Chapitre 26

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8 mars 2018.

Cher journal,

Aujourd'hui, je suis allé à l'hôpital pour faire des prises de sang pour le grand jour. En effet, les médecins veulent savoir, pour l'opération, de quel groupe sanguin je suis. Nous sommes donc partis, à huit heures, vers l'immense hôpital avec mon père. Arrivé là-bas, j'étais tellement stressée que je tremblais de tous mes membres. Heureusement, l'infirmière qui m'a accueilli, Pauline, est très gentille et m'a rassurée tout le long du processus. Elle m'a expliqué tout ce que les médecins faisaient pour ce dont je n'étais pas - ou du moins pas encore - apte à voir. Mon père était évidemment présent pour me soutenir. Je pensais que la piqûre allait être atroce mais finalement, ça a été. Néanmoins, le docteur s'est trompé à plusieurs reprises pour me piquer alors maintenant, je me traîne avec un bleu au bras. Il est un peu douleureux, mais ce n'est pas non plus horrible. J'ai connu pire : quand j'étais petite - on vivait encore à Paris - mon frère et moi partagions la même chambre et on dormait sur un lit superposé, lui en haut et moi en bas. Une fois, je m'étais battu avec Martin dans son " espace " et je suis tombée. Ça s'est fini à l'hôpital avec le bras droit dans le plâtre. Bref.

Puis le reste de la journée s'est passé plutôt normalement : je suis arrivée pendant le cours d'histoire - au GRAND bonheur de la prof - qui m'a dit d'un ton dédaigneux pour pas changer :

" Encore toi... "

Mais bon, je suis habituée maintenant à ses réflexions. Comme à chaque fois, je m'installe à côté de Liam puis on exerce notre rituel de discuter et rire pendant le cours d'histoire.

" Je suis encore désolé pour ma sœur... " me dit-il en morse à un moment donné.

Je pris une grande inspiration et serra la main de Liam. Je lui répondis également en morse.

" Liam, c'est pas grave. Ça peut arriver à tout le monde ce genre de chose. Tu comprends ? Tu sais, le nombre de fois où je suis entré dans des pièces au moment où il fallait pas... "

Petite pause.

" Sérieux ?! " rigola t-il.

Je hochai la tête en rougissant. Il se mit à rire de plus belle.

" Je ne m'attendais pas à cela venant de ta part, Charlie Bellamy. "

Il fit un silence avant de me dire, plus sérieusement :

" C'est ce que justement j'aime chez toi. Chaque jour, je découvre une nouvelle facette de ta personnalité et j'adore les personnes comme ça. Mais toi, tu es la personne la plus unique que je connaisse. J'ai rencontré des gens, qui comme nous, ont des handicaps physiques ou psychologique ou bien comme notre cas, sensoriels. Mais eux, ils n'ont pas ton courage pour dépasser leurs manques. Tu as tout le temps le sourire, même dans les situations les plus dure. Tu es une battante, et cela se voit. Et sache que je t'admire énormément pour cela. "

Après sa tirade, je sentis des larmes couler le long de mes joues. Liam le vit et les essuya avec ses pouces, tout en me murmurant des " Je t'aime ".

Je n'ai pas besoin de te raconter plus, journal, tellement j'étais émue. La beauté de son discours m'avait touché au plus profond de mon cœur.

Et la journée continua sans trop de nouveautés sauf à part ça évidement.

Je dois te laisser journal, je dois terminer mon travail à rendre pour demain.

Bien à toi,

Charlie.

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Tchup ( bonjour en language licorne ) mes très chers compatriotes !

Je m'excuse sincèrement pour mon très gros retard sur ce chapitre : j'étais assez occupé ces derniers temps et le manque d'inspiration m'a attrapé... Ça m'a donc forcément pris plus de temps pour l'écriture.
De même, j'écris une nouvelle histoire en rapport avec la 1ere guerre mondiale - le truc qui a absolument aucun rapport - mais bon, rien n'est encore définitif... Bref.
Rassurez-vous, je donne la priorité à Charlie que je tâcherai de terminer avant ma nouveauté.
Voilà, voilà et encore désolé pour mon gros retard...

Tchup Tchup ( l'inverse du 1er mot ) !

Charlie #freeyourbodyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant