vie. Depuis le dérèglement, Rubis ne nous avait pas parlé, nous étions seuls. Je cogitais ainsi plusieurs heures avant que Finn vienne me rejoindre dans la tente. Il s'installa à côté de moi et me pris la main :

- Il ne faut pas que tu te détruises, tu dois rester concentrée. Je ne suis pas entrain de dire ce que tu dois faire car je ne sais pas ce que tu traverses mais je sais que tu n'es pas seule ici et que pour l'instant ta seule famille c'est nous.

- C'est dur. Je me sens trahie par tous les gens de l'extérieur. Tu ne penses jamais à ce que tes parents sont devenus?

- Si, toutes les nuits je rêvais d'eux, jusqu'à ce que tu me retires la puce.

- Je suis désolé...

- Non justement, c'est bien. Je souffre moins de ne plus revoir ces souvenirs. Arrêtes de penser à tout ça et dormons maintenant.

- D'accord, bonne nuit. Je t'aime.

"  C'était le jour de nos 7 ans, c'était notre anniversaire. Nous nous levâmes moi et mon frère remplis de joie et allâmes voir nos parents dans le salon. Il y avait trois hommes, les mêmes qu'il y a un an.

- Les enfants nous avons un cadeau pour votre anniversaire, nous dit-elle les larmes au yeux.

- Ouiiii, répondais-je.

- Qu'est ce que c'est, demanda mon frère.

- Vous allez partir avec ces trois monsieur, ils vont vous emmener à votre cadeau. Vous allez avoir les yeux bandés pour plus de surprise.

- D'accord.

Nos parents nous mettaient ainsi les bandeaux sur nos yeux et nous guidaient jusqu'à la voiture. Je montais dedans et remarquais que mon frère et mes parents ne me suivaient pas et que j'étais seule. Je commençais alors à crier et à pleurer jusqu'à ce que je ressente une douleur dans le bras qui m'arrêta net et m'endormis."

Je fus réveillée par des secousses et en ouvrant les yeux je remarquais alors que tout le monde se tenait autour de moi. J'avais le front plein de sueur et je n'arrêtais pas de trembler. Je me leva alors d'un bond pour remettre assise mais prise de douleur à la tête je me rallongea directement et poussa des petits cris de douleur. Amélia m'appliqua alors une serviette mouillé sur le front pour me rafraichir et pour m'apaiser, seul l'effet rafraichissant marcha.

- Hey calme-toi, me dit Amélia.

- Qu'est ce qu'il s'est passé, me demande Finn.

- J'ai... j'ai encore fait un rêve. On aurait dit que j'étais dedans, ça paraissait tellement réel !

- La puce doit amplifier le ressentit étant donné que les nôtres ont été retirées, intervint Yann.

- Il faut vite trouver un moyen de retirer la sienne, s'écria Finn.

- On le sait, Finn, parle calmement Chloé. On veut tous l'éliminer mais on ne sait pas où elle est.

- Regardez dans l'état que ça la met, elle n'a même pas la force de se lever !

- Je vais bien, je vous assure. J'ai jus... juste un peu mal à la tête, ça va passer, les rassurais-je.

- Tu ne vas pas bien, déclare Amélia. On le voit tous.

- On ne peut rien vous cacher...

- Le temps de trouver un plan, raconte nous ce qu'il se passait dans ton rêve, demande Chloé.

- Et bien c'est le moment où ils m'ont enlevé moi et mon frère. Ma mère... ma mère !

- Doucement, me dit Finn en me prenant la main. Qu'est ce que ta mère a fait ?

- Ma mère nous a fait croire que ces hommes nous emmenaient voir notre cadeau d'anniversaire, elle nous a bandé les yeux et on est monté dans une voiture. J'étais seule avec un des hommes et le conducteur, je me suis mise à pleurer et on m'a injecter un truc qui m'a endormi et puis plus rien.

- Tu dois être encore plus énervée contre ta mère, déclare Yann.

- Oui, en colère même! Le jour où je vais la retrouver ça ne va pas être la joie!

- Bon, sortons et laissons la se reposer, ordonne Amélia.

- Non! Je ne veux pas rester seule! Il ne faut pas que je dorme, je ne veux pas replonger dans un des ces cauchemars déroutants.

- D'accord, je vais rester avec toi, répond Finn.