Siobhan - La danse du Kelpie (suspendu temporairement)

Chapitre quatre : Ménage de printemps

Je hurlais de douleur presque immédiatement. Qu'est ce qui m'avait pris, de me pincer si fort ?

Je rouvris les yeux et me rendit compte que, non seulement, je ne rêvais pas , mais , qu'en plus, les quelques habitations de l' île de Tory n'étaient, eh bien ....  Pas là. Nulle part , où que mon regard se porte, il n'y avait rien . Cela expliquait peut être le fait qu'il n'y aie pas de réseau, d'ailleurs.

Vous allez surement penser que j'étais victime d'hallucinations,suite à ce kidnapping plutôt brutal, où on m'avait surement droguée, mais j'étais certaine que ce ... Cette chose n'avait pas agi seule .

Restait à savoir où exactement se cachaient ses complices, les assommer par surprise, et fuir .

Un beau film, adapté au grand écran, mais malheureusement, pas réaliste .

Je ne vois aucun bateau ici !!!

Je décide de me lever et d'aller me passer le visage à l'eau fraîche, sans prêter attention un instant de plu à mon tortionnaire grossier et puant.

J'ai au moins pour moi un sens de l'hygiène qui le dépasse visiblement.

Après m'être rafraîchie , je retourne à la grotte miteuse et puante, emplie d'une énergie nouvelle .

Si je dois rester ici , autant nettoyer un peu cette porcherie .

Je rentre donc, sure de moi, et demande au grossier personnage un seau et un balai .

Il me regarde et éclate de rire .

-"un balai , à quoi ça me servirait ?"

Très bien .

Je repars comme je suis entrée, l'air toujours aussi déterminée , sous l'œil surpris de ce gros balourd.

Je me dirige vers la prairie, arrache de longues brassées d'herbe, et retourne à la caverne .

Là , je me saisis d'un long bâton , dans leur réserve de bois , ficelle tant bien que mal ma brassée d'herbe à mon manche improvisé , et commence à balayer, en jetant les emballages divers et variés dans un coin de la pièce .

Le truc me jette un regard désespéré , en marmonnant dans sa barbe .

-"Eh , machin, ou est ton seau ? "

-"Je suis un Grogoch! C'est fou, quand même , tu nous étudie depuis deux ans, moi et mes semblables, mais en face de l'un des nôtres , tu es aussi aveugle que le reste du monde !"

Persuadée qu'il plaisante , je dis , pince sans rire :

-" Cela explique l'odeur peu ragoutante."