Quand un voleur rencontre l'Amour

Chapitre 7

Voilà le chapitre 7 les loulous ! J'espère ne pas vous avoir fait attendre trop longtemps et qu'il vous plaira ^^
Sur ce, bonne lecture à vous je vous aimes ! ♥

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Bon, faut que je vous dise un truc. Premièrement, j'ai réussi à retenir tous les noms de ceux qui sont au service du nain sauvage (à force de l'appeler comme ça, je commence à penser que je vais finir par oublier son vrai nom). Du côté des filles il y a : Mikasa (elle me suit quasiment partout, c'est une stalkeuse je vous dit), Sasha (elle passe son temps à manger, en particulier des patates), Christa et Ymir (toujours ensemble, on peut pas les séparer), et enfin Mina (plutôt discrète à ce que j'ai pu voir).
Du côté des mecs, il y a : Armin (c'est un petit intellot, mais on s'est tout de suite bien entendu), Connie (il forme un bon duo avec Sasha, quasiment toujours ensemble eux aussi), et Thomas (un gars très gentil et appliqué dans ses tâches).
Dans l'ensemble, je m'entends bien avec eux. Mikasa par contre, elle me fait peur. Il faut qu'elle arrête ou je vais pas assumer.

Deuxièmement, il doit actuellement être aux alentours de minuit, et je me prépare à faire ma petite escapade de nuit. Faire ça en pleine journée, c'est trop dangereux avec le nain dans les parages. Je tiens tout de même à ma vie. Quoi qu'il en soit, je suis habillé et prêt à partir.
J'entrouvre la porte et passe ma tête à l'extérieur. Personne à l'horizon, c'est le moment ! Je sors et marche sur la pointe des pieds pour faire le moins de bruit possible. Je descends les escaliers et me dirige vers la porte d'entrée presque à l'aveugle. Seul la lumière de la lune pénètre dans la maison (ou devrais-je dire, le manoir). Je m'apprête à ouvrir ma porte de sortie, lorsque quelqu'un me parle.

- Qu'est ce que tu fais là ?

Soulagement ! C'est une voix de fille ! Je me retourne pour faire face à cette personne qui ose interrompre mon escapade. Et cette personne est : Sasha.

- Je pourrais te poser la même question.

- Moi ? J'avais trop faim, alors je suis allée me servir dans les stocks de nourriture ! J'y ai trouvé de la viande et des patates, la perfection !

Mon dieu, elle parle en bavant. C'est quoi son problème avec la nourriture sérieux ? Je comprends pas.

- Je vois, tant mieux pour toi si tu as trouvé ton bonheur. Mais t'as le droit de faire ça ?

- Non, mais la tentation est beaucoup trop forte, je peux pas y résister ! Sinon, toi qu'est ce que tu fais là ? T'allais sortir ?

- Hein ? Heu... j'avais juste envie de prendre un peu l'air, j'arrivais pas à dormir.

- D'accord, ben je te laisse alors je vais aller manger mon trésor !

Sur ses mots, elle retourne dans la chambre en chantonnant à voix basse. Pendant ce temps j'en profite pour sortir. Où vais-je bien pouvoir aller ? Après quelques secondes de réflexion, un lieu me vient en tête : La cascade !
Décision prise, je cours en direction de celle-ci. L'air frais me fais du bien, tout est calme et silencieux. Un vrai bonheur.
J'arrive devant la cascade et m'arrête. Je fixe l'eau, la lune s'y reflète. Ça fait des reflets d'argent, c'est super beau. Je m'assois au bord, mes pieds dans l'eau.

Ma tête est vidée, je ne pense à rien. Seul le bruit de la cascade vient rompre le silence régnant à l'extérieur. Tiens, je m'aperçois que c'est justement ce bruit qui est entrain de me bercer et de m'apaiser. Je me sens partir dans les dérives du sommeil. Devrais-je rentrer ? Je n'en ai pas envie. Pourtant il le faut bien, non ? Je risque de me faire tuer par Livaï sinon... Attendez, est ce que je viens de l'appeler par son prénom ? Pas par le "nain sauvage" ? Ce doit être à cause de la fatigue j'imagine.
C'est au moment où je décide de me lever pour rentrer que je me sens tomber sur le côté. C'est bien le moment pour s'endormir tiens. Je m'attends à heurter le sol, mais quelque chose me retiens. Quelque chose ? Ou quelqu'un ?

- Oï gamin, c'est pas un endroit pour dormir ici tu le sais ?

C'est bien quelqu'un. Cette voix... bien que lointaine, je la reconnais, c'est celle de Livaï. Ah, je viens de le refaire... Maudite fatigue.

- Je te préviens, si tu t'endors je te laisse là. J'ai pas l'intention de te porter jusqu'à chez nous.

