Chapitre 52 : Action irréparable

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Il entra alors dans la tente quelques secondes après que Chloé l'ai appelé, il avait sûrement entendu notre discussion. Son visage n'affichait ni culpabilité ni remord, il était fidèle à lui même, on s'était définitivement trompé sur la personne qu'il était. ll s'assit en face de moi et Finn ainsi que les autres. Petter nous salua tous les deux mais Finn le stoppa net en lui demandant de nous raconter son plan. Il nous en fit l'éloge, il rentrait même dans les détails mais je ne fus pas convaincu à cent pour-cent tout comme Finn qui me le fit savoir de par son regard ennuyé. 

- Alors? Tu en penses quoi, me demande Amélia. Ou du moins vous en pensez quoi?

- Eh bien, le problème c'est que j'y suis déjà allé, avec Finn. 

- Ah bon, s'exclame Yann. Quand? 

- Quand on a été cherché les autres à la cascade pendant la grosse canicule, répond Finn. 

- Et vous avez trouvé quoi là-bas, s'empresse de demander Petter. 

- C'était une grotte où il y avait marqué le prénom de ma mère partout sur les murs avec une seule phrase écrite en gros. 

- Quelle était la phrase, nous interroge Amélia. 

- "Utilise ces écritures pour trouver la clé de ton coeur", rétorquais-je.

- "Utilise ces écritures...", "la clé de ton coeur...", murmure Yann plusieurs fois. 

- Yann, cria Finn. Tu penses à ....

- J'ai trouvé! J'ai trouvé, hurle t-il. 

- Tu as trouvé quoi, m'empressais-je de lui demander. 

- Je sais où est ta puce, réplique t-il soudain avec un air triste. Je suis désolé Clarke...

- Yann, dis nous où elle se cache, le supplie Amélia. 

- Pourquoi es-tu désolé, le questionnais-je. 

- Elle est dans ton coeur. 


A ces mots, des larmes coulèrent sur mes joues pâles, tous avaient l'air choqué et personne ne parlait. C'est à ce moment précis que je me rend compte que le monde est cruel et que cet enfermement commence à devenir pensant pour nous tous. Je remarquais que Petter était aussi triste mais pour quelle raison? Sûrement pas car il a pitié de moi. Tous avaient leurs regards fixés sur moi. Je me mis assise et regarda Finn droit dans les yeux, il comprit directement que l'heure de tenir sa promesse était arrivée. Il me fit non de la tête avec des larmes sur le point de couler, il me serra les mains pour me faire savoir qu'il était contre mais il n'avait pas le choix, il me l'avait promis. C'est alors que je vis une incompréhension totale sur le visage de mes amis, je voulus leur expliquer mais aucuns sons ne sortaient de ma bouche et de celle de Finn. 

- Clarke, pourquoi regardes-tu Finn de cette façon, s'interroge Amélia désemparée. 

- Il... il m'a promis quelque chose. Il...

- Je ne peux pas! Je ne le ferais pas. On trouvera une solution, je... je... je ne peux pas te tuer!

- Quoi, s'exclame Chloé. On ne va pas te tuer! Comment as-tu pu penser une seconde qu'on allait accepter!

- Il me l'a promis, tu me l'as promis Finn.

- Je suis désolé... Je t'aime trop pour te faire du mal Clarke.

- C'est pareil pour nous, intervint Yann. On trouvera une solution comme d'habitude. 

- Et si il n'y avait aucune solution à part celle-ci! C'est hors de question que je repasse une nuit horrible comme la précédente! Je ne peux pas dormir, je ne peux pas bouger tellement je suis faible, j'ai de la fièvre qui ne s'estompera pas! C'est pas une vie! 

- On peut toujours essayer de faire chanter ceux qui nous regardent. Je veux dire que ta mère ne te laissera pas mourir, ajoute Amélia.

- Tu crois ça? Je suis curieuse de savoir qui m'a mis cette putain de puce électronique dans le coeur même si j'ai une petite idée! 

- Alors on essayera de t'opérer, s'écrie Finn. Mais c'est hors de question que je te tue ou que quelqu'un d'autre le fasse. Tu n'as pas le droit de mourrir!

- Ca, ce n'est pas à toi de le décider. 


Après avoir prononcé ces mots, je me dirigea à l'extérieur en prenant l'arme que tenait Amélia pointée vers Petter. Je fus suivie de près part tout les autres qui étaient à présent paniqués. Je me plaça en face à quelques mètres d'eux et essaya tant bien que mal à tenir sur mes deux jambes. Je pointa alors l'arme sur ma tempe, tous les visages de mes camarades se décomposèrent avec des larmes qui coulèrent à fusion. 

Soudainement, une alarme de détresse sonna dans tous le dôme, elle nous fit mal aux oreilles mais ça ne m'empêcha pas de rester concentré sur mon doigt qui étaient placé sur la détente et les autres ne détournèrent pas leur regards d'un centimètre non plus. Une fumée sortit alors de tout autour du dôme et vint nous envahir, quelques secondes plus tard je fus plaquée au sol ce qui ne m'empêcha pas de presser la détente...

[En correction] Locked : La survieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant