Chapitre I

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La pluie se heurtait aux pavés. Les pas presses des passants dans les flaques mouillaient le bas des pantalons des quelques flâneurs qui s'etaient risqués a engager une promenade sous le ciel gris de Paris. Les nuages menaçants masquaient le soleils et faisaient peser une lourde tension annonçant l'orage. Le trottoir grouillaient de lycéens se bousculant pour atteindre la bouche de métro la plus proche espérant de rentrer sans trop se faire mouiller. Marius lui avait prit son vélo, il pleuvait et après? Ce n'etait que de l'eau, un chapeau a larges bords et le tour et joué. Marius aimait ces moments où Paris semble en noirs et blancs. Comme dans une vieille photo. Il roulait lentement sur la piste cyclable pour profiter du spectacle jusqu'à ce qu'un autre vélo derrière lui lui ordonne d'avancer. Le mois d'octobre est magnifique, lorsque l'on passe près du parc Montsouris ou alors du jardin du Luxembourg, on peut contempler les différentes teintes des feuilles tombantes. La simplicité de l'automne est mille fois plus belles que les parades estivales. Qui célèbre l'automne a part les morts ? Personne. Qu'est ce que l'automne? C'est la poésie. Qu'est ce que la poésie? L'oeuvre du poète. Nostalgie et mélancolie ne font elles pas bon ménage en vers? Et bien...c'est en cette saison qu'elles s'accordent le mieux. Voyez donc ce jeune couple inspirer le poète et l'aider a créer son monde. De quoi le poète a t il besoins? D'encre et de papier pour la partie pratique et d'inspiration pour tout le reste. "Si j'avais du papier, songea Marius, je créerait un monde qui aurait la pluie luisante sur le pave comme soleil et Paris pour capitale."
Il appuya sur la pédale et roula plus vite.

A peine quelques minutes plus tard il etait chez lui.

VinyleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant