Chapitre 7: Le pays du Vent

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Nous avions passé la nuit dans une luxueuse auberge de Polaris, la ville servant de frontière entre le pays de l'Eau et le pays du Vent. Nous fîmes connaissance dans cette auberge avec de deux miliciens du pays du Vent qui venaient d'effectuer leur mission qui consistait à effectuer une patrouille à la frontière. Il s'agissait de deux humains : un jeune homme nommé Ulric et une jeune femme nommée Oxana. Nous discutâmes pendant tout le petit-déjeuner et quand nous évoquâmes le fait que nous devions nous rendre à Aerya, Oxana s'exclama :

- Hé ! On dirait que nos chemins étaient vraiment faits pour se croiser. Il se trouve que nous devons nous aussi nous rendre à la capitale pour faire notre rapport à la reine Kahina. Pourquoi ne pas faire la route ensemble ?

- Hé bien, répondis-je, c'est une excellente idée. D'autant que, par les temps qui courent, mieux vaut voyager groupés.

- J'ai entendu parler de ce qui s'est passé dans votre pays. Il n'y a vraiment eu aucun survivant ? Demanda Ulric.

- Il y a un jeune garçon qui a survécu à l'attaque. Mais quelque chose d'étrange est notable : le reste des enfants a disparu, impossible de retrouver leurs corps.

- Dans ce cas, il faudra ouvrir une enquête pour les retrouver dès qu'on aura un peu de répit. Il y a des chances que ces enfants soient toujours vivants.

Alors que nous discutions ainsi pendant des heures , nous arrivâmes de l'autre côté des montagnes sur des plaines plus belles encore que les plaines de cristal, les pleines d'Eden. Il nous fallait traverser ces plaines pour enfin passer la forêt d'ivoire, une forée peuplée par des hobbits, des créatures de la même taille que les nains et qui, comme la plupart d'entre ces derniers, maîtrisaient la magie de la Terre. Il était prévu que nous nous arrêtions dans un hameau près de cette forêt avant d'y pénétrer. Mais il nous fallait d'abord traverser les plaines d'Eden.

Nous avancions joyeusement dans les plaines d'Eden, admirant les paysages qui s'offraient à nous. Et on pouvait dire que les plaines d'Eden portaient très bien leur nom : elle était traversée de tout son long par une rivière et des deux côtés de la rives on pouvait trouver de nombreux arbres fruitiers de toute sorte ainsi que tous types d'animaux venus se désaltérer.

Iris me coupa dans mon observation :

- Tu ne trouves pas que nous aurions du mal, en nous promenant ici, que la paix est sur le point d'être brisée ? Cet endroit est si paisible...

- Mais une chose est sûre, renchérit Oxana, si la guerre finit par éclater, Zarif et ses démons risquent d'attaquer toutes les races du continent et aucune région ne sera épargnée, pas même celle-ci. On devrait profiter de ce paysage.

- A ce propos, répondis-je, que diriez vous d'un pique-nique ? Cet endroit regorge de nourriture et d'ailleurs, nous n'aurons sans doute plus le temps à l'avenir d'en refaire un de sitôt.

- Bon je vais chercher de la viande pour accompagner tous ces fruits, s'exclama Ulric avant de disparaître.

Après le retour d'Ulric, nous profitâmes du temps estival pour notre pique-nique. S'il y a bien une chose qui est vraie parmi toutes les rumeurs circulant sur le pays du Vent, c'est celle concernant le climat selon les régions où l'on se trouvait. En effet du côté de Polaris dans les montagnes près de la frontière, le climat est hivernal à n'importe quelle époque de l'année. Dans les plaines d'Eden, sauf durant l'hiver, on vit avec un climat sec, bien qu'au moment où nous le traversions, nous connaissions une canicule due à la saison estivale. Et dans le reste du pays, en revanche, on avait tout le long de l'année un climat tempéré.

Après le pique-nique, je décidais de détendre l'atmosphère :

- Allez le dernier a l'eau paiera l'hébergement des autres ce soir.

Une Guerre Pour Un Peuple T1: La deuxième Guerre MagiqueWhere stories live. Discover now