Chez... nous ? Je ne rêve pas ? C'est bien ce qu'il vient de dire ? Ça veut dire que c'est ma maison a moi aussi ? Je pensais que je n'y étais que pour travailler... Peut-être que j'avais tort, et qu'il n'est pas si horrible que ça après tout ?

- Aller morveux, debout. Je le répéterai pas une seconde fois.

Aaah... Trop tard, désolé Livaï mais tu vas devoir me laisser là. Je me suis déjà endormi.



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P.D.V : Nain sauvage (aka Livaï)


J'y crois pas, il s'est vraiment endormi ? Ce gamin s'est endormi dans mes bras ? C'est une blague j'espère ? Bon ben j'ai plus qu'à le laisser là, je l'avais prévenu de toute façon.
Je le pose au sol, assez délicatement ce qui ne me ressemble absolument pas, et m'éloigne.
Après avoir fait quelques pas, je m'arrête net. Il vient de dire quoi là ? Le morveux vient de dire un truc mais j'ai pas compris ce que c'était. Je me concentre alors pour voir si il va le dire à nouveau.

- Livaï...

Je me retourne d'un coup vers lui pour voir si il était pas réveillé et qu'il m'aurait vu, mais non. Ce gamin est bel et bien entrain de gémir mon nom dans son sommeil. Je sais pas de quoi il rêve, mais je veux pas savoir ! C'est carrément flippant.
Je le regarde et je le vois s'agiter. Il fait un cauchemar ? Tant pis ce ne sont pas mes affaires. Je me retourne et au moment où je vais me remettre à marcher, il marmonne un autre truc qui me fait me stopper net, comme tout à l'heure.

- T'en vas pas...

Ok, là je sais plus quoi dire. Ou quoi faire d'ailleurs. Je le prends avec moi ou pas ? Non, j'ai dit que je le laissais si jamais il s'endormait et c'est ce que je vais faire.
....... Alors pourquoi je fais demi-tour ?! Mes paroles sont en total contradiction avec mes actions, c'est du grand n'importe quoi. On va dire que c'est parce que je suis fatigué. Ça bousille ma façon d'être.
Je l'attrape sous les bras, et le traîne par terre. Quoi ? Je veux bien être gentil mais il y a des limites quand même. Faut pas pousser mémé dans les orties. En plus je peux pas faire grand chose d'autre avec ma taille (je viens de m'insulter tout seul de nain, la fatigue ça fait peur).

Après avoir fait la moitié du chemin en le traînant, je lâche ses bras pour souffler un peu, et il s'écrase comme une merde sur le sol. Je le regarde un peu transpirant avec mon regard blasé et les mains sur les hanches. Il a l'air moins agité que tout à l'heure. Tant mieux parce que c'était vraiment chiant, j'en pouvais plus. Ce gosse m'épuise.
Bon aller, c'est pas tout ça, mais je suis crevé je veux rentrer. Je le reprends de la même façon que tout à l'heure et recommence à marcher.

Ça y est, je suis devant la maison, enfin ! J'ouvre la porte et rentre à l'intérieur avec l'espèce de masse endormie. Comment je vais faire pour le monter ? Au pire je peux toujours le laisser là. Ouais, c'est une bonne idée. Alors expliquez-moi pourquoi je suis entrain de le traîner vers les escaliers ? Personne n'a la réponse ? Vraiment ? Argh, la fatigue c'est vraiment dangereux.
Quoi qu'il en soit, me voilà à galérer à monter les escaliers avec le gamin. C'est vraiment pas facile.
Après cinq minutes d'acharnement à monter ces foutus escaliers avec ce foutu môme, j'arrive enfin en haut. Je reprends mon souffle, et le tire à nouveau. Bon, qu'est ce que je fais maintenant ? Je le mène jusqu'à sa chambre ? Trop fatigué pour ça. La mienne est juste là, ce serai plus simple.... Aller, adjugé vendu, je l'emmène dans ma chambre. J'ouvre la porte d'une main et entre à l'intérieur. Je me dirige jusqu'à mon lit, et le soulève tant bien que mal pour le placer dessus. Enfin placé... c'est vite dit. Il est plutôt écrasé dessus, tête contre le matelas.
Je monte à mon tour sur le lit, et le remet correctement. Je veux pas qu'il bave sur mes draps, je serai obligé de les brûler sinon.
Enfin bref. Je me place à côté du morveux et ferme les yeux pour essayer de m'endormir quand je sens quelque chose serrer mon bras. Je les ouvres instantanément et regarde la chose agrippée à mon bras. Ah ben c'est bien ce que je pensais, c'est le gamin. Et il bave sur mes vêtements en plus. Je vais devoir les brûler demain. Je lui ferai payer à son réveil, pour l'instant je suis trop fatigué pour faire quoi que ce soit.
C'est sur ces pensés que je sombre dans le sommeil, le gamin accroché à mon bras.
Bonne nuit.... Eren.