THE HUNDRED : One Shot FR [TERMINÉ]

Une matinée mouvementée

En ce matin de printemps, le soleil était déjà levé et les oiseaux chantaient posés sur les branches des arbres. Bellamy se réveilla gêné par leur piaillement. Il mit quelques instant à émerger. Il était dans la forêt assez loin de leur campement, vers l'est. Accompagné par quelques adolescents il était en mission de repérage. En effet l'annonce que des personnes avaient survécu à l'irradiation 97 ans plus tôt avait fait des ravages. Le but était d'essayer d'en apprendre un peu plus sur ces grounders. Ces coéquipiers étaient toujours assoupis, la journée d'hier les avait tous fatigués. Ils avaient marché toute la journée et surpris par la pluie ils s'étaient réfugiés dans une espèce de grotte où ils avaient passé la nuit.

Après avoir fait un rapide tour de la pièce du regard, il réalisa qu'un des sacs de couchage était vide. En effet Clarke Griffin, médecin et leader sur terre, manquait à l'appel. Bellamy commença à s'inquiéter, en temps normal il ne l'aurait pas été mais ici, l'endroit grouillait de terriens.

Il sortit en vitesse de la tanière sans réveiller les autres en prenant son pistolet à la main. Dehors le vent matinal lui fouetta le visage. Il dût fermer les yeux le temps de s'habituer à la lumière du jour. Clignant plusieurs fois les yeux, il entreprit de suivre un chemin où il avait discerner des empreintes de pas au sol. Le jeune leader ne reconnaissait pas du tout l'endroit bien qu'il connaissait les bois. De temps en temps des ronces lui entravaient le passage. Il sentait bien qu'il s'éloignait mais ils avaient confiance avec les jeunes qu'ils avaient emmené avec lui. Si il lui arrivait quelque chose eux aussi trouveront ses empreintes de pas. Après quelques mètres de grandes enjambées il arriva à l'entrée d'une clairière. Il savait que la Terre renfermait des merveilles il en avait exploré les recoins. Mais il doit dire que cette clairière dépassait tout ce qu'il avait alors connu. Entourée de gigantesques sapins on se sentait comme protégé. Le soleil tapait en plein milieu. Les ronces avaient laissées place à de grande plate-bande fleuries. Les oiseaux sifflaient toujours mais leur son ne lui semblait plus aussi désagréable que ce matin.

Légèrement à l'écart à droite il y avait une cascade grandiose qui finissait dans une sorte de lac. Une jeune fille qu'il vit de dos s'y baignait.

-Clarke l'appela-t-il surpris

À l'entente de son nom la belle blonde se retourna.

-Hey Bellamy! Enfin sortit du lit dit-elle le sourire aux lèvres
-Tu es sérieuse Clarke! Qu'est-ce-que tu fiches ici?
-Allez Bell viens te tremper, elle est super bonne

Bellamy n'avait pas remarqué mais en l'examinant de plus près Clarke était complètement nue. Ses habits étaient pliés sur l'herbe à quelques mètres d'elle. L'eau lui remontait jusqu'aux épaules. Elle s'était remis dos à lui et était à présent au bord accoudée sur le sol fleuris. Intrigué, Bellamy se déshabilla et se jeta à l'eau. Clarke n'avait pas menti la température était excellente. Une fois remonté à la surface il secoua la tête pour remettre ses cheveux en place.

-Et si les autres débarquent ? Demanda Bellamy hilare

Clarke lui refit face et lui répondit par un rire cristallin. Elle était vraiment belle à ce moment précis. Les rayons du soleil se reflétaient sur son visage, rendant ses cheveux encore plus blonds. Les yeux rieurs et les cheveux humides elle paraissait appartenir à un autre temps, une autre époque, un autre monde. Telle une déesse grecque qui descendait sur Terre une fois par siècle pour s'amouracher d'un mortel.

-Qu'est ce que tu faisais ? S'enquit Bellamy

Elle lui fit signe d'approcher, retrouvant sa position initiale. Bellamy nagea vers elle jusqu'à que seulement quelques centimètre les séparent. Elle avait disposé sur le bord ses affaires de dessin. Son carnet plein de croquis était ouvert et son crayon était coincé en tant que marque page.

-Regarde la vue d'ici, c'est magnifique lui dit-elle en admirant le paysage qui s'étendait devant elle dont elle avait entrepris le portait.

Bellamy suivit son regard. C'est vrai que c'était beau mais il ne pouvait pas détacher son regard d'elle. Il lui était difficile de résister. Il effleura son épaule d'abord avec ses doigts. La jolie blonde aux premiers abords surprise se lança aller et était très réceptive à ses caresses. Elle en frissonna bien qu'elle essayait tant bien que mal de le cacher. L'adolescent prenant ce signe comme un encouragement passa à l'étape suivante et lui embrassa l'épaule pour progressivement remonter le long de son cou tout en passant un bras autour de sa taille. La respiration de la jeune fille avait accélérée, il pouvait aussi sentir son cœur battra à travers sa poitrine. La retournant rapidement il se mit à l'observer. Son regard était fiévreux, ses joues avaient pris une teinte rosée et ses lèvres entrouvertes ne demandaient qu'à être embrassées. Bercés par les clapotis de l'eau, tous deux avaient été transportés dans un autre univers.

-Si tu savais depuis combien de temps j'en ai envie lui murmura à l'oreille Clarke qui s'était rapproché un peu plus prés

Et c'est en comblant les derniers centimètres qu'il captura ses lèvres.

Le baiser avait commencé chastement le temps que les deux adolescents s'habituent à cette nouvelle proximité. Puis Bellamy porta Clarke de sorte qu'elle lui encercle la taille avec ces jambes. Elle passa une main dans ses cheveux le stimulant à accélérer le rythme. Après de longues minutes passionnelles ils se séparèrent, et ce dont il se souvient en dernier c'était le son de son doux rire, semblable à une mélodie.

...

Bellamy se réveilla en sursaut dans son lit. Que venait-il de se passer? Le jeune homme mit quelques instants avant de réaliser et de se remémorer son rêve. Il sortit de ses draps, mit un tee-shirt et jeta un coup d'œil à l'extérieur de sa tente.

Le camp était déjà en pleine activité. Il vit sa belle blonde donnée des ordres à des jeunes. Qu'est ce qu'il aurait aimé retourné dans son lit poursuivre son rêve mais la réalité le rattrapa vite. Clarke vint à sa rencontre et lui tapa sur l'épaule.

-Alors la marmotte enfin debout ! Le taquina-t-elle

Si elle savait ce qu'il l'avait retenue, elle ne rirait sûrement plus...