Chapitre 14

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"-Qui se nomme Ruiz parmis vous?"

Les deux adolescents se regardèrent, mi-amusés, mi-effrayés.

"-Euh... Bah... Bégaya la jeune fille, ne sachant pas quoi répondre.

-Ok on va faire plus rapide, grogna l'agresseur en sortant de sa poche deux paires de menottes. À TERRE! MAINTENANT!"

Les camarades de classe obéirent sans broncher. face à la menace de l'arme pointée en leur direction, tandis que le deuxième homme entrait dans la cuisine.

"-M. fouille la fille, je m'occupe du mec. Ordonna le premier homme.

-Si tu me touches je te jure que je..." Paniqua-Anna en agitant ses jambes.

Julien, lui aussi se débattait mais par pour sauver sa peau.
Non, il se sentait dans l'obligation de trouver un moyen de s'en sortir.
Une façon de sauver Anna.

"-Ta gueule!" S'exclama le deuxième arrivant en donnant un coup de pied à l'adolescente.

Cette dernière avala de travers sa salive suite au coup et commença à s'étouffer.

"-Il s'appelle Ruiz. Se releva le premier agresseur.

-Putin elle aussi..." Souffla le second en brandissant le passeport de la concernée.

Julien et Anna se regardèrent et au même moment le bruit frustrant et métallique d'une mitraillette retentit dans le café.

Un homme, couvert de la tête au pied, débarqua brusquement dans la cuisine et abattu sauvagement les deux hommes.

Il s'approcha des deux adolescents et, d'une balle pour chaque, les libéra.
Julien, ne reconnaissant pas le vieil homme, eut un mouvement de recul et se mit en position de combat.

"-Relax, ricana quant à elle la jeune fille. C'est mon père."

Elle se dirigea vers ce dernier et lui fit un grand câlin.

"-On doit partir, résonna la voix de l'ancien agent de l'ordre. Je vous laisse exactement vingts minutes pour faire vos bagages à partir de... trois, deux, un, maintenant!"

Les deux jeunes n'attendirent même pas la fin du décompte pour se ruer chez eux.

"-Anna je peux pas partir! S'exclama soudainement Julien, à un passage piéton.

-Et pourquoi? Demanda-t-elle en ralentissant.

-J'ai tout ici!

-On te donnera tout ce dont tu as besoin là bas.

-Non!" Dit le jeune homme.

Anna s'arrêta et se pointa face à lui.
Ce dernier, l'air grave, posa sa mains sur ses épaules et dit:

"-Tu as peut être passé toute ta vie à fuir pour je ne sais quelle raison mais moi non. Mes ennuis ont commencé ici, ils doivent se finir ici."

Il faut régler le problème à la racine.

Les paroles du jeune homme blessèrent Anna, et comme le dicton le dit si bien:

Il n'y a que la vérité qui blesse.

Elle baissa la tête et remit tout en cause.

"-Tu restes ici afin d'affronter tes problèmes, souffla-t-elle pensive. Le problème est que je ne sais pas où le mien a commencé.

-Et bien laisse le venir à toi et reste ici, avec moi."

Elle releva la tête et croisa les yeux, devenus sombres, de Julien.

"-Je te jure que l'on trouvera une solution, que l'on se battra et au moins si on meurt... On mourra dignement, en ayant vécu."

Suite aux paroles solennelles de son camarade de classe une larme coula sur la joue de notre héroïne.

"-Ne les laisse pas me reprendre Julien... Je t'en prie ne les laisse pas me reprendre.

-Je te le jure."

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Ooooh les choses changent!
Des avis?

Ps: encore désolée de ne poster que très peu mais bientôt tout va revenir dans l'ordre.
Deux semaines! Deux maudites semaines!

Rose meurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant