Ô ma douce amie,
Toi en qui je me languis.
Traînée de poudre sur le parvis,
De mon âme, tu es l'Oasis.Guide précieuse de mes nuits,
Tu as noyé ceux qui en voulaient à ma vie.
Mais dans le surf du tsunami,
Aussi ceux qui me voulaient pour amie.J'hurlais ma rage en litanie,
Au nom du Père et du Fils,
Personne ne voyait mes soucis :
Des nues tu les mettais aux oublis.Qu'aurait été une vie sans ta compagnie ?
Terre utopique ou simple champ de ruines ?
Quand tu te repais de mes chairs et me suis,
Je m'aperçois être nulle à l'ironie.Je dégringole, ne suis qu'un éboulis
Vers moi tu virevoltes : reprise de la vie.
Automate condamnée au déni,
Ma colère se refait en un vice.Quand je suis promise au péril,
Je me rattache et ma route je poursuis.
Mais tu as alors dicté mon exil,
N'en voulant davantage, de toi je me délie.Mais tu es un résistant parasite,
Et de toi je suis addicte.
Et dans mes langoureux vertiges,
Je me tournerai vers la nuit.Les nuits ne peuvent être démolies.
S'il était possible d'en faire un vide,
Je le ferais sans étudier les risques,
Car ce sont elles qui me minent.J'espère qu'à la paix, j'aspire
Pour faire table rase de mes ennuis
Et enfin me permettre d'abolir,
Cette douce colère qui m'anime.Christy.
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Brisée
PoetryJ'écris avec mon sang Ce bouquin sans aucun sens Je joue avec mon corps Le requiem de ma mort Je crie à plein poumons : Sur mon monde Les étoiles ne brilleront