Chapitre 7

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                   Après être parti du Brésil, je demande à Paul de me conduire à mon laboratoire. C'est là-bas que fabrique mon sérum. Celui qui le donne une endurance suffisante. Le fameux sérum pour lequel F100 m'a kidnappé et tabassé. Le labo se trouve dans un désert en Égypte presque impossible à trouver si vous n'êtes pas moi.

           Il ne reste plus que soixante et une personnes un jeu. Parmi eux, ceux que je craint les plus sont L402 et F100.

         L402 c'est une véritable machine à tuer. Il a tellement fait sonner mon PDA que j'en ai été dégoûté.  F100 quant à  lui, a des aptitudes surhumaines je lui en veux de m'avoir volé un sérum.

          Paul m'a toujours aidé pour mes voyages. Il est comme un frère pour moi. D'ailleurs, c'est grâce à lui que suis toujours en vie. S'il n'était pas venu à notre secours au Brésil, C105 et moi serions sans doute déjà morts.

            L'endroit où nous nous rendons actuellement, il m'y conduit une fois par mois. Mais ce n'est pas de tout cœur qu'il m'y mène. La raison, c'est qu'il y a un mythe effrayant sur ce lieux. Il s'agit des " Chenille des dunes ".

                  D'après les rumeurs, ce sont des pirates qui traquent, volent ou même tuent quiconque oserait traverser le désert. Ça raconte qu'ils sont imprévisibles et on ne peut les semer.

          Personnellement moi je n'y crois pas. Depuis plusieurs années que je traverse ce désert, je n'ai croisé personne. Et tant mieux.

- Ça y est. Réveille toi Dann on est arrivé.

                   Nous sommes au beau milieu de nul part, entouré par du sable et encore du sable, rien que du sable.

- Ah oui. Merci Paul rendez vous ici à la même heure dans deux jours.

- D'accord mais fais gaffe aux …

-  Chenilles des dunes ! Ne t'inquiète pas . À plus, Je lui répond.

        Quand je descends de l'hélicoptère, une chaleur accablante m'assailli. Je plisse mes yeux pour ne pas me les faire brûler par les rayons perçants du soleil. En parlant de soleil, on dirai qu'il est juste à quelques mètres de ma tête. Le sable est si chaud que que mes paires de chaussures me brûlent. Ça ne fait qu'une minute que suis descendu mais je souffre déjà. Il est carrément impossible de vivre dans cet environnement.

        Je m'assure que Paul est bien éloigné. Je sors de ma poche une télécommande sur laquel je presse un bouton. Le sol se soulève. Du sable, une passerelle fait monter objet. Un grand objet recouvert d'une bâche.

          C'est un buggy. Un puissant et rapide engin de plus de deux cent chevaux. Avec ses quatre grandes roues c'est le parfait moyen de déplacement dans ce désert aride. Tout y a été révisé pour qu'il résiste aux températures extrêmes du désert. Et vous savez quoi ? J'ai même la clim.

              Sans perdre de temps, je saute au volant. J'adore le bruit que fais le moteur. Quand je démarre, les vibrations du buggy font s'élever le reste la poussière.

             Mon GPS est sans doute mon matériel le plus important. Sans lui, je serai perdu dans cet océan de sable.

            Je me mets en route pour mon laboratoire pour prendre quelques sérum vu qu'il ne m'en reste plus qu'un seul (...). Je roule depuis bientôt quarante cinq minutes.

            Vous vous demandez sûrement pourquoi Paul avec son hélicoptère ne m'a pas directement déposé au laboratoire? Et bien les raisons sont multiples. D'une part, je me voudrais montrer ni l'existence ni l'emplacement du labo à personne. Deuxio la température ici est tellement élevée que l'hélico aurait du mal à garder son altitude et nous aurions un crash. Tertio, je n'aurais plus l'occasion conduire ce superbe buggy: Quel gâchis! Bon après tertio je ne sais plus ce qui vient mais en quatrième position, s'il me suis jusqu'ici, ces  " Chenilles des dunes " imaginaires nous tuerons tous les deux: Alertées par le bruits de l'hélicoptère. Vous comprenez?

         Je reçois encore un message sur le PDA:

<< I210 a été éliminé par L402. 60 joueurs en jeu. >>

        Mais vraiment ce L402 est une espèce de créature tueuse d'humain. Je réfléchis à comment en finir avec ce jeu quand j'entends un bruit. Un autre que celui de mon buggy. Je m'arrête pour mieux  entendre. La source du bruit semble se rapprocher de moi. C'est le bruit d'un véhicule; d'un très gros véhicule. Un petit truc me traverse l'esprit mais je ne veux pas y penser. J'écrase la pédale d'accélération et je fonce tout droit devant moi. De derrière moi, surgit un camion.

            Mais j'étais sensé être seul ici. Il roule plus vite qu'un véhicule de sa taille. Il est cinq fois plus haut que mon buggy et possède une douzaine de roues dentées qui ne ferons qu'une seule bouchée de mon minuscule buggy.

              Cette pensé me retraverse encore l'esprit. Aussi impossible que ça puisse paraître, je dois me faire à l'idée que  ce sont les . . . les chenilles des dunes. Oui je vient de me prendre une bonne gifle en pleine face. J'ai l'impression que j'ai un mauvais karma.

                Quoi qu'il en soit, je ne compte pas mourir aujourd'hui donc j'enclenche le turbo pour sauver ma peau. Vu que je m'éloigne, ils décident de m'attaquer. À travers mon rétroviseur, je vois deux grandes mitrailleuses GATLIN. Là, je suis cuit

                Ils se mettent à me canarder avec une cadence de tir foudroyante. Pour éviter de me faire toucher, je me mets à zigzaguer. Je suis trop rapide je vais les distancer en une seconde. Dans la fusillade, une de leurs balles vient me trouer ma bonbonne de nitro. Je n'ai plus de turbo; mon buggy perd de la vitesse et ralenti. C'est confirmé c'est un mauvais coup du sort.

                 Je me suis dis que si je prend un virage très serré, en voulant faire pareille, le camion va se retourner. Mais je me suis foutu le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Quand j'ai fais ce virage, il tourne correctement et continu de me suivre. Je suis fais comme un rat. J'aurais dû écouter Paul. C'est trop tard pour les regrets ils vont me tuer.

           Le camion me lance un missile; j'essaie de sauter du buggy mais c'est trop tard. Le missile touche une de mes roues et mon beau buggy est projeté dans les airs faisant des tonneaux. Le choc de l'atterrissage me fait perdre connaissance.

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