Comté de Surrey – Angleterre
Lorsque l'hiver s'annonce ici, dans ces terres battues par le vent, dans les pas des Hommes foulants le sol, le temps change. Les journées demeurent courtes, la nuit englobe presque toute la journée, enfin ce que l'on peut en dire. Juliette, passait son temps à regarder par les carreaux de la fenêtre les personnes en contrebas de la maison. Elle aimait observer les petits détails, les choses à laquelle personnes ne fait attention sauf, elle. Un bruit vint la déranger de sa rêverie habituelle ; c'était sa nourrice armé de son cousin Tybalt venant lui annoncer que le repas était prêt. « Laissez-moi » dit-elle sur un ton qui se voulait distant se contredisant à son visage d'ange. Tybalt courra vers elle, s'exclamant, hurlant, braillant de joie, braillant comme un enfant. Son agacement se fit de plus belle, et préférait rester là, ainsi à attendre que la neige tombe, que le temps passe, à attendre, peut-être quelqu'un.
Le lendemain, Juliette décida avec Tybalt d'aller se promener dans les forêts environnantes, toute dévêtue de feuilles. Pendant que les deux marchaient, se chahutant par-ci, par-là, Tybalt lui annonçait que Paris, un jeune garçon de la ville à côté lui avait fait envoyer une lettre. Juliette s'était arrêtée, quelque peu surprise de cette nouvelle. Cela fait bien longtemps que les deux ne s'étaient pas vus, ni même parler. Elle trouvait étrange qu'il se manifeste maintenant, et par lettre, il aurait pu quand même venir lui-même injuriait-elle à son cousin innocent. C'est difficile pour tout le monde dans ces histoires-là, quand un sentiment n'est pas partagé. Tybalt fit mine de ne pas comprendre et préférait continuer la balade, arrachant la mousse des troncs embrumés lorsqu'il pouvait les atteindre.
La journée s'était écoulée tendrement et le soir-même, Juliette avait prétendue de ne pas avoir beaucoup d'appétit à table pour vite aller chercher la lettre de Paris. Impatiente de savoir. Le petit morceau de papier plié en deux figurait sur le bureau dérangé. Juliette lit attentivement et compris que le jeune Paris était toujours dans une optique d'une histoire entre eux deux. Bien sûr impossible. Mais entre les lignes une phrase attira l'attention de Juliette. Son écriture fine laissait paraître « Le plus dur n'est pas que tu ne m'aimes pas, mais c'est le fait que tu me manques et que je ne puisse pas te le dire ». Elle resta là, déçu ou surprise ; à vous de voir, par cette lettre, cette phrase. Elle la déchira en plusieurs morceaux qu'elle jeta par la fenêtre où un vent glacial rodait.
Les choses ne se passaient pas comme prévus, mais parfois il en est ainsi. Il fallait que Paris le comprenne, depuis tout ce temps, à espérer, croire, à en finir en ridicule. Il avait terminé son récit par le fait qu'il ne voulait pas perdre Juliette ; mais si l'aurait été présent elle lui aurait dit que l'on ne perd pas ce que nous avons jamais eu.
Une autre personne participe également à ce concours, alex_bnnt. Je vous invite à aller jeter un oeil; c'est pas mal aussi et peut-ête même mieux ! ;)
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Du bon côté de la plaine
RandomComté de Surrey, Angleterre. Histoire reprenant le comte de Roméo et Juliette, en époque moderne.