Zootopie - S E V E N - Tome I : Blue Claws

Chapitre 1 : Nouvelle vie !

La vie nous réserve beaucoup de surprise, qu'elles soient bonnes, ou mauvaises. On n'est jamais vraiment sûr de ce qu'il peut nous arriver avant que l'on est essayé au moins une fois de les faire. Il est vrai aussi, que si l'on croit toujours que nous ne pourrions jamais rien changer à notre situation, que la vie restera bloqué, c'est sûr que nous n'avancerons pas. Et que même, nous reculerons. C'est pour ça que, pour moi, il est très important de ne jamais oublier de vivre. Que l'on peut surmonter toutes les épreuves, ne pas baisser les bras. Que l'on peut tous changer. Il suffit juste d'y croire.

Y croire...

★★★

Aujourd'hui, nous sommes le premier Septembre 2017. C'est un grand jour pour moi, et pour ma famille. Je vais enfin pouvoir quitter le petit nid familial et vivre ma vie ! C'est vrai, j'attendais ça depuis si longtemps ! Je vais bientôt avoir 19 ans maintenant, il faut que je me prenne en main. Je ne suis plus une petite fille qui a besoin de l'aide de ses parents chéris, je peux enfin vivre seule. Je peux enfin découvrir, voyager ! Il y a tellement de choses à apprendre, à voir ! J'ai hâte de partir d'ici, de ma petite maison.  

Mon réveille sonne. Je me dresse dans mon lit en un éclaire, fonce au rez-de-chaussé pour manger une tartine à la confiture de framboise et remonte à toute vitesse pour m'habiller. J'entends depuis ma chambre mon père braillait quelque chose que je ne comprends pas, mais cela veut sûrement dire : « Iris ! Tu devrais ralentir un petit peu on n'est pas en retard là ! ». Le fait est que j'ai trop hâte de partir à Zootopie pour ralentir ne serais-ce que de quelques secondes. Je ne suis pas retournée à Zootopie depuis la mort de Grand-Tata Gildas, en plus j'y vais pour aller dans la meilleure Université des arts de la région ! Il est tout bonnement impossible pour moi de ne pas me dépêcher. J'enfile un Tee-shirt noir pour contraster avec ma couleur de pelage aux tons clairs et sablonneux, puis une chemise à carreau rouge et noir dans le style des bûcherons. Finalement, j'enfile un jean pas trop serré pour me sentir alaise et fonce vers la porte de la salle de bain pour me brosser les dents. Mon père franchit soudain le seuil de la porte, les bras croisés, un sourcil froncé.  

▬ Iris, arrête donc de te dépêcher, on est loin d'être en retard. Je sais que tu as hâte mais ce n'est pas une raison.

Il regarde un instant mes pics, ils sont mal coiffés. Il s'avance et les réoriente dans le bon sens en souriant. Je me rince la bouche et me retourne vers lui en souriant. Il me regarde tendrement, mais il y a quelque chose de triste dans son regard. Puis il observe ma mèche bleue, la poussant pour dégager mon œil. Celui-ci n'est pas bleue marine comme l'autre. Cet œil là est d'un bleu très clair, beaucoup trop clair ce qui est signe de mauvaise vue. Mon père sourit et me lance alors.  

▬ Pourquoi tu ne veux pas que l'on voit ton œil gauche, ma chérie ? Il est magnifique.

▬ Papa, tu sais très bien que la dernière fois que j'ai fait ça, on c'est moqué de moi. Tu sais très bien que les personnes aux yeux vairons ne sont pas très rependues. Et puis, je suis sûre que ça ira très bien même si je ne le montre pas.

Je remets ma mèche en place de façon à cacher mon œil différent et m'oriente vers ma chambre une nouvelle fois. Je commence alors à faire ma valise. J'y mets des vêtements, quelques paires de chaussures, quelques objets. Puis j'y mets mon matériel d'art plastique, mes pinceaux, crayons, bref tout mon matériel. Je suis si heureuse, je sens mon cœur battre dans ma poitrine à vive allure. Je range tout avec une extrême précaution à sa place précise. Tout a un endroit propice pour être rangé, un emplacement unique. Et mon côté perfectionniste ne me permet pas de mal placer un de mes outils. Ce fut, cette fois, ma mère qui rentra dans ma chambre.